CHAPITRE 7 : DE L’IMPORTANCE POUR L’ECOLE DE POUVOIR S’OUVRIR SUR L’EXTERIEUR ET DE TRAVAILLER EN COMPLEMENTARITE AVEC D’AUTRES ACTEURS

Mantes-la-Jolie, les quartiers nord de Marseille, les Minguettes, Vaulx-en-Velin, ne sont plus les paisibles villages d’antan, ce sont des cités-dortoirs, des banlieues, des îlots sensibles ghettoïsés, avec un taux de chômage important et sa cohorte de conséquences : paupérisation des familles, délinquance, drogue etc...

Dans les écoles, un quart des enfants les plus démunis sont en perdition.Une totale méconnaissance voire incompréhension règnent entre maîtres et élèves. Il existe un déphasage culturel complet des premiers sur la connaissance de ce que vivent les seconds dans leur milieu social. Souvent face à ces enfants, ces jeunes en révolte, les enseignants les plus chevronnés ont déserté et nous retrouvons à leur place de simples maîtres auxiliaires, jeunes et sans aucune expérience, aidés de quelques emplois-jeunes sans aucune formation. Ils sont là pour combler les postes manquants, pour pallier le manque d’effectifs et ceci, sans formation aucune, dans les endroits les plus exposés et les plus sensibles.