En dépit de la relative inertie de leurs structures d’administration, les entreprises françaises ont opéré et continuent à opérer de véritables bouleversements dans leur culture de gestion traditionnelle. Après les profondes mutations de leurs modes de financement et de la géographie de leur capital ces quinze dernières années, celles-ci semblent s’orienter vers un management à l’anglo-saxonne où les intérêts des actionnaires sont mieux pris en compte par des dirigeants de plus en plus contraints 408 . Sur le terrain, cette nouvelle réalité se manifeste, entre autres, à travers l’ampleur et la nature des opérations de restructuration entreprises par les firmes françaises. Et les exemples illustrant l’adoption de nouvelles pratiques à l’anglo-saxonne sont nombreux à cet égard
La première contrainte est une conséquence de l’arrivée dans le capital de ces sociétés d’investisseurs institutionnels anglo-saxons qui sont loin d’être passifs.