Annexe 2
Corpus des sites néolithiques et des découvertes isolées

L’annexe 2 correspond au corpus des sites néolithiques recelant des objets intéressant notre étude, ainsi que les découvertes isolées, c’est-à-dire hors site néolithique avéré (carte 8). Il s’agit du corpus des découvertes sur lesquelles nous avons pu obtenir des informations. Il ne prétend pas à être exhaustif et doit donc être considéré comme un état des lieux des connaissances (cf. annexe 1). L’inventaire a été constitué par enquête bibliographique et/ou étude de visu des objets. Il est présenté par pays (France, Italie puis Suisse) puis par département (pour la France), par province (pour l’Italie) et par canton (pour la Suisse), et ne couvre que la zone d’étude proprement dite, correspondant (dans l’ordre de présentation)

• pour la France, aux départements de la Drôme (ainsi que l’enclave de Valréas, rattachée au département du Vaucluse ; séries 000 et 100), de l’Ardèche (série 200), des Hautes-Alpes (série 300), de l’Isère et de la partie du département du Rhône située en rive gauche du fleuve (série 400), de la Savoie (série 500), de la Haute-Savoie (série 600) et de l’Ain (série 700),

• pour la Suisse, à la rive méridionale du lac Léman (canton de Genève) et au Valais (canton du Valais ; série 800),

• pour l’Italie, au val d’Aoste et aux vallées alpines du Piémont (série 900).

Dans chaque partie, sites et découvertes isolées sont présentés dans l’ordre alphabétique des communes, avec renvoi pour les noms de lieux-dits et les noms d’usage. Chaque commune a un numéro d’ordre (ex. : 215) ; pour chacune, les découvertes isolées sans contexte sont placées sous la rubrique -0 (ex. : 215-0), puis les différents sites reçoivent un numéro d’ordre de 1 à n (ex. : 215-1, 215-2, etc.). Quand seules des découvertes isolées sont connues sur la commune, le numéro d’ordre communal est appliqué à celles-ci par souci de simplification. L’annexe ne prend pas en compte les sites de la zone de comparaison appelés en référence bibliographique dans le texte.

Chaque notice de site présente les données essentielles sur le lieu et ses occupations néolithiques. Dans le cadre de ce travail, il n’était pas possible d’établir pour chaque site une fiche développée, disproportionnée avec les buts poursuivis. La présentation est donc volontairement abrégée et simplifiée, mais les références bibliographiques permettent un retour aux sources. Les informations sont regroupées en six rubriques :

• nom de la commune : nom du site et/ou du lieu-dit (pour les sites français, nom du canton), et renvoi aux planches d’objets dessinés dans ce travail, le cas échéant.

• Entité géographique, sous-entité, le cas échéant (cartes 3 et 4) ; altitude, arrondie à la dizaine de mètres ; type d’implantation (plein-air littoral, palustre ou terrestre, abri-sous-roche ou -sous-bloc, grotte, hypogée, indéterminé) ; mode d’occupation (habitat, lieu de stockage, grotte-bergerie, site funéraire, dépôt, indéterminé).

• Bref descriptif géographique et géomorphologique.

• Historique des recherches, résumé des connaissances concernant le Néolithique.

• Inventaire, lieux de conservation et références (quand ils sont connus) des objets intéressant notre étude : lames de hache polies pleines, lames polies perforées (bipennes et haches-marteaux), bracelets et anneaux-disques, armatures de flèche polies, sphéroïdes et disques perforés, billes, gaines en bois de cerf (destinées à emmancher les lames de hache ; les manches d’outils sont exclus), polissoirs ; ainsi que les pièces techniques associées, telles que ébauches, éclats et percutants divers. Sauf indication contraire, toutes les lames polies et fragments sont en roches tenaces métamorphiques d’origine géographique alpine. Les numéros d’inventaire sont ceux des musées, sauf dans deux cas : les objets de la collection Plat-Vésignié conservés à l’Institut de Paléontologie Humaine du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris (annexe 1) portent un numéro ancien, probablement écrit par Vésignié, mais qui ne permet pas un inventaire précis puisque nous avons retrouvé le même numéro sur plusieurs objets ; ils ne sont donc pas indiqués. Exception inverse, la collection privée de Florian Vallentin n’est pas inventoriée, et la provenance des objets est portée sur une étiquette, qui pour un certain nombre d’entre eux, s’est décollée. Nous avons donc effectué notre propre numérotation qui ne prend en compte que les objets ayant conservé leur étiquette. Des différences d’effectifs insolubles apparaissent de ce fait entre l’inventaire publié par Vallentin en 1878, où il donne des effectifs communaux pour sa propre collection, et le nôtre, puisque une partie des objets a perdu son indication de provenance.

• Bibliographie : sont indiquées les références utilisées pour établir la notice. Il s’agit soit des publications originelles ou monographiques, soit des articles d’analyse écrits par les personnes ayant travaillé sur le site ou effectué une synthèse des connaissance sur une région ou un thème donnés. Nous avons notamment tiré parti de travaux basés sur des dépouillements documentaires importants, presque tous inédits, sur lesquels nous nous appuyons avec l’accord de leurs auteurs. Il s’agit, pour l’ensemble de la région Rhône-Alpes, de la thèse d’Alain Beeching (1980) ; pour le département de l’Isère, de la thèse d’Aimé Bocquet, publiée en 1969 ; pour le sud du département de la Drôme (Baronnies), de la maîtrise d’Anne-Claude Pahin (1985) ; pour le département de la Savoie, de la maîtrise de Pierre-Jérôme Rey (1999) ; pour le Valais, de l’inventaire inédit réalisé par Karoline Müller en 1994 au Département d’Anthropologie de l’Université de Genève ; mentionnons également les mémoires de maîtrise de Dimitri Lombard pour le département des Hautes-Alpes (Lombard 1996, 1999) et d’Alexandre Morin pour les cantons de Dieulefit et de Bourdeaux dans la Drôme (Morin 1997). Les notices administratives de fouilles et de découvertes publiées pour l’information de la communauté archéologique ne sont prises en compte que lorsqu’il s’agit de la seule publication disponible à notre connaissance. Il s’agit, pour la France, des notices des revues Gallia, puis Gallia Préhistoire, puis Gallia Informations, rédigées par les Directeurs des Antiquités puis les Conservateurs de l’Archéologie ; pour le Piémont, des notices publiées dans le Quaderni della Soprintendenza Archeologica del Piemonte (Torino) ; pour la Suisse, celles publiées dans l’Annuaire de la Société suisse de Préhistoire et d’Archéologie et dans Stöckli, Niffeler et Gross-Klee éd. 1995, rédigées par les responsables de fouilles. Un principe identique a été adopté pour les rapports de fouille inédits, utilisés avec l’accord de leurs auteurs. La mention Inventaire British M. désigne l’inventaire manuscrit du British Museum de Londres, que M. G. Varndell, Conservateur, nous a communiqué en 1999. L’indication Beeching, notes de travail correspond aux observations d’A. Beeching effectuées lors d’études de collections, mises de bonne grâce à notre disposition. Quand ces analyses ont été utilisées dans des publications, celles-ci sont données en référence.

Les informations présentées ne sont pas toujours vérifiables. Certaines sont donc à prendre avec prudence et sont indiquées comme telles. Les cas litigieux et les points de vue divergents entre auteurs sont dûment mentionnés.

Les principes de présentation des découvertes isolées sans contexte connu sont identiques. Mais, s’agissant de découvertes hors sites néolithiques, les notices sont plus réduites. Elles comprennent trois rubriques :

• nom de la commune : le cas échéant, lieu-dit (pour les sites français, nom du canton),

• entité géographique (cartes 3 et 4), sous-entité, le cas échéant,

• inventaire et références des objets intéressant cette étude, classés par lieux de conservation, avec renvoi bibliographique direct. Les principes de citation bibliographique sont identiques à ceux des sites.

Les rares cas de découvertes isolées bien documentées sont présentés selon le plan adopté pour les sites.