Conclusion et limites de l’étude

Les performances des sujets obsessionnels-compulsifs en terme d’erreurs d’omission et de commission valident en partie l’hypothèse d’une composante impulsive dans le trouble obsessionnel-compulsif mais elles doivent être, dans tout les cas, considérées avec prudence.

Certaines limites doivent être abordées :

Enfin, dans les études anglo-saxonnes auxquelles nous nous référons, les groupes de sujets évalués sont parfois constitués de sujets hautement impulsifs, incarcérés, présentant des conduites antisociales et des personnalités psychopathiques avec des comportements impulsifs, agressifs et violents d’intensité plus importante que les manifestations impulsives observées dans notre échantillon (Newman et Kosson, 1986). L’étude de Iaboni et coll. (1995) évalue des enfants souffrant d’un trouble d’attention et d’hyperactivité.

Il serait nécessaire de vérifier à l’aide d’autres procédures expérimentales plus simples telles qu’un paradigme go / no go classique, l’existence d’un déficit d’inhibition automatique et involontaire représentés par une supériorité du nombre d’erreurs de commission chez des sujets présentant un trouble obsessionnel-compulsif et des comportements impulsifs comparés à des sujets contrôles.