4.2.1 La communication spécialisée : la vulgarisation ou l’ouverture sociale de la Science

On peut ainsi considérer que dès le moment où les chercheurs font état des résultats de leur recherche il s’agit déjà, d’une certaine manière, de vulgariser la Science. On est en présence, bien évidemment, d’une communication intradisciplinaire et interdisciplinaire mais déjà le souci premier est de rendre la Science visible et manifeste.

Est-ce que la vulgarisation pourrait être autre chose qu’un moyen terminologique de transmission du savoir ?

S’il est question de savoir partagé, il est aussi question de savoir réparti (cf. Gaudin, 1993). S’il existe une connaissance scientifique, qui intéresse surtout le scientifique d’un ou de plusieurs secteurs d’activité, il existe bel et bien une connaissance sur la Science, constituée par l’ensemble des questions que la connaissance scientifique veut décrire ou expliquer. Cette connaissance intéresse à la fois le scientifique et le profane.

Prenons comme point de départ les colloques et les congrès 329 , exemples d’un pouvoir partagé. C’est par la suite que ce savoir spécialisé se tourne vers l’extérieur où tout un système de vulgarisation se concerte et se développe : d’abord, dans les manuels pour affirmer le savoir disciplinaire, dans le cadre, par exemple, de la formation ; ensuite dans une dissémination, autant à dimension purement scientifico-pédagogique qu’à dimension publique. La vulgarisation, en plus d’un moyen nécessaire de “socialisation de la Science” 330 , concerne la mise en place d’une métacommunication scientifique 331 , elle est donc axée sur la structure textuelle du discours spécialisé.

En effet, une fois encore dans la perspective des Sciences de l’Information et de la Communication, la communication est à la fois rationnelle et relationnelle (liens étroits entre contenu et forme). Dans cette mesure, l’information et la communication sont le résultat d’un processus de construction. D’abord, la donnée 332 (sans signification, une perception codée) transformée par le chercheur en information (élément de signification et donc de compréhension), intégrée, à son tour, dans le processus intellectuel, produisant des connaissances, qui sont finalement transmises et deviennent à nouveau des données prêtes à être analysées.

Dans ce contexte, pourquoi valoriser la vulgarisation dans l’analyse terminologique d’un domaine spécialisé ?

Parce qu’ “Il importe replacer la terminologie au coeur des modes de transmission de l’information par les producteurs de connaissances vers le corps social” (Gaudin, 1993 : 140)

En vérité, la communication spécialisée transmet, en évaluant ce qui est dit, dans un souci de faire maîtriser le “langage des choses” tel que nous le décrit l’auteur

‘Par ailleurs, la technique et le langage qui la dit prenant une place de plus en plus importante, c’est devenu, à l’heure actuelle, un enjeu crucial que de maîtriser le “langage des choses” : en termes d’adaptation à un univers de plus en plus technicisé où le consommateur dépend de plus en plus des techniciens et moins des artisans, l’autonomie suppose une compétence qui fait s’élever rapidement le niveau de “l’illetrisme fonctionnel” (ibid, 1993 : 139)’

Une étude de la vulgarisation, en tant que discours vulgarisateur du chercheur ou discours rapporté du médiateur, doit donc tenir compte de son importance sociale, terminologique et culturelle. Ce dernier facteur peut être explicité à travers l’exemple que Gaudin donne au sujet du terme masse, pris par le profane au sens de poids

‘C’est là une illustration de la distance qui se maintient entre les contenus culturels et scientifiques, et que doit prendre en compte toute approche du lexique. L’acception retenue par le profane n’est pas fausse : elle est culturelle. Reconnaître cette distance, c’est bien considérer que tout terme possède une nature linguistique dont doit rendre compte le dictionnaire de langue - vecteur aussi de diffusion des connaissances. On ne saurait donc passer sous silence, d’un point de vue terminologique, ce fait culturel et linguistique majeur qu’est la coexistence de valeurs culturelles, d’une part, et terminologiques, d’autre part, pour les mêmes unités (ibid, 1993 : 131)’

En repensant l’histoire de la vulgarisation, quelques lumières pourront nous être utiles, pour corriger le sens qui souvent lui est attribué. Si la communication scientifique vit le jour d’une manière systémique au XVIIes, la vulgarisation (dans le sens de diffuser le savoir à la “vulgare plebis”) naquit au XVIIIes, grâce aux savants qui désiraient exposer leurs recherches dans des cercles ou des salons. Il apparaît d’ailleurs que cet événement fut un des déclencheurs du nomadisme des concepts/termes et qu’il contribua aux nouveaux élans de l’intra et de l’interdisciplinarité.

Le XIXes se développa sous le signe de l’internationalisation des sciences, qui, à travers les congrès et les publications, fit surgir un travail autour des différentes disciplines, notamment, des travaux terminographiques multilingues. La vulgarisation prit désormais une place importante dans le circuit final de communication spécialisée.

Ainsi, dans le contexte favorable produit par la Révolution Française, l’accès de tous à la connaissance devint une des idées maîtresses. D’ailleurs, le développement de la typographie, avec un accès plus facile et moins coûteux au livre, favorisait cet élan. Cependant, depuis la fin du XIXes, et jusqu’à la moitié de ce siècle, l’influence des taxinomies rigides du positivisme, firent de la Science une chasse gardée, imperméable à la diffusion de l’information spécialisée :

‘Le déclin de la science française a coincidé avec la montée d’un mandarinat obscurantiste. Son isolement d’avec les grands courants de pensée est allée de pair avec un chauvinisme. Du côté des journalistes un verbiage prétentieux, d’allure philosophique, dénigre implicitement la science expérimentale. La schizophrénie est totale. Les scientifiques sont confinés dans le fait “expérimental”. Et les beaux esprits sont parqués dans les idées générales, sans support concret (LAZLO : 34-35)’

En réalité, en plus de l’imposition de la visée positiviste, la France n’occupait pas une place significative dans le monde scientifique ceci est imputable, notamment, aux conséquences de la grande guerre où beaucoup de chercheurs périrent. Le système scolaire, très élitiste, axé sur la création de classes intellectuelles, nuisait également à l’enseignement et à la diffusion scientifique. De surcroît, le culte de la forme au détriment du fond, fit de la communication scientifique française un univers superficiel, envahi de spéculation et de rigidité terminologique 333 . En revanche, il semble que les pays anglo-saxons souffrent moins de préjugés sociolinguistiques 334 .

Il est communément accordé que l’anglais est beaucoup moins rigide quant à la création lexicale (termes ou phraséologismes) et ceci dans tous les secteurs, des plus traditionnels aux plus modernes. La puissance éditoriale anglo-saxonne et le pragmatisme avec lequel le langage spécialisé est envisagé, expliquent que le modèle de vulgarisation continue à être l’anglo-saxon, repércutant l’idée (même si elle est érronnée) de sa supériorité scientifique.

Précisons-le, il existe un véritable système de communication spécialisée, un va et vient productif entre les scientifiques et l’édition. La vulgarisation anglo-saxonne possède une réelle tradition et elle est nourrie constamment par des chercheurs-vulgarisateurs 335 qui comprirent que leur reconnaissance se fait souvent par la vulgarisation 336 . C’est donc un leurre de penser que la vulgarisation est du seul ressort du “journaliste scientifique”, ce médiateur qui a comme fonction d’informer, de rapporter au grand public les discours sur les conquêtes de la Science. C’est également une illusion de soupçonner les textes vulgarisateurs de faiblesses scientifiques car souvent, si le pays possède réellement un système de recherche et de divulgation scientifiques, ces textes ont un rôle pédagogique et culturel indéniables. Ils constituent une autre forme de dire la Science et si la science est “pertinente” ils deviennent un langage autorisé 337 . Ceci s’avère donc très utile en analyse terminologique et, notamment, en terminodidactique. Ajoutons à tout cela que la vulgarisation est devenue, aujourd’hui, un besoin, voire un droit, incontestés. L’Homme Communicansdu XXIes, au moment où il détient les connaissances, assure sa survie sociale. La vulgarisation, relayée par les multimédias, jouera ainsi un rôle majeur dans cette société technologiquement si spécialisée et si pointue. Elle sera “l’informateur” privilégié au service de l’esprit critique, du débat généralisé, en somme, un outil indispensable à l’homme moderne, dans un monde en évolution rapide et donc perçu comme imprévisible et inconfortable.

La vulgarisation s’intègre à une stratégie de dialogisme (ou phénomène de variation et de pluralité du discours scientifique) caractérisé par Jacobi comme étant une

‘réflexion sur son propre discours, discours sur une partie du discours, utilisation du discours d’autrui, discours dans le discours et énonciation sur l’énonciation, qui selon lui, se retrouvent aisément dans le discours scientifique et le discours de vulgarisation scientifique (JACOBI, 1986 : 79)’

Gaudin souligne que le dialogisme joue le rôle d’une certaine dérivation du sens initial qui permet effectivement le fonctionnement des échanges scientifiques. Kahane, cité par Gaudin (1993 : 133) indique, en outre, que la vulgarisation (élément important du procès de dialogie) est une composante indispensable du travail scientifique, dans l’intérêt du travail scientifique lui-même. En effet, quel meilleur moyen de rendre opérants des textes spécialisés ? Dans leur périple et en raison de leur caractère pluriel ils rendront possible la nécessaire circulation des termes, ayant comme conséquence une effective et naturelle créativité terminologique.

Dans ce sens, il est maintenant nécessaire de faire un détour par le manuel scolaire, ce support éducatif “vulgarisateur”.

À l’heure actuelle, les “propositions” de Comenius 338 (XVIIes) à ce sujet sont particulièrement d’actualité. Il fut en quelque sorte le précurseur de l’adoption du manuel, conçu comme un ensemble sémiotique, composé de texte et d’image. Les modèles variés de vulgarisation, soumis aux différents secteurs d’activités, vont également s’y attacher : dessins d’appareils, figures, etc. Magré cela, la diffusion concertée et évolutive du savoir à l’école a été réduite, comme nous l’avons vu, ci-dessus.

Ce qui a été dit sur l’école française peut l’être également pour l’école portugaise, très attachée à “la culture littéraire” et peu structuréé pour l’enseignement d’une culture scientifique correspondant aux besoins sociaux.

Dans ce début de siècle, la situation au Portugal n’a pas beaucoup changé. Il y existe toutefois une réelle implication des scientifiques dans la modernisation du travail scientifique, ainsi que dans les efforts de structuration d’une réelle machine de communication spécialisée en portugais. Mais la situation donne encore de réels soucis à des chercheurs et vulgarisateurs portugais. Le physicien Antonio Manuel Baptista, en se questionnant sur ce que les portugais savent sur la science (thème d’une enquête menée par la presse portugaise), arrive à des conclusions assez pessimistes. À l’aube du XXIes, il constate que le Portugal reste en retard sur les plans scientifique et technologique, d’où son décalage économique.

Malgré ce tableau pessimiste, nous pourrons comparer la vulgarisation du discours spécialisé en français et en portugais. Outre la diversité culturelle, elle se distingue moins au niveau de la communication interdisciplinaire et intradisciplinaire qu’au niveau transdisciplinaire, soit au degré le plus large de la vulgarisation. Si nous nous reportons tout simplement au cas portugais, ces évidences sont symptomatiques. Le chercheur portugais, qui travaille le plus souvent en portugais, fait part de ses résultats le plus souvent en anglais, parfois en français et vraiment très rarement en portugais. Quand il enseigne, il le fait cependant en portugais, mais il est obligé souvent de citer ses références bibliographiques en anglais ou en français, selon les différents secteurs d’activité, par manque de traductions ou d’ouvrages spécialisés en langue portugaise.

En vérité, on ne sent ni la présence d’une tradition de vulgarisation, ni une structure forte de diffusion et de communication spécialisée. La terminologie et le discours spécialisé sont ressentis encore aujourd’hui par le grand public comme un hermétique jargon, et ceci malgré les efforts entrepris par les textes officiels inspirés par les directives européennes (du type, par exemple, Rapport Sur l’Environnement ou Agenda 21) et les très actuelles revues généralistes, adaptations des modèles anglais ou français.

Ces quelques considérations pourraient nous conduire à croire que l’activité scientifique est peu développée au Portugal. Mais tel n’a pas été notre propos. Ceci n’est pas plus vrai dans le cas du Brésil. Il y existe une activité scientifique moderne et conséquente. Mais nous serions tentés de dire que le système vulgarisateur est encore insuffisant au Portugal et au Brésil, dans la mesure où il devrait représenter véritablement des enjeux sociaux et constituer un baromètre enregistrant l’existence et la variabilité de l’activité scientifique. Cet état de fait, conforte encore l’image d’un certain isolement scientifique.

Il est évident que la France occupe une place bien plus confortable en amont et en aval de la communication spécialisée.

Il apparaît une fois de plus que l’information est l’outil primordial pour assurer de véritables résultats économiques et sociaux. Le savoir se place désormais au centre du processus de production et il est ressenti comme l’élément essentiel dans la société du futur. Ceci implique, en synthèse, que la vulgarisation, au sein d’un dialogisme généralisé joue un rôle diffuseur et éducateur important 339

‘(...) la communication écrite forme un enjeu dont tous les individus, tous les peuples, ont désormais pris conscience, et qu’elle constitue un pouvoir auquel chacun veut désormais accéder. (BALIBAR, 1993 : 18)’

Spillner, voit dans la vulgarisation une transposition textuelle et communicative (1992 : 61) qui possède cinq fonctions : initier les futurs spécialistes d’une discipline (diffusion intradisciplinaire), échanger des informations avec des spécialistes d’autres disciplines (diffusion interdisciplinaire), diffuser des connaissances scientifiques au plus grand nombre (diffusion transdisciplinaire), justifier des recherches, obtenir des soutiens auprès d’organismes et de gouvernements concernés. La vulgarisation est ainsi définie par des dégrés variés.

La vulgarisation scientifique est dépendante de chaque discours spécialisé mais elle poursuit également des fonctions normalisées : la clarté, la cohérence, la cohésion au niveau de la forme et du contenu, qui conditionnent la lisibilité.

La vulgarisation scientifique est, somme toute, un élément essentiel du système sémiotique spécialisé, défini par Josette Rey Debove comme étant

‘tous les signes signifiants ou producteurs de sens, “signes linéaires” ou “non-linéaires”, signes “iconiques” ou “non iconiques” qui contribuent à la communication spécialisée. Tout ensemble de pratiques ou d’objets est susceptible de fonctionner comme un système sémiotique de spécialité.(REY, 1994 :51)’

Dans une approche linguistique générale, la vulgarisation devient un terrain de recherche intéressant, notamment, pour ce qui est de l’existence de moyens de diversification et d’enrichissement du langage spécialisé. Nous faisons évidemment référence, entre autres, aux analogies, aux paraphrases, aux synonymies qui sont autant d’observatoires de cheminement d’un domaine.

Dans une synthèse provisoire, illustrons ces quelques propos par l’exemple donné par Gaudin au sujet des Pluies acides (une recherche menée par Y. Gambier), c’est-à-dire, au sujet de la synonymie créée par des pratiques langagières différentes, au sein du même univers de discours

‘L’importance de ce phénomène apparaît aussi dans l’études qu’Yves Gambier consacre aux pluies acides, domaine hybride où l’interdisciplinarité concerne à la fois le caractère de la recherche scientifique qui prend le phénomène pour objet, et la diversité des groupes qui s’y intéressent. C’est qu’en effet, les pluies acides sont aussi bien l’objet d’interventions juridiques que de prises de positions publiques d’écologistes, de politiciens, d’industriels. On trouvera, donc selon les types de discours, les dénominations concurrentes suivantes pluies acides, précipitations acides, polluants atmosphériques, pollution atmosphérique transfrontière/ transfrontalière à longue distance(Gaudin, 1993 : 145)’

Notes
329.

Il s’agit au départ d’un type de communication orale mais leur support reste toujours l’écrit : d’abord pour la présentation oratoire, ensuite comme un écrit créatif, inclu dans des recueils tels que les Actes. L’imposition du publish or perish demeure essentiel. En se référant au pouvoir de la “Science Citation Index “ de l’ISI, B. Cassen se posa la question “Peut-on penser la science en français ou en japonais, et l’écrire en anglais ? “ Il fait référence au concept du “moi divisé” du chercheur français qui travaille, pense et enseigne dans sa langue mais qui est obligé de parler et d’écrire en anglais lors de la validation de ses recherches.

330.

F. Gaudin, en se penchant sur les travaux de F. Mortureux et D. Jacobi à propos de la VS, explique que Jacobi voit dans la vulgarisation scientifique la fonction sociale suivante : elle est l’énonciation d’une autorité vers un public, marquant ainsi tout le poids de la diffusion des connaissances. Dans une approche linguistique, ces deux chercheurs voient les discours vukgarisateurs comme étant soumis aux discours scientifiques primaires (dans la même lignée que A. Rey)à partir desquels ils produisent différentes reformulations adaptées aux différents registres auxquels appartiennent les divers destinataires.

331.

Au départ, dans le sens où la communication spécialisée dit et qualifie ce qui est dit. Chaque Science possède des marques terminologiques qui lui sont propres.

332.

Selon l’ AFNOR la donnée est un “fait, notion ou instruction représentée sous une forme conventionnelle convenant à une communication, une interprétation ou un traitement, soit par l’homme, soit par des moyens automatiques. L’information est la signification que l’homme attache aux données au moyen de conventions connues utilisées dans sa représentation.”

Si la donnée concerne les faits sans un souci d’attribution de sens, l’information représente un ensemble de données soumises à des shémas de classification. L’information transmise permet ainsi la production d’un savoir et concomitamment de la connaissance

333.

N’était-il vrai qu’une vraie science devait posséder une terminologie basée sur les formants grecques ou latins ?

334.

Tandis que le système de vulgarisation anglo-saxon se développa et constitue aujourd’hui une véritable machine éditoriale de diffusion, de répartition et d’acculturation scientifique, le cas français s’avéra beaucoup plus problématique, voire polémique.

335.

Des vulgarisateurs à l’image de nos classiques : Lucrèce et son De la Nature des Choses, Galilée et Les dialogues, ... On peut ainsi citer, entre autres, George Gamow, Isaac Asimov, Carl Sagan, James Watson, James Gleick

336.

Faraday et Galilée, notamment, l’avaient compris.

337.

L’évaluation scientifique passe aussi par là.

338.

Orbis sensualium pictus (1658) où il préconise l’apprentissage de l’Histoire Naturelle dès la primaire, apprentissage de la terminologie du domaine en langue vulgaire et ses équivalents en langue savante. Il est intéressant de rappeler que Comenius fut aussi le précurseur d’une pédagogie autonome. Il publia, de même, en 1631 la méthode pour apprendre les langues Janua linguarum reservata (Porte ouverte sur les langues), et en 1640 la Didactica magna.

339.

Cf les travaux de Mortureux et Jacobi.