2.3. Fonction psychométrique

Une fonction psychométrique est une fonction qui relie les différentes valeurs de l’intensité du stimulus à leur pourcentage de bonnes réponses. Cette fonction a une variable dépendante correspondant généralement aux performances de bonnes réponses effectuées par l’observateur. La variable indépendante est une succession de valeurs qui concerne une caractéristique donnée du stimulus (e.g., taille, contraste, couleur). L’analyse de la fonction psychométrique qui permet de déterminer la valeur précise du seuil nécessite l’ajustement de la fonction au moyen de fonctions d’ajustement comme par exemple la fonction Weibull (cf. équation 10 dans l’expérience 1).

Figure 28. Représentation d’un seuil chez un sujet humain. Plus l’intensité du stimulus augmente plus la probabilité de le percevoir est élevée.

Les probabilités de bonnes réponses constituent un continuum, elles augmentent en fonction de l’intensité du signal. Cette ressemblance entre les données psychophysiques réelles et la probabilité de distribution théorique était la base de la théorie du seuil. Fechner et autres chercheurs attribuent la forme sigmoïde de la figure 28 aux facteurs chances non contrôlés.