Le Graphique 4 est obtenu à partir du codage des verbalisations des élèves selon les systèmes sémiotiques, les niveaux de savoir, et la navigation des élèves (onglet Aide, tâche 2, etc.).
Abréviation | Signification | Abréviation | Signification |
TM | Théorie-modèle | LN | Langage naturel |
OES | Objets événements simulés | RS | Représentation symbolique |
Re(TM-OES) | Relation externe entre théorie-modèle et objets événements simulés | RG | Représentation graphique |
Re(TM-CE) | Relation externe entre théorie-modèle et champ expérimental | I | Image |
Re(OES-CE) | Relation externe entre les objets événements simulés et champ expérimental | RD | Représentation dynamique |
CE | Champ expérimental | DL | Dessin légendé |
L’appel de l’onglet Aide préalable à la résolution de la tâche rend compte de la prise de conscience de la part des élèves d’un besoin d’informations (N° TdP 3) :
N° TdP 3 B ’Et l’amplitude comment on fait on va aller voir tout de suite avant la définition’
Durant cette phase de prise d’informations, la dyade élabore deux relations attendues entre les niveaux de la théorie-modèle et des objets événements simulés (N° TdP 6 et 9) lesquelles sont associées à l’utilisation de systèmes sémiotiques différents.
La première (N° TdP 6) est liée à l’articulation des trois systèmes sémiotiques qui sont le langage naturel (l’amplitude), la représentation dynamique (la simulation) et la représentation symbolique (le nombre de graduation comptée correspondant à l’amplitude) : cela coïncide avec la proposition du résultat de la mesure. En effet, d’après l’analyse a priori (voir analyse a priori du TP1), la mesure de l’amplitude (représentation symbolique) consiste à articuler la définition de l’amplitude avec la simulation ou de coordonner les systèmes sémiotiques : le langage naturel et la représentation dynamique.
N° TdP 6 A ’Elle est à deux millimètres l’amplitude là’
Les mesures successives conduisent les élèves à utiliser les deux systèmes sémiotiques suivants : la représentation dynamique (support de la mesure) et la représentation symbolique (le comptage des graduations pour déterminer l’amplitude). Le terme amplitude n’est plus explicité.
La seconde relation (N° TdP 9) est mise en oeuvre lors de l’utilisation simultanée du dessin légendé et du langage naturel. En fait, nous notons que c’est à ce moment là que l’élève B paraît se représenter l’amplitude en l’identifiant sur le dessin légendé ce que la définition ne semble pas lui permettre (N° TdP 5) :
N° TdP 4 A ’Un deux elle’
5 B ’L’amplitude est le déplacement plus ou moins grand de la partie vibrante de la source’ (lecture de la définition)
6 A ’Elle est à deux millimètres l’amplitude là’
7 B ’Ok’
8 A ’Je crois’
9 B ’Ah en fait cela sera ça (désignant l’amplitude sur le dessin légendé) ok et animation / d’accord’
Ainsi, le dessin légendé permet à l’élève B d’une part de visualiser ce qui correspond à la grandeur amplitude et d’autre part de l’identifier directement sur la représentation dynamique proposée pour réaliser la mesure. Par contre, la définition ’vague’60 de l’amplitude (en langage naturel) ne semble pas être déterminante dans cette construction mais pourrait ’l’amorcer’. Nous rencontrons un fonctionnement similaire pour les dyades 12 et 20.
La définition donnée est : L’amplitude est un déplacement plus ou moins grand de la partie vibrante de la source de son.