1.1.1 Les hypothèses du modèle

La contrefaçon a pour effet de diminuer fortement les recettes d’exploitation courantes Rt(T) en raison de l’annulation de commandes, des invendus, des pertes évaluées en termes de chiffre d’affaires et/ou de parts de marché104. Ce manque à gagner est estimé à (1-α) avec α∈[0 ;1]. L’expression des rendements, une fois l’acte de contrefaçon réalisé, est :

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Le maintien en vigueur de la protection est conditionné par l’acquittement des taxes de renouvellement Ct(T) admettant pour expression105 :

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Les frais de dépôt sont désignés par F. La valeur privée du brevet est égale au profit courant d’exploitation. Il est alors possible d’en déduire les nouvelles décisions de renouvellement.

Notes
104.

Par exemple, Perrier SA implantée au Cheyland en Ardèche a déposé en 1990 un brevet en France portant sur un système de pince de manipulation de bouteilles. En 1992, une entreprise italienne a mis sur le marché un produit similaire. La société française estime sa perte commerciale à plusieurs millions de francs.

105.

Il s’agit de la fonction de coût définie dans le chapitre premier.