4.2. Traitement des données

L’appariement des groupes a été vérifié par une analyse de variance (ANOVA) à un facteur groupe (impulsif versus compulsif versus neutre) avec en analyse post-hoc le test PLSD de Fisher pour les variables âge et niveau d’étude. Un test du χ a été pratiqué pour la variable sexe.

La comparaison entre les trois groupes

  • pour la variable psychométrique diagnostique liée aux différents scores obtenus au DIB-R

  • pour les variables psychométriques d’anxiété / dépression et d’obsessions-compulsions

  • pour les variables psychométriques de personnalité

  • pour les variables psychométriques d’impulsivité,

a été réalisé par des MANOVAs à un facteur groupe (impulsif versus compulsif versus neutre) avec en analyse post-hoc le test PLSD de Fisher.

Plusieurs analyses de variance ont été réalisées pour comparer les trois groupes de sujets pour les variables cognitives liées à la tâche informatique Go / no go avec contingences de renforcement.

Les variables cognitives dépendantes sont :

  • le type d’erreurs (commission versus omission)

  • les temps de réaction (pour stimulus Go versus pour les erreurs de commission).

  • Les variables indépendantes liées à la tâche Go / no go sont :

  • la session d’essais (session 1, session 2)

  • les conditions de contingence de renforcement (R+/R-, R-/R-, R+/R+, R-/R+).

Les analyses suivantes ont été pratiquées pour la variable ERREUR :

  • Une ANOVA à mesures répétées à 4 facteurs groupe (3) x session d’essais (2) x conditions de renforcement (4) x type d’erreurs (2). Celle-ci a été répétée afin de comparer les groupes deux à deux. Les effets principaux ont été testés, en analyses post-hoc, avec le test PLSD de Fisher.

  • Une ANOVA à mesures répétées à 3 facteurs groupe (3) x session d’essais (2) x conditions de renforcement (4) sur les erreurs de commission et d’omission considérées indépendamment. De la même manière cette analyse a été répétée afin de comparer les groupes deux à deux. Les effets principaux ont été testés, en analyses post-hoc, avec le test PLSD de Fisher.

  • Une ANOVA à un facteur groupe sur les erreurs d’omission et sur les erreurs de commission considérées comme indépendantes pour chacune des variables indépendantes liées à la tâche (condition R+/R-, R-/R-, R+/R+ et R-/R+, session 1, session 2). Cette analyse a été répétée dans le cadre d’une comparaison des groupes deux à deux. En analyses post-hoc, nous avons eu recours au test PLSD de Fisher.

Les analyses suivantes ont été pratiquées pour la variable TEMPS DE REACTION :

  • Une ANOVA à mesures répétées à 4 facteurs groupe (3) x session d’essais (2) x conditions de renforcement (4) x type de temps de réaction (2). Celle-ci a été répétée afin de comparer les groupes deux à deux. Les effets principaux ont été testés, en analyses post-hoc, avec le test PLSD de Fisher.

  • Une ANOVA à mesures répétées à 3 facteurs groupe (3) x session d’essais (2) x conditions de renforcement (4) sur les temps de réaction pour le stimulus Go et pour les erreurs de commission considérés comme indépendants. De la même manière cette analyse a été répétée afin de comparer les groupes deux à deux. Les effets principaux ont été testés, en analyses post-hoc, avec le test PLSD de Fisher.

Des analyses de corrélations ont été réalisées au sein de chacun des trois groupes afin de déterminer le degré de relation linéaire entre les variables psychométriques d’anxiété/dépression, d’obsessions-compulsions et d’impulsivité ainsi que les variables cognitives erreurs d’omission et de commission

Une analyse de régression multiple, incluant tous les sujets indépendamment de leur groupe d’appartenance et incluant six variables indépendantes (âge, score total d’obsessions-compulsions à la Y-BOCS, score de dépression au BDI-21, score d’anxiété au BAI-21, score d’impulsivité à l’IVE d’Eysenck, score d’impulsivité total à la BIS-10 de Barratt et score à l’échelle clinique de psychopathie du Mini-Mult), a été effectuée afin de déterminer les facteurs pouvant prédire la valeur des variables cognitives dépendantes erreurs de commission et erreurs d’omission.

L’effet du traitement psychotrope a été observé à l’aide d’une MANOVA à un facteur traitement (avec versus sans) pour les variables psychométriques d’impulsivité et à l’aide d’ANOVAs à mesures répétées à trois facteurs traitement (avec versus sans) x session d’essais (2) x conditions de renforcement (4) sur les variables cognitives erreurs de commission, erreurs d’omission, temps de réaction pour stimulus Go et temps de réaction pour erreurs de commission. Nous avons eu recours, en analyses post-hoc, au test PLSD de Fisher.