Diaporama projet de territoire A la médiathèque de Die Novembre 98

Présenté par un agent du district (néo-notabilisé)

1000 personnes en réunion publique comme ici à Luc, 250 dans une quinzaine de groupes de travail c’est une force pour analyser le Diois et l’imaginer pour demain. 5 thèmes abordés fréquemment dans les discussions ont été traité par des élus, des groupes de jeunes, des représentants du tissu associatif et socioprofessionnel, pendants 2 jours de débats à Fabrégas dans le Var.

L’agriculture notre deuxième thème.

Troisième thème : le tourisme

Le thème de l’accueil

Tous les groupes de travail ont abordé la question de l’accueil des habitants et des entreprises en générale, mais l’offre en logement est insuffisante, et même si elles sont aidées (OPAH) les rénovations sont chères pour le foncier bâti. La construction, très réglementée, est difficile. Il est dure de trouver un logement confortable, avec jardin et respectueux du cadre architecturale et naturel. Une 3ème OPAH actuellement à l’étude devrait permettre d’améliorer la situation, en augmentant des aides aux propriétaires bailleurs qui souhaitent rénover leur logement, et en mettant l’accent sur la création de logement avec atelier, qui permettent l’installation d’artisans ou commerçants dans les villages, à l’image de ST Nazaire le Désert.

Objectifs important de maintenir services et écoles.. d’accord, mais il faut veiller à avoir une part suffisante d’actifs, il faut donc aider au maintien des entreprises existantes en leur donnant les moyens d’évoluer, par un meilleur accès au conseil et à la formation. Il faut également favoriser le développement de nouvelles activités, à choisir avec les socio- professionnels en fonction de l’image que l’on veut donner du territoire: qualité des produits, respect de l’environnement.

Il faudra ensuite diffuser cette image à l’extérieur, en faisant la promotion du Diois (vs Pays de Die et des hautes vallées). Mais attention à ne pas trop renforcer Die au détriment des autres bourgs centre.

Dans tout les cas s’il est une chose à prendre en compte c’est le nombre de plus en plus grand de personnes qui souhaitent venir habiter à la campagne.

Nombre d’entre eux viennent et cherchent à développer une activité, [ ] et cherchent un lieu où il est possible de les accueillir. Une façon de bien prévoir et aider ces arrivées serait de créer des logements et ateliers relais dans lesquels les nouveaux venus pourraient prendre la mesure de ce qu’est la vie en zone rurale, tout en créant et testant leur activité.

Enfin un accueil bien réussi ne déprendra pas uniquement de la création de locaux et de logement mais aussi des services que nous aurons pu maintenir et de l’accueil que nous aurons su réserver aux nouveaux habitants, en leur ouvrant nos portes, en jetant des ponts entre des modes de vie qui peuvent être différents. Sans volonté et convivialité de notre part ils auront du mal à rester. Surtout s’ils ont des enfants. Mais ce n’est pas toujours faciles devenir vivre dans des secteurs où les collèges sont éloignés. Dans le Diois à la différence des villes, tous le monde n’a pas accès aux services , mêmes à des équipements sportifs, ou encore à la culture.

Nous sommes là au coeur de notre dernier sujet : vivre dans le Diois.

Le ciel n’est pas si tourmenté, et notre pays diois peut retrouver des couleurs inattendues, à la lumière du soleil qui n’appartient qu’à lui.

Fin

15 villages sont cités sur 52.

Les thème abordés sont ceux de Fabrégas :

patrimoine; agriculture; tourisme ; accueil de population et entreprise; vivre dans le Diois.

Récurrence de certains thème:

Thème du respect (respecter, respectueux, respect) : 11

Thème du développement (développement, développer) : 6

Thème de l’accueil (accueil, accueillir): 9

Thème de la qualité : 8

Thème de l’unité des ’diois’ (’tous le monde’ + associer à l’idée d’un enjeu, d’un domaine commun à tous) : 6

’Le Diois’ (comme pays) : 10 ; ’diois’ (comme adjectif) : 2 ; ’les diois’ (habitants du Diois) : 2

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Organismes domaine public Action proposé Type de communication
Université de Paris VII
Association 3ADL
enseignement Diplômés du supérieur, qui veulent travailler dans le dvpt local Annuaire prof des anciens
Animation : colloques, ..
Prestation de services : diagnostiques.
Dépliant cartonné :
Professionnalisme
Enjeux et mutations rapides des collectivité locales, qui deviennent des acteurs :
Nécessité des projets locaux et globaux en adéquation avec leur territoire.
Université de Paris VII
Josée de Félice (présidente du collectif )
Recherche
enseignement
Professionnels
Médias
universitaire
Interface entre monde
Médiatique et scientifique
Village – magazine
Le Calvez
Directrice collectif
Médias, édition Tout public
Ciblé sur les partant » porteur de projet
Concerne les « urbains » et les ruraux
→Voir nbre de tirage, capital
Méthodologie et information pour aider à l’installation à la campagne, notamment aide au projet « la campagne »
Exemplification des porteurs de projet qui ont réussi,
La campagne : mine de ressources
Très développement local
Support :
Pas de plaquette
Les produit à vendre : journaux
Demain
Martine Moléon
(à l’origine du collectif)
70 personnes
Médias Tout public »
Appartient à canal satellite
Information : émissions reportage, offres d’emploi, de formation, reprise, locaux
Une banque de donnée, à partir de la TV, ou d’internet
Opération « village pour demain » : 3 villages choisi et soutenu médiatiquement
Feuille rouge A4 : « tout ce qui peut changer votre vie demain est sur Demain » : chaîne de l’emploi, formation et initiatives :
Exemplification des porteurs de projet qui ont réussi,
Information sur aides, initiatives..
Campagne mine de ressources
L’acteur rural
(C.Legrand
Médias Tout public : urbain et rural
Ciblé sur l’appui à la création d’activité à la campagne
Centre de ressources documentaire,
Etablissement d’un projet personnalisé
« la campagne »
- une simple plaquette cartonnée, petit format
Organismes domaine public Action proposé Type de communication
CIVAM agricole Agriculteurs Agric durable
Formation-action pour les agric
Salon national annuel
Entretien de l’espace
Circuit de ferme en ferme
Manger bio à l’école
Une grande plaquette , papier glacé (double page A4)
Valorisation de l’action du CIVAM, et importance du mouvement, de son implantation
Fédé des Foyers ruraux Agricole
rural
Habitants des zones rurales Animation en milieu rural
Faire vivre et animer le milieu rural
Valorisation de l’action à travers les militants
CNASEA agricole Personnes voulant s’installer en agriculture : création ou reprise Aides à l’installation (financières) : DJA (capital) , prêts aux JA (investissement d’installation ) Triple volet A5
Description des aides, et conditions d’attribution.
CNASEA - ADASEA idem idem Liste des adresses
CNASEA Service de proximité , guichet unique pour la transmission et l’installation Le répertoire à l’installation
Organismes domaine public Action proposé Type de communication
Les boutiques de gestion Création d’entreprises Porteurs de projet Journal des boutiques : information
défi jeune, avance remboursable
Discours très marketting
Exemplarification des créateurs qui ont réussi
Essaimage : typologie
Les jeunes et la création d’entreprises :
Les boutiques de gestion Création d’entreprise créateurs Concours « talents 99 » parcours d’entreprise, parrainée par le Min. de la Jeunesse et des sport Présentation du concours : pour les créateurs ayant suivi le « bon parcours ».
Présentation des boutiques : 106 boutiques locales qui ont crées depuis 1979, 52 000 entreprises,
Axé sur la petite entreprises
APCE Création d’entreprise Créateurs et repreneurs Service minitel pour aide à la création
Site internet
Présentation des services
Et valorisation du site internet
APCE Création d’entreprise Créateur, transmetteurs, repreneurs Catalogue des ouvrages édité par l’APCE Revue bibliographique et tarifs
CIME
Crée en 93
CA : Psd :
Alphandéry (CNIAE)
Bureau : DRH de France Telecom
Nouvelle activité et emplois, dvpt écon et social Tout public : des salariés aux grandes entreprises - Observatoire permanents
Pour capitaliser les nouvelles expériences et lutter contre le chômage
ouvrages et rapports
prestataires auprès des grandes entreprises pour les impliquer dans le développement local (« bassins d’emploi) pour intérêt économique et social : « responsabilité sociales et locales »
espaces balisés en France
Grandes plaquettes en 3 volet
Description
79 partenaires : du collectifs, au groupe Danone : des entreprises, des collectivité, des ministères, des institutionnels de l’emploi, des banques, associations, médias
CIME
www.cime.asso.fr
contact pour le collectif :
Valérie Petit
01-55-31-90-75
Programme avec la Datar «nouveaux services»
Destination campagne :
500 personnes accueillis, soutient financier du CNASEA et de France télécom : pour urbain désireux de mener une « nouvelle vie », pour aide à la création , à trouver un territoire d’accueil.
Cime info, n°15 Avril 98
’promouvoir une vision positive de l’emploi 
Les grandes entreprise contribuent à pérenniser les nouveaux services
Organismes domaine public Action proposé Type de communication
Site de proximité du Diois Emploi en milieu rural DE, créateur, repreneurs, employeurs Guichet unique pour l’aide à l’emploi :
Ordre de classement :
1) Créateurs, repreneurs, entrepreneurs : appui au diagnostic et au projet
2) Pour les élus : appui au projets économiques
3) Employeurs : aide à l’embauche
4) DE : aide à la recherche
Plaquette papier glacé, même type que APCE
Très marketing
Le site est présenté comme « indépendant » / District est son financeur principal
Carte de la Drôme et du Diois
Présentation de l’activité
Présentation des partenaires : 12
Financeurs : 1er DRDD, avec l’appui de CEE, Etat, Région, CG
Site de proximité d’Amesud
Ardèche
Rosières
idem idem Ordre de classement
1) DE : Aide à la recherche d’emploi
2) Employeurs Aide à l’embauche
3) création et développement d’entreprises et d’associations
C’est le District qui est présenté comme porteurs de la structure
Plaquette cartonnée, jeune claire
Sans carte : 5 cantons, organigramme
communication plus « développementaliste »
« Nos atouts »
partenaire : non spécifié « Partenaires Emploi Formation et Développement économique
Site de proximité des Boutières
Ardèche
Ordre de classement 
Création et développement d’activités 
Embauche
Recherche d’emploi
Formation 
Papier simple, orange
Carte de la zone d’intervention : 3 cantons
partenaire pour la création : 3 consulaire, CG
partenaires pour l’emploi et formation : ANPE, ML, DDTEFP, CG, centres de formation, AIs

Nombre d’activités créées au total et code des secteurs d’activité

de 1996 à 1998

accueil et tourisme accueil 12
accueil tourisme 13
restauration 13
tourisme 11
Total accueil et tourisme 49
agriculture et entretien de l’espace Agriculture 48
entretien espace 7
Total agriculture et entretien de l’espace 55
artisanat et btp artisanat 4
Bois 17
btp 10
Total artisanat et btp 31
activité et services destinés aux populations extérieures artisanat d’art 6
commerce artisanat d’art 5
sport et loisir 21
Total activité et services destinés aux populations extérieures 32
activité intellectuelle artistique 10
conseil et cabinet 4
informatique 7
Total activité intellectuelle 21
activités, commerces et services destinés aux habitants insertion 7
pluriactivité 3
commerce 18
service particulier 26
Total activités, commerces et services destinés aux habitants 54
industrie et service aux entreprises industrie 4
service entreprise 11
transport 3
Total industrie et service aux entreprises 18
Total 520

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Traitement des fichiers CFPPA

Condition d’accès aux aides à l’installation :

Les candidats aux aides doivent être titulaires d’un diplôme au moins égal au bac professionnel ou au brevet de technicien agricole (BTA), complété par un stage de 6 mois hors de l’exploitation familiale (depuis 1995, le ’stagiaire 6 mois’ bénéficie d’une bourse). Cependant, les candidats nés avant le 1er janvier 1971 peuvent justifier de leur capacité professionnelle par la possession d’un diplôme d’un niveau équivalent au brevet d’études professionnelles agricoles (BEPA) et n’effectuent pas de stage de 6 mois.

Dans l’échantillon pris en compte deux formations sont concernées :

Au total : 81 personnes

Il s’agit d’une différence de niveaux mais surtout d’une différence de condition d’accès aux aides à l’installation agricole. En effet un décret mentionne l’obligation pour les personnes nées après le 01-01-71 d’atteindre le niveau IV, soit l’équivalent du BP REA pour obtenir les aides à l’installation, tandis que pour les personnes nées avant cette date, le niveau BEPA suffit. C’est ce qui explique qu’on retrouve parmi les personnes passées par le BEPA, une majorité de personnes nées avant 1971, et inversement, mais dans une moindre proportion pour la formation BP REA. Ainsi sur les 27 stagiaires passés par cette formation, 11 étaient nées avant 1971, alors que parmi les 68 passées en formation BEPA aucune n’était née après 1971.

Les personnes qui ne suivent une formation de niveau supérieur à l’obligation légale pour obtenir la dotation à l’installation ont toutes un parcours et un profil particuliers :

Parmi les personnes passées en BP REA alors qu’elles sont nées avant 1971 (et n’étaient donc pas obligées d’atteindre ce niveau pour prétendre à l’aide à l’installation) qui sont relativement nombreuses (11/ 27), sont toute d’origine extérieure à la Drôme et toute sauf une sont d’origine non agricole. Il est à noter également qu’elles étaient toutes demandeurs d’emploi avant d’entrée en formation, alors que pour les autres, on trouve deux profils : 6 étaient demandeurs d’emploi et 10 étaient aide familial.

Catégorie des professions

(à partir des fichiers CFPPA et de la nomenclature INSEE)

Aide familial

Ouvrier agricole : Berger - saisonnier - salarié agricole

CEA : conjointe exploitant

CPIS : Cadres et profession intellectuelle supérieur: architecte/ salarié architecte / dessinateur industriel/ sculpteur

Employé : employée de service hôpital et / centre de vacance/ serveuse de bar / aide ménagère/ Cuisinier fonctionnaire hôpital / employée PTT

Profession intermédiaire : Contractuel Education nationale (Greta)/ salariée éducatrice/ éducateur en sport/ éducatrice spécialisée/ indépendante location de chien de traîneaux/ salariée éducation nationale/ salarié commerciale/ secrétaire/

Ouvrier : hors agriculture

DE : Demandeur d’emploi

NR : Non renseigné

Catégorie devenir

Faisant l’hypothèse que les stagiaires passés par ce type de formation étaient dans une démarche d’installation, nous avons construit plusieurs statut à la sortis de la formation.

IDJA : Installé avec la DJA 

ISDJA : Installé sans DJA

IENCO : Installation en cours, lorsque les démarche sont engagé et qu’il ne reste plus que le stage de 6 mois à faire

IECHEC Nouveau statut hors de l’activité agricole 

STATT : Statut d’attente, correspond à des personnes ayant repris leur activité agricole sans installation (aide familial, saisonnier). 

RASHAGRI : Reprise de l’ancien statut hors agricole

DE : chômage, travail au noir, RMI.

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Compte rendu de la journée installation

A Valdrôme - le 13 novembre 98

Organisé par le CFPPA, le District, et le JAD

Une cinquantaine de participants

Présentation par Monsieur Terrot,

L’histoire du Diois: (diapositives) – par monsieur Terrot

On vous présentera ensuite le projet de GFA territorial avec pourquoi pas système de souscription.

Annick B. installée hors cadre familiale sans DJA à B. (Haut Diois) en plante aromatique et médicinale. Elle vit en dessous du Revenu exigé et cotise à la MSA mais sans couverture ni subvention. Elle reçoit l’aide aux entreprise rural innovantes de la Région, mais le ERI est un remboursement à hauteur de 50% du matériel acheté ce qui suppose d’avoir de l’argent à avancer.

Catherine R. (associé de Monsieur Bernard) installée en 94 avec la DJA, arrivée à B. en 83. elle a commencé par travailler sur 2 exploitations pendant 6 ans (parcours d’initiation et d’intégration). Puis elle a travaillé 4 ans en GAEC avec une associé néo-rurale.

Philippe W.: installé en mais 98 à Miscons. N’est dans le Diois que depuis 1 an et demi, arrivé sans connaître personne.

Expérience de cédants potentiels.

Sur les trois agriculteurs ’cédants’, deux vont transmettre à leur fils, un seul n’a pas de succeceurs.

Un agriculteur de Menglon, 55 ans : cherchant repreneur mais ne trouvant pas (porcherie à remettre au normes ou à transformer) :

Monsieur Ora (agriculteur à Trechenu), installé depuis 12 ans, en cadre Familial, caprin, conseiller municipal.

Monsieur Gauthier (figure du militant du local au global):

Le nerf de la guerre ça reste le foncier. Or la mentalité paysanne tire vers l’agrandissement . Dans la viti surtout, où je suis installé depuis 18 ans, et j’ai préféré installer un jeune à côté de chez moi plutôt que de m’agrandir, ce qui permet de se prêter du matériel’

Après midi: état des lieux et présentation du projet de couveuse agricole

Introduction de Monsieur Terrot:

Etat des lieux: Monsieur Pochard

’L’Institut d’élevage et l’INRA soulignent l’extrême diversité des exploitations.

Recensement (DDA) sur 380 exploitations:

La culture spécialisée c’est 30 exploitations et 620 ha. C’est important à noter pour l’occupation de l’espace: ça fait vivre du monde mais ne permet pas forcément d’occuper le territoire.

Et ce qui est important aussi c’est la diminution du nombres d’éleveurs correspondant à une concentration des exploitations et agrandissement.

Or l’agrandissement, l’institut de l’élevage à montré que cela interdisait l’installation de nouveaux.

Le 1 er problème lié à l’agrandissement en zone de montagne, c’est le besoin important des surfaces de base pour ce constituer des stock de fourrage pour passer l’hiver. Les éleveurs ont donc tendance pour augmenter leur production à reprendre les surface de base des cédants, ils ne reprennent que ces surfaces, mais le reste devient inutilisable pour les nouveaux. Ils laissent ainsi de côté les bon parcours et encore plus les mauvais: d’où une avancée de la friche. Les dernières surfaces de base restantes sont trop petites ou trop morcelées pour permettre une installation, sauf à aller sur une exploitation hors sol ou une exploitation hors bâtiment: mais là ça suppose des investissement très lourds.

Le 2ème problème c’est l’utilisation différenciée de ces surfacee de base selon les types d’exploitation.

A Luc ou Miscon, des éleveurs installés depuis plusieurs génération, ont une bonne surface de base, et des parcours suffisants. A l’inverse les derniers arrivés se trouvent sur des surfaces trop étriquées. Donc ils doivent gérer de façon très pointu leur parcours: ceux-là sont souvent très pointus au niveau technique en élevage. Souvent ces derniers installés qui vouaient s’installer en ovin, n’ont pas pu pour cause de manque de surface, et se sont donc tournés vers le caprins en hors sol, et de plus en plus.

Si l’on reprend la carte des surfaces potentiellement utilisable: quand on va voir les éleveurs de ces surfaces (en fond de vallées, landes, et plateau) toutes ses surfaces sont revendiquées. Mais quand on fait le croisement de l’avancée de la friche entre 83-92: on a perdu le 1/4 de la surface qui était utilisée. Ça veut dire qu’on a plus suffisamment de bêtes pour maîtriser l’utilisation de ces surfaces en agricole. Si on veut les réutiliser il faudra les recapitaliser, et passer un broyeur c’est 7000 frs à l’ha. Donc c’est pas à la portée de tout le monde. Donc on perd un patrimoine qui peut permettre d’installer des gens, et certains systèmes font que ce patrimoine se perd, parce que on a des blocages : on est installé sur un minimum de surface et on ne permet pas au voisin de s’installer.

Dernier point tirée de l’étude de l’INRA: les dernières installations aidées

De 90 à 96: il y a eu 68 installations avec DJA, et autant de non aidées.

Les tendances : 47 locaux, ça veux dire qu’on a quand même une 20 d’extérieures qui viennent s’installer. Donc par rapport à l’ouverture et la fonction d’accueil du pays c’est pas insignifiant; sur l’Eyrieux c’est moins. Et sur le Diois: il y a beaucoup de diversification

Par ailleurs 37 se sont faite en Cadre Familiale, et 6 autres qui se font avec des personnes connues : d’où l’importance d’être connu et de montrer pattes blanches pour pouvoir s’installer. Il n’est plus nécessaire d’être de la famille, mais il est encore nécessaire d’être reconnu et connu.

Enfin il faut ajouter que sur les 52 communes du Diois, 10 n’ont plus qu’un seul agriculteur. C’est souvent des systèmes d’exploitation de ’cueillette’ où c’est une seule personne âgée 55 ans qui ne mobilise qu’1/4 de sa surface de base et qui dit j’occupe mes parcours.

Donc par rapport à ça on retrouve l’importance de travailler sur les questions d’accueil.

Monsieur Terrot:

On a vu aussi que le foncier étaient de plus en plus cher ce qui freine l’installation. Il faut peut-être se tournée vers la solution de la location. Mais il y a le problème de la faiblesse des retraites qui incite les cédants à vendre au meilleur prix: donc il faut trouver des formules pour que le foncier soit racheter pas par les jeunes mais par d’autres structures ou association.

Dans le Diois en 4 ans au moins 5 communes ont monté des AFP pour installer des jeunes: VAL Malarel, Aucelons, Valdrôme, Trechenu, ce qui passe par une mobilisation des propriétaires.

Mais il faut aussi que ces installations ce fassent de manière équilibré : c’est à dire qu’on ne remettent pas ces exploitation clé en main parce que c’est toujours rageant pour ceux qui en ont bavé pendant 20 ans. C’est à dire que la personne qui arrive avec des billes personnelles.

Le JAD est un élément très important de cet accueil. Il a donné la preuve de son fonctionnement : un réseau en proximité qui connaît le fonctionnement intime du pays, et sait à l’avance ce qui va se libérer, comment ça va se libérer et comment il faut prendre le cédant. C’est une relation de proximité qui n’a rien à voir avec une relation administrative départemental, de la même façon que le CDJA fait aussi son travail.

Il faut mettre aussi au courant les maires et pas seulement les cédants et candidat. Ça peut se faire à travers le DRDD sur les candidatures, surtout sur les exploitations qui ne sont pas trop gloutonnes de surface, comme on a vu ce matin à travers les projets de création : les élevages caprin, et la pluri-activité.

Je donne maintenant la parole au débat en priorité aux jeunes.

Débat

Monsieur O. (fils d’agriculteurs, successeurs sur sont exploitation)

Dans les communes où il reste plus qu’une exploitation c’est que ya quand même un problème aussi : c’est pas envisageable d’en réinstaller d’autre.

Monsieur Gauthier (membre de la Confédération paysanne, figure du militant):

Présentation de la couveuse par Madame Valériale :

La couveuse, le but de la présentation c’est que les jeunes nous disent ce qu’ils en pensent. Le projet c’est construit en 3 phases:

Il a été travaillé par Jérome Deconinck, stagiaire à l’ISARA, qui a fait une étude sur création d’activité agri-rural dans le Diois et sur le site de proximité des Boutières.

Les résultat de l’étude menée sur une 50 d’expérience de gens qui s’installent en agri-ruralité sur les deux sites montrent que :

La pluriactivité pose le problème du statut de ces personnes.

Sur les deux territoires : on a de plus en plus de projets agri-ruraux qui sont obligé de travailler à l’extérieur

Les motivations de ces porteurs de projets ce sont : créer leur emploi ; avoir un travail à proximité de leur exploitation ; être indépendant; une passion qui veulent valoriser à partir des ressources locales ; la recherche qualité de vie:

On a définit ça plus comme un projet de choix de vie, que comme un projet professionnel au départ.

Les besoins qu’ils rencontrent c’est : trouver un lieu, un formation, un statut et des financements. Et s’installer progressivement: de toute façon on est un peu obligé. Il faut avoir une connaissance du terrain et des ressources locale, comme on l’a vu, ya beaucoup de gens de l’extérieur: il leur faut donc se familiariser avec les ressources et les gens et voir la mentalité

Ce qu’ils recherchent c’est un statut qui leur permettent une reconnaissance sociale, une montée en charge progressive et garder un travail à temps partiel, d’avoir le droit à l’erreur, de régler les problème technique peu à peu, de tester ses motivation au fur et à mesure et d’éviter les lourdeurs.

Donc la pré-installation répond bien à ces besoins. Ça permet de tester, de transmettre, d’être reconnu socialement ce qui est très important: ce qui passe par la reconnaissance auprès d’agriculteurs déjà installés qui seront leur relais auprès de la profession et de la population.

Le projet d’un couveuse agri-rurale sur le Diois avec pour but de faciliter l’installation de la personne.

Mise à disposition des moyens de production pour le candidat qu’on va pas l’appeler stagiaire ou porteurs de projet indéfiniment. La personne va tester son projet, vérifier sa viabilité économique, régler les problèmes technique et commerciale. Ça permet l’intégration du porteurs, et de le crédibiliser auprès des banques.

Il y aurait 3 phases de mise en place:

Il faut donc trouver un lieu pour cette couveuse, qui doit être central pour que le permanent puisse avoir des contacts facile avec les candidats, avec la population ect.

Deuxièmement il faut avoir un permanent pour des contacts facile avec la population. Il serait le producteur principal sur la couveuse et serait autonome des productions des porteurs de projet: ça serait deux projets à part.

Les critère de sélection seraient les suivant :

Le type d’activité sur la couveuse serait plutôt du petit élevage, ou petite culture, avec de l’artisanat avec de l’accueil et de la transformation, pour qu’il y ait un éventail assez large d’activité qui soit portés par les porteurs de projets.

Les objectifs du montage du projet :

Monsieur Arténa : présentation du GFA:

Un tel projet suppose un attrait local, une motivation des propriétaire de fonciers bâti et non.

Débat

Cet aprés midi a montré d’abord qu’il y a un attachement à cette profession de la terre que vous avez tous parce que vous êtes de tradition agricole ou que vous avez envie de vous installer dans un métier où il faut avoir la passion. Mais ça montre aussi que c’est une région où c’est difficile de discuter très sainement; ou simplement parce que il ya des différences importantes. C’est sur que d’être agriculteur à Valdrôme ou dans la vallée de Crest, c’est sur que c’est différent. Enfin Crest n’est plus dans le Diois, mais même à Die jusqu’à Saillans on peut avoir des conditions de vie très différentes. Ensuite il existe une réglementation, en France c’est vrai qu’elle est contraignante. Je peux essayer dans certaines circonstances de trouver les moyens de faire en sorte que cette réglementation ne soit pas des bâtons dans les roues et c’est vrai que souvent elle est vécue comme ça.

L’idée de couveuse est très intéressante. Il peut être contraignant d’entrer dans ce genre de structure mais permet de monter des dossiers qui ont toutes les chance de passer parce qu’ils seront bien montés, ensuite ça permet de mettre en valeur son savoir-faire pour des gens qui souvent ne sont pas des intellectuels et que le papier embêtent, mais malheureusement on est dan un monde et on est obligé parce que l’administration est ainsi faite, les banques, la MSA, nécessité d’être au normes. Par rapport à l’idée de GFA, je me demandais quel serait la rémunération du porteur de part. Je me disais c’est un peu comme une SA dans le domaine de l’agriculture, chacun est propriétaire à hauteur de sa part