1.1.1. Couches parvo, magno et koniocellulaires

Les cellules de la couche P, innervées par les cellules naines de la rétine, relaient l’information concernant la vision des couleurs et des détails fins. Leurs champs récepteurs sont de petite taille et sont sensibles aussi bien au contraste de luminance qu’au contraste des couleurs en condition d’isoluminance (i.e., tous les stimuli ont le même niveau de luminance mais diffèrent par leur longueur d’ondes).

Contrairement aux neurones P, les neurones M, innervés par les cellules ganglionnaires parasol de la rétine, répondent de façon vigoureuse à de hautes fréquences temporelles (e.g., papillotement) et à de faibles niveaux de contraste. Les neurones K relaient l’information provenant des neurones bistratifiées qui se projettent sur les couches interlaminaires du CGLd et ont des propriétés mal connues (Hendry & Yoshioka, 1994).

Les cellules M, P et K se différencient aussi par la latence de leur réponse aux stimuli visuels. Les cellules M commencent à répondre 50 msec après l’apparition d’un stimulus, alors que les cellules P répondent 70 msec après le stimulus, les réponses des cellules K viennent 10 msec après la réponse des cellules P (Bullier, 1998).