Université Lumière - Lyon 2
Département des Sciences du langage
Groupe de recherche sur les interactions communicatives
Le Conseil municipal
Une analyse du discours en interaction dans un polylogue institutionnel
Thèse de doctorat en Sciences du langage
sous la direction de Catherine Kerbrat-Orecchioni
soutenue le 17 décembre 2001
Composition du jury :
Christian Plantin, CNRS – UMR 5612
Robert Vion, Université de Provence
Uli Windisch, Université de Genève
Michèle Lacoste, Université Paris XIII

Remerciements

Je remercie Catherine Kerbrat-Orecchioni de m'avoir finalement communiqué "la bosse du langage", et pour avoir accompagné un travail sur les interactions dans les méandres de "l'inter-disciplinaire".

Je remercie Christian Plantin et Michèle Grosjean pour la richesse de leurs approches théoriques respectives, et pour leurs encouragements renouvelés.

Je remercie l'ensemble de l'équipe du GRIC, et plus particulièrement Véronique Traverso et Marianne Doury pour les critiques constructives qu'elles m'ont apportées, ainsi que Sylvie Bruxelles pour sa relecture et son aide technique.

Je remercie enfin Catherine Costentin pour sa relecture rigoureuse, et pour les passionnantes discussions que nous avons partagées.

Je suis atteinte du virus de "l'individu en voie de personnalisation", je tiens à remercier mes proches et mes amis qui ont bien voulu cohabiter avec ce virus. Ils ont su par leur chaleur, par leurs conseils et par leur optimisme être à mes côtés pour mener à terme ce travail.

Merci à mes parents qui m'ont toujours soutenue dans mes projets.

Merci à Yves-Marie pour sa présence, ses nombreuses relectures et sa passion du débat politique.

Merci aux enfants, à Sarah, Julie et Mathieu pour leur patience et leurs sourires devant un ordinateur qui ne s'éteignait plus…

Merci à Véronique et Jean-Pierre pour l'assistance technique efficace en toute situation.

Merci à mes deux employeurs, Françoise Robert et Marc Ponsot pour leur collaboration.

Il me reste à remercier Monsieur le maire, Mesdames et Messieurs les élu(e)s du Conseil municipal, le Secrétariat Général de la mairie, qui m'ont tous et toutes accueillie au sein des locaux et au cours des séances de délibération pendant plus de deux ans. Ils ont collaboré à cette étude avec une gentillesse et un sérieux professionnel qui m'ont permis de pousser ma recherche dans toutes les directions que je souhaitais.

« Tant que l’objet d’analyse sera considéré comme une langue non située, telle, par exemple, "le français" ou "l’anglais", tant que l’objectif de l’analyse sera considéré comme ce que j’appelle dans cet ouvrage le "potentiel systémique" d’une langue, plutôt que comme les capacités de groupes et de personnes spécifiques, tant que cette analyse ne sera fondée que sur l’une des fonctions fondamentales que servent les moyens linguistiques, celle qu’on associe à des termes tels que "idéationnel", "cognitif", "référentiel", etc., tant que la construction des modèles formels comptera plus que l’adéquation aux données d’expérience et, surtout, tant que l’on continuera à considérer la grammaire comme le cadre de référence à l’intérieur duquel les moyens linguistiques sont censés être organisés, plutôt que de considérer qu’ils s’organisent, ces moyens, en styles et en répertoires liés à des situations, alors, l’expansion du domaine de la linguistique sera à l’image d’un voyage autour du monde : on peut s’arrêter dans chaque port, sans pour autant parvenir à saisir, dans aucun d’entre eux, la saveur et la chaleur de la vie. »
(D.H. Hymes, 1984 : 12)