1.2) L’association : une solidarité imposée

L’association reste pour les économistes libéraux une idée, un principe abstrait, encore indéterminé. Seules les associations pratiquées sont reconnues. Parmi celles-ci, on trouve les sociétés en commandite, les sociétés en nom collectif, les sociétés de secours mutuels, les associations ouvrières de production, etc. Mais aucune n’entraîne, comme les réformateurs sociaux le supposent, l’absence de concurrence. Et, c’est bien pourquoi l’association demeure impraticable dans la mesure où elle aboutirait à une restriction des libertés individuelles. Les économistes en effet en supposant d’abord la supériorité de l’intérêt individuel sur le désintéressement (a) montrent après, facilement, en quoi la réalisation du principe d’association aboutirait invariablement à une remise en cause des libertés individuelles (b).