Une dizaine d’habitants déclarent avoir déjà discuté au moins une fois avec un voisin (sans pour autant avoir entretenu de liens plus forts). Huit d’entre eux sont des actifs 170 . Les discussions auxquelles ils font référence sont souvent brèves et peu fréquentes (une ou deux fois depuis leur arrivée dans les lieux). Les étudiants font beaucoup moins souvent référence à ce type d’échange. Soit ils déclarent n’entretenir aucune relation avec leurs voisins, soit les liens qu’ils entretiennent avec eux sont suffisamment forts, pour que le fait de discuter relève de l’évidence qu’il ne vient pas à l’esprit de préciser. Ceci laisse à penser que les écarts entre les deux catégories d’habitants, en termes de niveau de relations, sont sans doute plus importants que les déclarations ne le laissent percevoir. Les étudiants ont probablement sous-évalué les relations effectives qu’ils entretiennent avec les autres habitants, comme les actifs les ont surévaluées.
Les données issues des ‘‘fiches emploi du temps’’ vont dans le même sens : seulement 4 non-étudiants sur 29 ont déclaré avoir eu une discussion avec un voisin la semaine qui a précédé l’entretien contre 13 étudiants sur 29.