1.3.4.3. Les pensées non pertinentes

Les pensées rapportées par les sujets sont évaluées selon (a) leur caractère facilitant ou gênant pour l’exécution de la tâche, (b) leur fréquence et (c) leur intensité (Seibert et Ellis, 1991b). Le critère (a) permet de distinguer les pensées pertinentes (ex : « ‘je dois me concentrer » ; « c’est plus facile lorsqu’il y a quatre consonnes’ ») des pensées non pertinentes (ex : « ‘Je n’y arriverai jamais’ » ; « J’ai l’esprit confus »). Pour chaque sujet, la proportion de pensées non pertinentes est calculée comme suit :

Pour améliorer la sensibilité de la mesure, la fréquence d’apparition et l’intensité de chaque pensée sont intégrées dans le calcul de proportion. La valeur de la fréquence d’apparition de chaque pensée est arbitrairement multipliée par la valeur de son intensité. Ce produit offre un indice de poids pour chaque pensée rapportée. La proportion du poids des pensées non pertinentes est alors calculée en divisant le poids moyen des pensées non pertinentes par le poids moyen des pensées rapportées en fin d’expérience (Seibert & Ellis, 1991b).