2.6 Les métabasites épi- et mésozonales

Deux zones de présence apparaissent (carte 15C et D). D’une part, dans le bassin de l’Ardèche, avec le site de Baume-de-Ronze à Orgnac (n° 221-1, canton de Vallon-Pont-d’Arc) et dans la basse vallée de l’Ardèche (Ricq-de Bouard 1996, p. 40 ; Ricq-de Bouard, Deiss et Prud’homme 1998, p. 49) où il s’agit de productions en amphibolites d’origine locale, utilisant des roches issues des affleurements du Massif Central. L’exemplaire identifié dans le Diois pourrait leur être rattaché et constituerait alors un cas isolé de diffusion en rive gauche du Rhône. Un second secteur de présence est constitué par la rive sud du Léman, les environs du lac d’Annecy et le Bugey, où les métabasites épi- et mésozonales demeurent discrètes. Dans ce cas, des origines régionales sont les plus probables, à rechercher soit dans les massifs cristallins externes, soit dans les dépôts secondaires qui en découlent. L’exemplaire isolé du site des Balmes à Sollières (n° 547-1, canton de Lanslebourg) pourrait être rattaché à cet ensemble, car les lames polies analysées dans le Piémont proche n’en ont pas livré.

Rappelons que les métabasites épi- et mésozonales, difficiles à identifier à l’oeil, peuvent être présentes dans le cortège des indéterminés. Les répartitions proposées ici ne doivent donc être retenues que dans leur valeur positive : leur absence de nombreuses régions est peut-être due à des carences d’analyse pétrographique, mais quoi qu’il en soit, elles ne peuvent être que faiblement représentées.