a) Nouvelles technologies, Internet : incidences pratiques.

Précisons avant toute chose de quels acteurs il sera ici question. Compte tenu de nos choix méthodologiques (travail à partir d’articles et non enquête de terrain), la parole des journalistes aura le plus de place dans ce travail pour deux raisons majeures. La première tient au fait qu’ils sont les auteurs des écrits que nous interrogeons ; la deuxième est liée au rôle central dévolu aux journalistes dans la plupart des esprits (ceux des journalistes eux-mêmes comme ceux de leurs récepteurs/lecteurs) parce qu’ils constituent la partie émergée de l’iceberg dès lors que sont convoqués les termes de média et d’information. Force est de constater que les ouvriers, les techniciens de fabrication (photocomposeurs, monteurs, photograveurs, imprimeurs, etc...) n’apparaissent que très rarement et ne s’expriment jamais dans les articles de la presse grand public comme dans ceux de la presse professionnelle. Ces catégories professionnelles seront donc moins représentées dans notre travail. Quant aux patrons, ils le seront au travers de publications qui leur sont destinées, revues professionnelles dont les colonnes sont réservées à quelques experts censés produire des analyses « pointues », débouchant sur des préconisations opérationnelles pour leur lectorat, majoritairement constitué de dirigeants.