Les personnages secondaires dans La Femme à venir

Nom et liens avec l’héroïne Principales caractéristiques
Père, représentant assurance, peintre amateur Personnage peu défini
Mère, lectrice de manuscrits, écrivain amateur (non publié)
Guillaume, un ami du couple, professeur de piano Individu secret, taciturne, mélancolique, il vient de Russie et a pour tâche de s’occuper d’Albe enfant. Il la garde, et lui raconte des histoires toujours tristes, ce que la fillette apprécie fortement. Il gagne sa vie en donnant des leçons particulières de piano. On connaît peu de choses de sa vie sentimentale. Il semble avoir quelques maîtresses, mais reste célibataire. Il se suicide.
Le professeur de français d’Albe C’est un homme assez âgé et marié, au moment où la jeune fille, lycéenne, fait sa connaissance. Ses goûts littéraires le portent à aimer Montaigne, goût qu’il transmettra à Albe. C’est par un curieux concours de circonstance qu’il est venu à enseigner le français. Jeune, il était chef d’une bande de brigands qui dévalisait et pillait les maisons alentour. Un soir, alors qu’il commettait avec son équipe un larcin, il fait une ’rencontre’ avec celui qu’il est en train de voler : il s’agit d’un vieux juge à la retraite, féru lecteur. Le jeune brigand et le vieux juge deviennent amis, et le goût des belles lettres est transmis au futur professeur, qui devient le lecteur du juge malvoyant. A la mort de son mentor, le jeune ex-délinquant s’oriente vers la prêtrise, tâche qu’il exercera quelques années, avant de bifurquer vers le professorat de français et de se marier. Au cours du roman, il devient l’amant d’Albe le temps d’un été. Une attaque cérébrale subite lui fait terminer ses jours dans un état mental très régressif.
Antonin C’est un petit garçon qui habite dans le même immeuble qu’Albe au moment où elle entame ses études universitaires. Il est né d’une mère qui travaillait à la Poste d’un petit village, et d’un père saltimbanque. Ses parents n’ont été amants qu’une brève période. La mère d’Antonin attend seule son enfant. Il naît sur le bord d’une route, au moment où sa mère meurt de froid, alors qu’elle tentait de se rendre à l’hôpital. La grand-mère d’Antonin le recueille et l’élève. C’est une vieille femme, folle, qui parfois ne reconnaît plus son petit fils. Albe et lui vont devenir, malgré la différence d’âge, de très bons amis.
Un petit homme triste, caissier principal d’une banque, amant occasionnel d’Albe Le lecteur ne saura rien du nom de ce caissier principal d’une banque. Il est marié, et va devenir un temps l’amant sans couleur d’Albe. Sa vie semble ennuyeuse et monotone : il part en vacances aux Seychelles tous les ans avec sa femme, et ils n’ont pas encore d’enfants. Albe le quittera brutalement, sans un mot d’explication, et il disparaît du récit.
Lise, 50 ans, tenancière de café, amie d’Albe C’est une femme d’une cinquantaine d’année, atteinte d’un cancer, et qui meurt avant la fin du roman. Le lecteur apprend l’histoire de sa vie : elle a été mariée avec un architecte qui la trompait, ils ont eu une petite fille qui s’est mise à faire des fugues. Un jour, elle a quitté son mari, a pris un emploi de secrétaire, puis a acheté un café pour en devenir la tenancière.
Un homme (l’Amant), environ trente ans, de profession indéfinissable, vivant de petits emplois Entre lui et Albe, c’est le coup de foudre, suivi d’une aventure brève et passionnée, trois jours d’amour dans une chambre d’hôtel. Il la quitte d’une façon brusque et imprévisible à l’issue de ces quelques jours, non sans lui laisser une lettre expliquant son geste et la clé d’un moulin à vent dans lequel Albe devra se rendre quand elle sera ’prête’ à le revoir. Le roman s’achève d’ailleurs sur l’image d’une jeune amoureuse, cherchant sereinement le moulin auquel la clé correspond.