2.5 Observations concernant l’animation périscolaire

a ) Les enfants du CP

  • Des enfants volontaires...

Ils ont manifesté de la volonté, de l’assiduité et e l’empressement à venir. Ils appréciaient et recherchaient visiblement cette présence d’adultes disponibles, avec qui ils se sont engagés affectivement.

  • Temps, Confiance, et paroles ...

Du temps a été nécessaire avant qu’ils parlent en groupe de ce qu’ils vivaient. La confiance et une certaine complicité ont dû s’installer progressivement. Les cahiers de vie ont servi de support à cette expression. C’était une façon de les solliciter. Ils ont pu ainsi percevoir que l’on attendait quelque chose d’eux et, de ce fait, que nous les en pensions capables. Les temps d’expression étaient importants entre les enfants et les animateurs.

  • Une expression plus facile en petit groupe et hors du cadre scolaire

Il est à noter que les enfants ne parlaient pas spontanément en classe de ce qu’ils faisaient pendant l’animation périscolaire. Seules les marques d’intérêt de la part des instituteurs par un questionnement sur leurs activités les motivaient pour en parler. Les récits, auprès de leurs camarades de classe, des temps forts qu’ils avaient vécus au travers de sorties (visite du parc de la Tête d'or) les diapositives et les jeux les ont rendus particulièrement volubiles à l’école. Cependant, en dehors de ces intenses moments, il apparaît que ce qui est vécu hors de l’école ne filtre que très peu dans le classe car le petit groupe de l’AEPS facilite les échanges et sécurise.

  • Importance des relations entre les enfants ...

Dans le groupe périscolaire, nous avons pu observer des comportements protecteurs. Par exemple : I accompagnait toujours L.et F allait chercher J.avant d’aller à la médiathèque les mercredis matins. Le fait d’avoir réalisé des choses communes, d’avoir réussi et de l’avoir montré a donné, semble-t-il, le sentiment aux enfants qu’ils étaient capables, même en habitant un quartier négativement marqué.