Je remercie Monsieur Pierre Garrouste pour la confiance qu’il m’a accordée en encadrant ce travail. Ses conseils bibliographiques et ses commentaires méthodologiques ont été essentiels, pour la définition exacte du sujet, pour l’élaboration du plan, pour la rédaction de la thèse et pour les corrections finales.
Je remercie également Messieurs Dominique Foray, Dominique Guellec et Paul Schreyer pour le regard critique qu’ils ont porté sur ce travail dans sa phase de rédaction. Leur remarques sur des points de théories ou sur des questions de politique publique, en qualité d’économiste au sein de l’OCDE, m’ont permis de bénéficier d’un regard extérieur extrêmement bénéfique et encourageant.
Je remercie Messieurs Maurice Vincent de l’Université de Saint-Etienne et Joël Ravix de l’Université de Nice - Sophia Antipolis pour m’avoir encouragé à orienter mes études universitaires vers l’économie industrielle et l’économie du changement technique.
Je remercie Messieurs Michel Auvolat et Joël Bonamy du GATE.
Je remercie mes collègues de la Direction des Statistiques de l’OCDE pour leurs encouragements permanents.
Je remercie les correcteurs de la dernière version.
Sur un plan plus personnel, je remercie Rabah Bey et Matthieu Bunel.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers mes parents pour la confiance qu’ils m’ont toujours témoignée, et aussi envers Gilles et Laurence.
Enfin, ne m’exprimant que sur ce travail, je suis redevable envers Ghilaine pour sa patience, mise à rude épreuve, ses encouragements et sa confiance, qui ont permis à ce travail d’aboutir.
Remarques sur les règles adoptées pour la présentation des références bibliographiques
Dans le corps du texte, les références bibliographiques sont présentées entre crochets (par exemple : Nelson [1995]). La présentation des références suit deux règles :
Concernant les ouvrages ou les articles qui ont été publiés plusieurs fois, occasionnellement dans des langues différentes et par des revues ou des maisons d’édition différentes, une autre remarque est nécessaire. Dans la bibliographie, ces ouvrages et ces articles sont toujours référencés avec l’année de la première édition. Les références précises de l’édition ou de l’article que nous avons utilisé sont présentées à la suite.
Remarques sur la règle adoptée pour les citations de textes rédigés en anglais
Les traductions des citations de textes écrits en anglais ont été faites par nous, sauf quand les textes ont été traduits et publiés en français et que nous avons eu accès à ces traductions. Dans ce cas, les références de l’article ou de l’ouvrage original et les références de la traduction sont présentées conjointement dans la bibliographie, selon la règle qui a été explicitée ci-dessus. Dans l’autre cas, la citation originale en anglais est présentée en note de bas de page.
Avec les théories de la croissance endogène et les théories évolutionnistes, l’analyse de la croissance et du changement technique connaît, depuis le milieu des années quatre‑vingts, d’importants développements théoriques. Une thématique commune à ces deux théories concerne les liens entre la croissance économique des pays et leurs activités d’innovation. Le fait que deux théories traitent une même question soulève deux problèmes. Le premier est d’ordre méthodologique et concerne la question de la confrontation théorique en sciences économiques, ainsi que l’aptitude des théories à expliquer et reproduire un certain nombre de faits stylisés. Le second est d’ordre normatif et porte sur le choix d’éléments de politiques publiques destinés à accroître l’innovation et la croissance. L’existence de propositions propres aux théories de la croissance endogène et aux théories évolutionnistes, sur les mêmes questions, détermine un autre niveau de concurrence. Ce travail propose une comparaison théorique et empirique des deux théories et avance des réflexions sur la concurrence de leurs propositions de politique publique.
Mots clés
Théories de la croissance endogène – Théories évolutionnistes – Croissance économique – Changement technique – Innovation – Recherche et Développement – Capital humain – Organisation industrielle – Politique économique.
‘« Pour autant que la vie a en elle-même un sens et qu’elle se comprend d’elle-même, elle ne connaît que le combat éternel que les dieux se font entre eux ou, en évitant la métaphore, elle ne connaît que l’incompatibilité des points de vue ultimes possibles, l’impossibilité de régler leurs conflits et par conséquent la nécessité de se décider en faveur de l’un ou de l’autre », Weber [1919], Wissenschaft als Beruf 1 .’
Weber [1919], p. 91.