Conclusion générale

A l’issue de ce travail, nous déduisons ce qui suit :

• D’abord, il convient de dire que l’ensemble des objectifs préalables à cette enquête ont été atteints. En effet, il devient légitime de supposer l’incompréhension de la notion de liquidité des marchés de titres ainsi que la difficulté liée à sa quantification. Cependant, il existe un grand nombre d’outils de mesures, théoriques et empiriques, permettant de mesurer la liquidité selon des aspects différents de l’analyse. Parmi ceux qui sont utilisés par les intermédiaires interrogés, nous retenons :
• • Le volume de transactions pour l’évaluation de la largeur du marché boursier tunisien ;
  • La rotation des capitaux et des titres pour une appréciation de l’activité (profondeur) du marché ;

• Ensuite, notre hypothèse sur l’insuffisance de liquidité sur le marché boursier tunisien trouve sa justification dans les analyses avancées par les professionnels du marché. Elle est également prouvée par l’étude chiffrée de la largeur et de la profondeur du marché tunisien.
• Le secteur de l’intermédiation en bourse est émietté et présente des difficultés relatives à la densité des relations entre la clientèle, les intermédiaires et les sociétés émettrices. Il est appelé à se restructurer d’urgence afin de rattraper la perte d’activité et la confiance rompue avec les petits porteurs, causées par les défaillances passées.
• Cette enquête nous a également permis de délimiter le champs des points théoriques à aborder dans la suite de la thèse. Il s’agit particulièrement de l’utilisation des contrats de liquidité, du statut de contrepartiste français et du rôle des institutions de l’épargne contractuelle dans la dynamisation du marché boursier.
• Finalement, A chaque marché correspondent des conditions politiques, culturelles et économiques particulières. Dans le cas du marché tunisien, des aspects culturels, présents dans d’autres travaux sur d’autres compartiments du marché financier ont été retrouvés dans cette étude : l’image négative des plusieurs institutions auprès du public observée dans l’étude du secteur des assurances.