Soixante-cinq ménages ont été interrogés dont soixante-deux ménages d’une personne et quatre ménages de deux personnes (un couple de concubins, un couple marié, deux étudiantes en colocation, un étudiant partageant son logement avec sa sœur).
L’échantillon comprend trente-quatre actifs et trente et un étudiants.
Le terme ‘‘actifs’’ n’est pas à entendre au sens strict du terme. Il renvoie à l’ensemble des habitants n’exerçant pas une activité d’étudiant au moment de l’enquête. Sont compris dans cette catégorie les demandeurs d’emploi, les objecteurs de conscience. Trois habitants sont considérés également comme actifs du fait qu’ils exercent une activité professionnelle rémunérée à temps plein, alors même que d’un point de vue strictement statutaire ils sont étudiants : ce sont des ingénieurs effectuant un stage longue durée de fin d’études 159 .
Nous allons proposer dans un premier temps une typologie des habitants interrogés par entretiens. Si elle ne représente strictement que ces derniers, elle rend bien compte de la façon dont se structure la population des résidences du point de vue des positions résidentielle, professionnelle, familiale. Elle renseigne également sur le processus de construction de la population.
Nous aborderons ensuite l’aspect transitoire de la présence dans les lieux.
Le classement des habitants dans l’une ou l’autre des catégories, nécessaire afin de situer les habitants relationnellement, dépend également pour les cas les plus ‘‘ambigus’’, de la façon dont les habitants se considèrent eux-mêmes.