1) Les propriétés de l’individualisme

A. Schatz repère deux principales tendances dans la doctrine individualiste d’un côté le courant anglais débutant avec Thomas Hobbes mais s’affirmant réellement avec B. de Mandeville, et de l’autre côté, le courant français naissant avec l’école physiocrate. Le libéralisme français est une forme extrême de l’individualisme à laquelle A. Schatz n’adhère pas pour les présupposés qu’il sous-tend et sa position par trop doctrinale (1.1). L’individualisme en effet ne fait pas de la liberté économique une valeur irréductible subordonnant l’organisation de la production et de la répartition, mais un moyen de parvenir au progrès social (1.2).