2.2. Quelques conséquences économiques de la dissonance cognitive

On a vu, au cours de la précédente section, que la théorie de la dissonance cognitive paraît, à bien des égards, offrir une image condensée de ce rapport biaisé à l’information que le décideur semble communément entretenir. Peut-être est-ce pourquoi cette théorie a su attirer l’attention de bien des auteurs de sensibilité comportementaliste. Parmi ces applications de la théorie à la sphère des problématiques économiques, on retient ici d’examiner, dans un premier temps, la contribution de Akerlof & Dickens [1982], avant de nous pencher, dans un second temps, sur le propos de Kaish [1986].352

Notes
352.

Hirschman [1965], Maital [1982], Etzioni [1986], Gilad et al. [1987], Earl [1993] ou encore Rabin [1994] recèlent diverses autres applications économiques de la théorie.