III.La construction de l’enquête

L’élaboration de cette enquête a nécessité six étapes de travail:

1. D’abord, nous avons procédé à l’étude de la problématique, la délimitation des objectifs à atteindre et une première rédaction du questionnaire.
2. En deuxième lieu, une enquête directive a été menée auprès de cinq intermédiaires en bourse français. Cette démarche a permis d’améliorer la rédaction du questionnaire qui était alors à son premier stade. De plus, elle a permis de construire une référence pour l’analyse des résultats qui seront collectées auprès des intermédiaires tunisiens. L’enquête directive a été réalisée en France pour des raisons de proximité et d’acheminement rapide du courrier. Il est à noter que l’enquête directive ne comporte pas des questions relatives à la liquidité du marché boursier tunisien. Les résultats de cette première investigation seront détaillés ci-après.
3. Ensuite, une première rencontre a été entreprise avec le président de l’Association tunisienne des Intermédiaires en Bourse, Monsieur Hamza KNANI. Cette rencontre a permis de disposer de la liste complète des intermédiaires, de collecter plus d’informations sur la situation du marché boursier et de compléter le questionnaire par la construction de la deuxième partie relative à la liquidité du marché tunisien.
4. Après, nous avons terminé la rédaction définitive du questionnaire et nous avons expédié un premier envoi en juin 1998 (voir annexe 1).
5. Suite à un nombre réduit de réponses (quatre seulement à la fin de juillet 1998), une relance a été effectuée durant le mois d’août 1998.
6. Finalement, nous avons décidé de nous déplacer en Tunisie durant septembre 1998. Une deuxième rencontre avec Monsieur KNANI nous a permis une introduction auprès des intermédiaires et la réalisation de cette enquête suite à des rencontres avec ces derniers. Ces contacts se résument à une présentation générale de l’objet de l’enquête sans intervention au moment de la réponse.

Notons à cette occasion le peu d’intérêt porté aux enquêtes par correspondance. Ceci a constitué un obstacle majeur pour la mise à jour de cette enquête. D’ailleurs, nous avons essayé de réaliser la même enquête avec les sociétés de bourse marocaines en vue d’une étude comparative. Malheureusement, après un premier envoi et un rappel, nous n’avons reçu que peu de réponses.