1.1. Diffusion de la lumière

La lumière projetée à travers un orifice passe sans modification au centre mais est absorbée et retransmise sur les bords. Ainsi, la mise au point d’une image sur la rétine dépend des variations de puissance du cristallin et de la taille de la pupille. L’image d’un point formé sur la rétine, est une image de diffraction composée d’une tache centrale de 5 µm de diamètre entourée d’anneaux de diffusion appelée disque d’Airy (Riggs, 1965) (cf. figure 11).

Figure 11. Représentation du disque d’Airy. Le cercle en haut est une coupe horizontale de la distribution de l’énergie lumineuse dans une tache de diffraction. La tache centrale contient 98% de l’énergie totale.

Tirée du site : http://webvision.med.utah.edu/KallSpatial.html#spatial

Deux points peuvent être à peine résolus s’ils rencontrent le critère de Rayleigh. Ce critère propose que deux points ou deux lignes sont à peine résolus si le pic de diffusion d’un point se trouve sur le premier creux de l’autre point (Riggs, 1965) (cf. figure 12).

Figure 12. Diagramme de la limite de Rayleigh pour la résolution de deux points. Les deux points sont à peine résolus, car ils se trouvent sur le creux de leur diffraction (lignes verticales grises).

Tirée du site : http://webvision.med.utah.edu/KallSpatial.html#spatial

Il est possible de résoudre deux objets s’ils sont séparés par la largeur de leur fonction de diffusion (cf. figure 13 a). Si les deux objets sont à l’intérieur de cette distance notre perception est celle d’une image uniforme (cf. figure 13 b). Les deux objets ne peuvent donc pas être discriminés (Riggs, 1965).

Figure 13. Représentation de la perception de deux lignes en fonction de la séparation de leur fonction de diffusion.

Tirée de : http://webvision.med.utah.edu/KallSpatial.html#spatial