4. Conclusions

Les seuils de contraste baissent en fonction des tailles indiquant plus de facilité à détecter et à identifier les stimuli de plus grandes tailles. La différence entre les seuils de détection et les seuils d’identification baisse en fonction des tailles. Ceci signifie qu’à une taille égale ou supérieure a 100 min. un niveau équivalent de contraste est nécessaire pour la localisation des stimuli dans le champ visuel et leur identification.

L’évolution du seuil en fonction des tailles peut être prédite par un modèle linéaire. En effet, les même facteurs a et b hormis un facteur de mise à l’échelle diffèrent selon les excentricités ont permis de prédire l’évolution des seuils en fonction des tailles. A noter que les erreurs résiduelles étaient systématiques sur l’ensemble des seuils de l’analyse linéaire. Ainsi, l’évolution des seuils était mieux généralisée par un modèle quadratique. En effet, en utilisant trois constantes a, b et c et un facteur d’échelle différent pour chacune des trois excentricités il est possible de prédire l’évolution des seuils pour les deux tâches à travers le champ visuel. La différence entre les trois excentricités est compensée par un facteur de mise à l’échelle qui représente la translation systématique des courbes des seuils sur l’axe des tailles en fonction des excentricités.

Dans les études précédentes, les tailles utilisées étaient plus petites et le niveau de contraste plus haut (Farrel & Desmarais, 1990; Saarinen et al., 1989). Afin de vérifier si la différence entre nos résultats et ceux obtenus dans les études précédentes est due au choix de grandes tailles, une nouvelle expérience en utilisant des tailles minimales et un contraste élevé est réalisée.