2.6. Conclusion

Finalement, les données fournies par les évaluations psychométriques valident en partie notre hypothèse en ce qui concerne l’existence d’une composante comportementale d’impulsivité dans le trouble obsessionnel-compulsif. Ils présentent également et surtout une impulsivité cognitive marquée. L’attitude de contrôle qu’ils ont à l’égard de leurs comportements et de leurs émotions, visible dans l’attitude comportementale et cognitive de planification, d’orientation vers le futur et d’anticipation des événements à venir, masque, selon nous, une composante de personnalité impulsive, exprimée dans l’élévation de l’échelle clinique de psychopathie du Minimult. Cet hypercontrôle comportemental et émotionnel échoue cependant à inhiber la survenue de pensées intrusives. En ce sens, les patients de notre étude se perçoivent préférentiellement impulsifs dans le domaine de l’activité cognitive.