7. Identification de symétrie

L’identification de la symétrie de deux cibles consiste à indiquer si elles sont l’inverse en miroir l’une de l’autre ou si elles sont identiques. La discrimination de la symétrie entre deux cibles est complexe, car elle nécessite la comparaison entre les éléments des deux moitiés de la cible (Bruce & Morgan, 1975). Ainsi, la tâche de discrimination d’éléments symétriques chute de façon très rapide en fonction de l’excentricité. Le E2 de cette tâche varie entre 1.2° (Gurnsey, Herbert & Kenemy, 1998) et 0.8° (Barrett, Whitaker, McGraw & Herbert, 2000).

Dans une étude de discrimination de stimuli symétriques structurés de points randomisés, Saarinen (1988) n’a pas obtenu d’égalisation des performances à travers les excentricités, car il a utilisé le E2 de 3° proposé par Rovamo et al. (1979). Plusieurs études ont montré que la chute des performances de discrimination de la symétrie entre deux cibles dans la périphérie du champ visuel est comparable à celle de l’acuité de positionnement et plus rapide que celle de la résolution (Gurnsey, Herbert & Kenemy, 1998; Saarinen, 1988; Tyler & Hardage, 1995).

Une autre étude a utilisé un pattern qui ressemble à un S ayant des angles droits (Saarinen et al., 1989). La tâche consistait à indiquer si les deux patterns étaient similaires ou différents (i.e., le reflet en miroir l’un de l’autre). Les résultats ont montré la nécessité d’un agrandissement supérieur à celui proposé par Rovamo et Virsu (cf. équation 3) et plus proche de l’agrandissement nécessaire pour l’acuité de positionnement proposé par Levi et al. (1985).