Le sciage est fréquent pour les roches «valaisannes», près de 40 % (fig. 9). Il concerne toutes les catégories d’objets. Près de 50 % des éclats travaillés conservent une trace de sciage116. Près de 25 % des lames polies sur éclat ont des stigmates de sciage117. Près de la moitié des lames polies sur bloc conservent des traces de sciage, qui sont plus nombreuses et de positions plus diverses118. Une dernière pièce exceptionnelle par ses dimensions doit être décrite. Elle provient de Chamoson et mesure 35,6 cm de long pour 5,5 cm de large et 3,6 cm d’épaisseur maximale (n° 807 ; pl. 145). D’un allongement inégalé (6,5), elle est de section et de forme rectangulaire, morphologie acquise par sciage : le côté C présente encore deux traces longitudinales (dont une conservée sur 32 cm de long) partant chacune d’une face, séparées par une zone fracturée d’un centimètre de large environ. La face A porte une trace de sciage effectué à partir du côté C. Le côté D et la face B n’ont pas de traces mais la forme identique rend le sciage possible. Les surfaces ont ensuite été fortement polies, tandis que le sommet, brut de débitage, a été à peine adouci par polissage des parties saillantes.
4 cas sur un côté, 2 cas sur les 2 côtés, 3 cas indéterminés et un cas à 3 traces dont 2 sur une même face. Une ébauche conserve 2 traces sur un côté.
2 cas sur un côté, un cas sur les 2 côtés, un cas avec 2 traces sur le même côté et un cas seulement avec une trace sur une face.
2 cas avec une trace sur un côté, un avec 2 traces sur un côté, 2 avec une trace sur un côté et une face (dont une double trace), une avec une trace sur les deux côtés et une face, 2 avec une trace sur un côté et sur 2 faces (dont une double trace) et 2 avec une trace sur une face.