Dans la plupart des PME, la prise de décision est “ largement l’affaire du dirigeant de l’entreprise même si tout dépend du style de management de chacun ”211. La PME court donc le risque de baser toute son activité sur un seul courant d’informations et d’inspiration et voir en conséquence ses projets fréquemment échouer. Déjà, si nous examinons la problématique traditionnelle de la prise de décision, nous remarquons qu'il est impossible à un dirigeant isolé d'être capable, suivant l'importance des situations en jeu, de prendre régulièrement des décisions rationnelles, ce qui nous amène à affirmer qu’une voie intéressante est de chercher à intégrer d’autres compétences dans les décisions importantes de la vie de l’entreprise.
En effet, la problématique de prise de décision suppose que:
‘“blabla’elle ne constitue pas un saut dans l'inconnu,
elle suppose une définition d’objectifs clairs et raisonnables ainsi que les moyens pour les atteindre,
la rationalité de la décision est garantie par l’application d’une méthode de résolution des problèmes, tendant à imaginer les différentes solutions pour en choisir les meilleures,
elle se fonde sur les informations objectives, à jour, fiables et non subjectives et ne doit pas faire appel à l’intuition ”212.
En plus de cela, il faut ajouter que la décision est le résultat des représentions mentales que le dirigeant se fait de l’environnement. Sans minimiser l’importance de l’intuition dans la prise de décision nous pensons que les meilleures possibilités d’avoir un niveau élevé d’implication de ses collaborateurs se trouvent dans la prise de décision en équipe.
M. Marchesnay, C. Fourcade " Gestion de PME / PMI", op cit, p 191
J. Bonnis, “ Le management comme direction d'acteurs. Maîtriser la dynamique humaine de l'entreprise", p 57, Edition CLET, 1990, 231 pages