1.2.5 Les «roches valaisannes»

Le groupe proposé sous le terme d’attente de «roches valaisannes» rend compte de l’existence d’une ou de plusieurs roches proches que nous avons mises en évidence par examen à l’oeil nu dans une seule région, le Valais (d’où le terme employé). Ce sont des roches de grain majoritairement très fin, avec dans un quart des cas une texture fibreuse plus ou moins développée. Les couleurs dominantes sont dans les tons vert clair, parfois vert-blanc à gris, parfois vert sombre avec souvent des variations de teinte sur la même pièce, d’aspect souvent gras et terne. En l’absence de toute analyse de laboratoire, il est impossible de déterminer précisément les roches en présence, mais leurs caractères macroscopiques diffèrent notablement des pyroxénites et des métabasites connues par ailleurs dans l’outillage poli. Certaines pièces ont des aspects assez proches des roches ultrabasiques décrites plus haut ou des néphrites (composées de trémolite) qui peuvent être associées aux serpentinites. De ce fait, nous serions tenté, à titre d’hypothèse, de les rapprocher des ultrabasites.

D’après les critères macroscopiques, il est probable que les roches constituant les «roches valaisannes» appartiennent aux séquences basiques ou ultrabasiques alpines. Comme la répartition des objets concernés est limitée au Valais, leur origine doit être recherchée dans les massifs métamorphiques de cette région, et/ou dans les dépôts morainiques et fluviaux qui en découlent (haut bassin du Rhône).