La veille technologique regroupe les activités d’organisation, de collecte, d’analyse, de diffusion et d’exploitation des informations techniques utiles à la sauvegarde et à la croissance des entreprises, alors que la veille concurrentielle étudie les stratégies et avantages compétitifs des concurrents. Toutes deux ont pour vocation la collecte d’informations relatives à l’environnement économique de la firme afin :
de détecter les opportunités ultérieures,
de réduire l’incertitude quant à la date de l’innovation et l’identité du vainqueur.
Plus ces activités de veilles sont efficaces, plus l’information concernant la technologie et les activités des concurrents est totale.
Dans ce cas, les activités de veilles technologique et concurrentielle deviennent un enjeu majeur. En effet, détenir une information parfaite et complète peut conduire les firmes à opter pour la décision irréversible ; ce qui inverse l’effet irréversibilité. Ce résultat est-il toujours valide si l’arrivée d’information est endogène ?
Si la firme en place en situation de monopole sur le premier bien innove, son profit est celui de monopole sur l’ensemble des deux marchés. Son prix de vente tient compte de la substituabilité entre les biens.