2. Détection et identification selon le niveau de contraste

Lorsque les stimuli sont présentés dans la partie centrale du champ visuel il n’y a pas de différence entre le seuil de taille détectée et le seuil de taille identifiée (identification de l’orientation d’un optotype E) (Frisen, 1986). Anderson et Ennis (1999) ont présenté une lettre E infiniment petite et ont mesuré la plus petite taille détectable et la plus petite taille identifiable. Ils ont observé que le seuil de taille de détection et celui de l’identification est identique à des niveaux de bas (40%) ou haut (90%) contraste. Cependant, lorsque les stimuli étaient présentés à une excentricité de 30°, dans le champ visuel horizontal temporal, la détection était significativement meilleure que la résolution (identification de l’orientation) à différents niveaux de contraste, bas et haut.

La résolution en périphérie n’est pas modulée par les niveaux de contraste contrairement à la détection. Ceci signifie que la tâche d’identification est plutôt influencée par les facteurs d’échantillonnage alors que la tâche de détection est plutôt influencée par les facteurs optiques (i.e., diffusion de la lumière, aberration sphérique) (Anderson & Ennis, 1999).