Les textes qui suivent constituent un échantillon représentatif du langage de la Pollution, aux divers niveaux de la pyramide de la communication spécialisée, des situations/intentions et des destinataires de communication, bref des différents contextes d’énonciation/réception. Yves Gentilhomme, par exemple, considère que dans la lecture d’un texte de spécialité, on ne peut faire abstraction ni de l’énonciateur, ni du destinataire ni de la situation d’énonciation. Par ailleurs, plus le texte s’élève dans la pyramide, plus son niveau d’abstraction augmente, au service d’un plus haut degré de spécialisation. En revanche à la base, cette abstraction est moindre.
Nous allons illustrer notre propos par quelques exemples de textes pris dans le corpus documentaire sélectionné et traité.
Dans des texte “premiers” et hautement spécialisés 366 :
Texte I
Tetrachlorure de Carbone - C Cl4- Caractéristiques - Identification .
Synonymes. Tétrachlorométhane, méthane perchloré.
Utilisation. - extraction des huiles, graisses et cires ; -Nettoyage à sec ; - Fabrication des hydrocarbures chlorofluorés et fluorés ; - fumigation des grains ; - fabrication d’insecticides ; - fabrication des semi-conducteurs.
Propriétés physiques ä1, 2, 3, 4ã . Le tétrachlorure de carbone est un liquide incolore, mobile, d’odeur caractéristique éthérée. Il est très peu soluble dans l’eau (0,08% en poids à 20°C), soluble par contre dans de nombreux solvants organiques. En outre, le tétrachlorure de carbone dissout un grand nombre de substances telles que graisses, huiles, résines.
Masse molaire : 153,8
Point de fusion: - 23,0°C
(...)
Propriétés chimiques ä 2,4, 5ã. Convenablement stabilisé au moment de sa fabrication par addition d’antioxydants, le tétrachlorure de carbone est un produit relativement stable à température ordinaire.
Sous l’action de la chaleur, de la lumière et de l’eau, il tend à se décomposer en donnant notamment de l’acide clorhydrique, de l’anhydride carbonique et du phosgène.
Au contact d’une flamme, de matières en incandescence ou de surfaces métalliques portées au rouge, il se forme de nombreux produits de décomposition parmi lesquels on a pu caractériser du chlore, de l’acide chlorhydrique et du phosgène.
Le tétrachlorure de carbone peut réagir de manière explosive avec l’aluminium, le sodium, le potassium ainsi qu’avec leurs alliages. (...)
Texte II 367
O método de fabrico de HCF’s mais utilizado consiste na sucessiva substituição de átomos de cloro de um hidrocarboneto parcial ou totalmente clorado por átomos de flúor, empregando-se como segundo reagente o ácido fluorídrico anidro. Esta reacção de substituição é catalisada pelo pentacloreto de antimónio.
Os diferentes graus de fluoração do composto obtêm-se variando as condições de pressão e temperatura e a concentração de flúor. A reacção pode efectuar-se ou na fase líquida ou na gasosa, mas o HCF é obtido na forma de vapor num condensador de refluxo.
Dans les textes “scientifiques”(“très spécialisés) :
Texte III
Le chrome (Cr)
Origine industrielle : galvanoplastie, tanneries, raffineries, métallurgie, colorants, textile, peinture.
Dosage par absorption atomique.
Effets écologiques :
Toxique, surtout sous forme de Cr VI -chromates - il passe sous forme de Cr III -sels chromiques- en milieu naturel.
Sensibilité des organismes inférieurs (bactéries, algues) à des doses de l’ordre du mg/l, moins forte chez les poissons.
Agriculture : action toxique sur les végétaux.
A.E.P. : limité en ressource et distribution à 50 µg/l Cr total : irritation de la peau et des muqueuses, atteinte hépatorénale, CrVI est mutagène et cancérogène.
Limite pour l’utilisation agricole des boues d’épuration : 1g/kg M.S. - valeur de référence norme NFU 44041.
Limite en rejets industriels : 0,5 mg/l Cr (cas général) - arrêté du 1er mars 1993.
Dans un texte de type article scientifique 368 :
Texte IV
La littérature concernant le métabolisme des pesticides ainsi que leurs effets sur les différents métabolismes est énorme.(...)
Nous nous bornerons pour notre part à situer quelques exemples de métabolisme de pesticides organophosphates et carbamates particulièrement significatifs.
I-Métabolisme général des organophosphates
Les alkylphosphates ne s’accumulent pas dans l’organisme et la plupart, surtout le Dichlorvos et le mevinphos, sont rapidement dégradés et excrétés par l’animal. La majeure partie des produits métabolisés sont solubles dans l’eau et sont excrétés par voie urinaire. L’excrétion par voie fécale est faible.
Les dérivés triphosphates et dithiophosphates sont transformés par l’insecte en dérivés oxygénés hautement toxiques, cette réaction étant effectuée par les microsomes de l’intestin, dans la moelle épinière et les graisses (...)
Dans des textes de type thèse 369 :
Texte V
Pollutions et nuisances
Fort utilisé de nos jours, le terme de pollution s’emploie toujours accompagné d’une certaine note affective et il faut bien se garder de ne pas tomber dans le piège qui consiste à commencer un chapitre consacré aux pollutions en faisant voeu d’objectivité !
Du fait d’une croissance industrielle rapide, des sociétés modernes, l’homme de cette fin de siècle se trouve confronté à une autre croissance qui n’est qu’un corollaire de la première. L’augmentation incessante des déchets de son activité soit que ces déchets se révèlent non biodégradables soit que les systèmes naturels de recyclage soient saturés.
(...)
II- Classification des principaux types de pollutions et de nuisances
Tableau VII
Plutôt qu’une étude des pollutions sous forme d’une fastidieuse énumération nous préférons réserver les quelques pages qui suivent à l’étude des 3 pollutions :
1- La pollution atmosphérique
2- La pollution des eaux continentales et océaniques
3- La pollution nucléaire
La première parce qu’elle est pour l’homme industrialisé et urbanisé, la forme la plus caricaturale, la mieux palpable, des nuisances de ce siècle. La seconde, car elle représente un des aspects les plus inquiétants de la dégradation du milieu naturel par la civilisation contemporaine et enfin la dernière parce que personne n’en a encore parlé sans passion.
Dans des textes divers du genre Manuel 370 :
Texte VI 371
Pollution de l’air
Elle est due au rejet intempestif de substances diverses dans l’atmosphère.
Elle a accompagnée la civilisation industrielle et s’est accrue au cours de la dernière décennie dans l’ensemble des pays développés.
L’augmentation de la production industrielle et de la circulation des véhicules à moteur sont les sources les plus importantes de dégagement dans l’air de fumées, gaz toxiques et divers agents polluants. Cette croissance de la pollution résulte de nombreux facteurs : accroissement de la production d’énergie, de la circulation routière et aérienne, de la quantité des ordures incinérées...
La pollution atmosphérique est surtout importantes en milieu urbain, à cause de l’activité industrielle et des chauffages domestiques, mais surtout par suite de la circulation des véhicules à moteurs.
La pollution peut aussi être importante à l’écart des grandes villes, dans des vallées fortement industrialisées.
Texte VII 372
Polluer signifie étymologiquement profaner, souiller, salir, dégrader. Ces vocables ne prêtent pas à équivoque, bien qu’ils recouvrent des notions fort générales et nous paraissent en définitive tout aussi adéquats que les longues définitions données par les experts. Parmi celles-ci, nous retiendrons la suivante, publiée dans un rapport rédigé en 1965 par le comité scientifique officiel de la Maison Blanche intitulé : “Pour restaurer la qualité de notre environnement”.
“La pollution, dit ce rapport, est une modification défavorable du milieu naturel qui apparaît en totalité ou en partie comme un sous-produit de l’action humaine, au travers d’effets directs ou indirects altérant les critères de répartition des flux d’énergie, des niveaux de radiation, de la constitution physico-chimique du milieu naturel et de l’abondance des espèces vivantes. Ces modifications peuvent affecter l’homme directement ou au travers des ressources agricoles, en eau et autres produits biologiques. Elles peuvent aussi l’affecter en altérant les objets physiques qu’il possède, les possibilités récréatives du milieu ou encore en enlaidissant la nature”.
Dans cette définition, le terme de pollution est pris à un sens le plus large car il englobe en définitive toute action par laquelle l’homme dégrade la nature.”
Texte VIII 373
L’environnement correspond au milieu dans lequel les êtres vivants se développent.
L’écologie, science des écosystèmes, étudie le rapport des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.
L’écosystème est un système fonctionnel qui comprend une communauté d’êtres vivants et l’environnement qui lui est associé.(...)
Dans un écosystème, les acteurs sont liés entre eux par un certain nombre de relations qui régissent l’équilibre de l’ensemble.
Du fait de ces relations, les éléments chimiques transitent dans les différents compartiments de l’environnement en passant par des états successifs. Ils réalisent ainsi des cycles.
Il s’établit ensuite un certain nombre d’équilibres. Ceux-ci peuvent être localement et momentanément perturbés si les quantités de déchets à métaboliser dépassent le pouvoir épurateur du milieu.
Passé un certain seuil, il y a perturbation permanente du milieu. Ce dernier devient hostile ses habitants naturels. Il y a donc pollution.(...)
La pollution consiste en l’introduction, dans les milieux, de trop grandes quantités d’agents chimiques, physiques ou biologiques entraînant une altération de l’environnement, de nature à mettre en danger la santé humaine, à endommager les ressources alimentaires, biologiques et les écosystèmes, ou encore à détériorer les biens matériels.
Il existe des pollutions naturelles et des pollutions dues à l’homme.
On peut également distinguer les pollutions accidentelles et les pollutions chroniques.
Le rejet d’un polluant dans un milieu peut être suivi de phénomènes des contamination et de bioaccumulation.
Texte IX 374
A poluição consiste numa alteração indesejável nas características físicas, químicas ou biológicas do ar, do solo e da água que podem afectar, ou afectarão, prejudicialmente a vida do homem ou a de espécies desejáveis, os nossos processos industriais, condições de vida e património cultural ; ou que pode, ou poderá, malbaratar ou deteriorar os nossos recursos em matérias-primas. Os poluentes são resíduos de coisas que o homem faz, utiliza e deita fora. A poluição aumenta não apenas porque o espaço disponível por pessoa se torna mais pequeno à medida que os seres humanos se multiplicam, mas também porque o uso por pessoa cresce continuamente, determinando o aumento ano a ano daquilo que cada um deita fora.
Texte X 375
A poluição do ambiente tornou-se um dos problemas mais graves da actualidade. A não se tomarem medidas decisivas a nível internacional, é de esperar que, num futuro próximo, toda a humanidade corra o perigo da sua própria extinção. Os factos observados e os estudos realizados não deixam margem para quaisquer dúvidas(...)”
Dans les textes de type Rapports
Texte XI 376
Dans le domaine de l’air
Trois axes de travail majeurs ont été retenus :
participation active au programme inter-organismes de recherche pour une meilleure qualité de l’air à l’échelle locale (Primequal) : ce programme est centré sur l’étude des pollutions urbaines et de leurs effets sur la santé ;
participation à la préparation du programme national de chimie de l’atmosphère initié par le CNRS ;
poursuite des travaux rrelatifs aux pollutions de fond (caractérisation des pollutions acido-oxydantes, cartographie des charges critiques, dispersion des métaux lourds et composés organiques persistants.
dans le domaine des sols et des déchets
L’activité a porté notamment :
sur les conditions d’innocuité de la valorisation des déchets en agriculture (compost d’ordures ménagères, cendres, boues, etc.) ; sur les émissions de méthane et de COV des décharges dans le but de développer des méthodes de référence permettant d’évaluer les rejets de ces sources.
Texte XII 377
Pode-se definir Indicador Ambiental como um número limitado e tão pequeno quanto possível de parâmetros, ou de combinações de parâmetros, que sejam considerados especialmente relevantes para a caracterização dos aspectos fundamentais do estado do Ambiente e sua evolução.
Texte XIII 378
| Au niveau national, la politique de la pollution atmosphérique est définie par le Ministère de l’Environnement. Dans chaque département, le préfet est chargé de son application et bénéficie pour cela du soutien technique de l’inspection des installations classées. L’inspection des installations classées joue un rôle très actif dans la mise au point des prescriptions imposées aux exploitants. Elle assure également le contrôle du respect de ces prescriptions. |
| En France, la surveillance de la qualité de l’air est assurée par des réseaux de mesure implantés généralement dans les villes ou les zones industrielles (environ 2000 appareils de mesure sont actuellement en service). Ces réseaux se développent dorénavant vers les zones rurales, notamment pour mesurer les polluants impliqués dans le phénomène des dépérissements forestiers. Ces réseaux sont dans la plupart des cas gérés par des associations regroupant l’ensemble des partenaires locaux concernés par la gestion de la qualité de l’air (élus locaux, représentants des administrations concernées, des industriels et des associations de protection de l’environnement, personnalités qualifiées). Ces associations, au nombre de 25, constituent des lieux de concertation et de proposition très utiles pour la mise au point des politiques locales de prévention de la pollution de l’air et pour guider l’action administrative dans ce domaine (cf. chapitre Systèmes d’Information). |
| Par ailleurs, des réseaux de mesure de la qualité de l’air sont implantés dans le voisinage des installations industrielles isolées et émettrices de grandes quantités de polluants dans l’atmosphère (centrales électriques, cimenteries, etc...). Ils sont gérés par les exploitants de ces installations. |
Texte XIV 379
Caracterização da Qualidade do Ar
A atmosfera é um recurso mundial sem fronteiras que, para além de determinar todas as manifestações climáticas, é (essencialmente) um meio de suporte à vida no nosso planeta.(...)
Associada ao desenvolvimento urbano e industrial, e à crescente utilização de veículos motorizados, está a inevitável emissão de poluentes para a atmosfera, que mesmo quando inodoros e incolores, não são necessariamente inofensivos.
Assim, entre as medidas que visam o controlo da poluição atmosférica, tem especial importância a definição de valores-limite e de valores-guia, assim como a vigilância dos níveis atingidos pelos diversos poluentes, a fim de proteger a saúde do Homem e o Ambiente de uma maneira geral.
A nível nacional estão já estabelecidos padrões para as concentrações no ar ambiente, ao nível do solo, de dióxido de enxofre (SO2), dióxido de azoto (NO2), partículas totais em suspensão (TSP), chumbo (Pb), ozono (O3) e monóxido de carbono (CO) (Portaria 286/93 de 12 de Março).
Dans des textes de normalisation terminologique :
Texte XV 380
Mutagène, adj
Domaine : génie génétique.
Définition : Caractérise un agent chimique, biologique ou physique susceptible de provoquer des mutations chez les êtres vivants.
Anglais : mutagen.
Dans des textes de Revues :
Texte XVI 381
Dérivés des recherches sur les gaz de combat, les insecticides chimiques (l’HCH -hexachlorocyclohexane, le lindane, le chlordane, la dieldrine, l’andrine, l’aldrine et, naturellement, le DDT) sont lancés à l’assaut des espèces nuisibles.Croyant qu’en augmentant les doses, on arrivera à bout de l’engeance maléfique, on épand dans la nature et dans l’euphorie, fauchant indistinctement les “bons” comme les “mauvais” insectes, brisant des équilibres écologiques précaires.
Texte XVII 382
Operação do Sistema
As temperaturas do ambiente e do reator são registradas automaticamente ; os pHs do esgoto, do lodo e do efluente, assim como a vazão, são medidos de hora em hora.
A produção de gases é medida continuamente e sua composição determinada diariamente.
As análises efetuadas no esgoto e no efluente do sistema, (amostras compostas de 24h) são as seguintes :
-pH, DQO, DBO, sólidos em suspensão, ácidos voláteis, alcalinidade, turbidez, nitrogênio total, nitrogênio amoniacal, nitratos, fosfatos, sulfatos,sulfeyo, óleos e graxas, detergentes, cor, coliformes totais e fecais, ovos e larvas de helmintos, cistos de protozoários, colifagos, Salmonella sp, Clostridium perfringens estreptococos fecais e metais pesados (Zn, Ni, Cr, Cu, Pb, Cd, Fe, Hg, Mn).
Todas as determinações são efectuadas de acordo com “Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater”(1985)
O digestor é operado à temperatura ambiente, sem qualquer sistema de controle ou isolamento térmico.
Texte XVIII 383
Tem-se vindo a constatar, ao invés do que se pensava até agora, que nos países industrializados não é a escassez de recursos energéticos, mas a degradação do ambiente que pode pôr em causa os equilíbrios indispensáveis ao funcionamento do sistema produtivo.
O fenómeno da poluição atmosférica
(...)
A origem deste fenómeno inquietante consiste fundamentalmente na emissão excessiva de diversos poluentes que podem ser classificados arbitrariamente em cinco categorias :
Gases inorgânicos : SO2, NOx, NH3, CO, halogéneos (CL, F, etc) ;
Vapores orgânicos ou compostos orgânicos voláteis (COV) : hidrocarbonetos tais como benzeno, CFC, formaldeído, etc ;
Líquidos inorgânicos : H2SO4, HNO3, HF, HCL ;
Partículas minerais : metais pesados (Cd, Pb, etc.), fibras de amianto, de vidro, de rocha, etc. ;
Partículas orgânicas : hidrocarbonetos orgânicos policíclicos (HAP), dioxinas, etc.
A poluição atmosférica antropogénica (causada pelo homem) deriva de três grandes fontes principais : transportes ; aquecimento doméstico, actividades agrícolas e domésticas ; e indústria (entre as quais se inclui a produção de energia por combustão).
Texte XIX 384
O estudo desenvolvido pela Quercus Associação Nacional de Conservação da Natureza sobre os resíduos sólidos urbanos em Portugal Continental constitui o maior e mais actualizado levantamento deste tema. A sua realização implicou percorrer todo o país recolhendo dados em inúmeros concelhos, a par de inquéritos efectuados junto de autarquias e outros organismos oficiais, núcleos da Quercus, outras associações de defesa do ambiente, para além de múltiplos contactos pessoais.(...)
85% dos concelhos depositam os seus resíduos sólidos urbanos em vazadouros (lixeiras) e nenhum concelho tem um destino tecnicamente adequado respeitando todas as características definidas a nível europeu.
60,2% da quantidade de resíduos é depositada em vazadouros (lixeiras), 13,7% em vazadouros controlados (lixeiras com algum controlo), e 26,1% tem por destino a compostagem e/ou aterros considerados controlados.(...)
Dans des textes du type études :
Texte XX 385
Tâche 2 : définition des contraintes amont
4.1 Évaluation des contraintes actuelles
Dans cette phase, on s’intéressera aux caractéristiques du réseau d’assainissemnt ainsi qu’à la qualité des effluents à traiter. À ce propos, on consultera les études existantes concernant le réseau et les flux de pollution des établissemnts industriels. À titre indicatif, on présente ci-après une liste des informations devant être prises en compte.
Réseau d’assainissement (plans et état de mise à jour, type de réseau, matériau, postes de relèvement et/ou bassins d’orage, longueur, état, âge, ouvrages spéciaux (chambres de dessablage, déversoirs d’orage).
Caractéristiques des eaux usées.
Type de pollution : domestique, matières de vidange de fosses septiques et de bacs à graisses, industrielle - type de production, autorisation de raccordement, débits et charges polluantes, calendrier d’activités, variations saisonnières ; Caractéristiques : décantabilité, septicité, toxicité, Paramètres : pH, Eh, température, alcalinité, DCO, DCO soluble, NTK, N-NH4, Pt, ortophosphates graisses, hydrocarbures, détergents toxiques (cyanures, phénols, métaux lourds, sulfures, sulfites, chlorures); Ratios -DCO/DBO5, NTK/DBO5, Pt/DBO5.
Texte XXI 386
Conclusões referentes ao programa de despoluição do rio Tietê
Com relação à poluição recursos hídricos na RMSP, a análise efetuada plea SMA em relação ao Plano Diretor de Esgotos da RMSP ressalta os seguintes aspectos :
a) Os resultados da simulação realizada para o horizonte do Plano e, portanto, em sua otimização, mostram que os valores de oxigênio dissolvido na água (OD), na quase totalidade das águas do trecho do Tietê entre o reservatório de Pirapora e o lançamento dos efluentes da ETE Suzano, e de seus afluentes Pinheiros e Tamanduateí, ficarão aquém dos valores favoráveis à vida aquática.(...)
Na operação saneamento (reversão somente nas épocas de cheias), a Billings apresentaria estados incipientes de eutrofização, o que não impediria sua utilização restrita para abastecimento e recreação.
Dans les textes de type programmes :
Texte XXII 387
IX- La pollution provenant des activités agricoles
La pollution des élevages
L’action de l’Agence, entreprise durant le 6ème Programme se poursuit durant le 7ème Programme, conformément à l’acord signé au niveau national avec la profession agricole en octobre 1993.
À ce titre, l’Agence prend en compte :
les études préalables aux travaux de dépollution sur la base d’un coût unitaire de 6.000F ; les travaux proprements dits tels que : étanchéification des dalles et aires de parcours, la récupération des déjections et eaux polluées, la séparation des eaux pluviales, le stockage des déjections pour des durées minimales de 4 mois, les surcoûts d’équipement spécifiques des matériels d’épandage. (...)
Effets et maîtrise de la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance
Dans les textes de type guide (à divers degrés de spécialisation) :
Texte XXIII 388
L’air : limiter les rejets industriels et les gaz d’échappement
Les premières actions de la Communauté ont porté dès 1970 sur les émissions des véhicules à moteur. Elles se sont amplifiées avec les problèmes posés par les pluies acides dans les forêts européennes au début des années 80. Il s’en est suivi des directives pour fixer des normes générales de la qualité de l’air pour les substances dangereuses, comme le dioxyde de soufre et les poussières, le plomb, le dioxyde d’azote et pour certaines installations (combustion, incinération). Mais les rejets industriels ne sont pas les seuls polluants de l’air.
Texte XXIV 389
Poluição do Ar
O desenvolvimento industrial e urbano tem originado em todo o mundo um aumento crescente da emissão de poluentes atmosféricos. O acréscimo das concentrações atmosféricas destas substâncias, a sua deposição no solo, nos vegetais e nos materiais é responsável por anos na saúde, redução da produção agrícola, danos nas florestas, degradação de construções e obras de arte e de uma forma geral origina desequilíbrios nos ecossistemas.
(...)
Origens
Poluentes atmosféricos
Na tabela seguinte listam-se os principais poluentes atmosféricos
| Poluente | Fonte | Processos | Efeito |
| Óxidos de enxofre (SOx) |
Antropogénicas Naturais |
Combustão (refinarias, centrais térmicas, veículos diesel) Processos industriais VulcanismoProcessos biológicos |
Afecta o sistema respiratório, Chuvas ácidas, Danos em materiais |
| Óxidos de azoto (NOx) |
Antropogénicas Naturais |
Combustão (veículos e indústria) Emissões da vegetação |
Afecta o sistema respiratórioChuvas ácidas |
Dans des textes de type Lettre ou Bulletin :
Texte XXV
Un bilan positif pour les biocarburants
L’essence et le gazole devront obligatoirement incorporer une certaine quantité de composés oxygénés et notamment de biocarburants d’ici l’an 2000”, a décidé le Gouvernement au mois de mars dernier. Cette décision se justifie pleinement au regard des récents bilans environnementaux et économiques des biocarburants réalisés par l’ADEME. Pur ou incorporé à hauteur de 30% au gazole actuel, l’ester méthylique de colza (EMC) ou Diester contribue en effet à la réduction de certaines émissions polluantes : émissions de particules, oxydes de carbone et de soufre, et hydrocarbures totaux. De son côté, l’éthanol produit à partir de la betterave ou du blé et incorporé à l’essence permet de réduire la concentration en monoxyde de carbone, en aromatiques et en benzène dans les gaz d’échappement.(...)
Texte XXVI 390
Prevenção e luta contra a Poluição Marítima (navios)
I-Fiscalização e Controlo
Não só as descargas dos navios tanques, especialmente os hidrocarbonetos e os produtos químicos a granel, como também as descargas dos compostos orgânicos e demais resíduos estão devidamente regulamentadas e as imersões no mar controladas.
(...) Estes navios, no seu projecto essencial, têm instalados na casa das máquinas sistemas especiais de redução catalítica dos gases dos motores. Do mesmo modo, o seu projecto inclui a eliminação dos clorofluorcarbonetos (CFC) e dos hidroclorofluorcarbonetos (HCFC), dos sistemas de refrigeração. Inclui ainda a substituição por outros gases, dos Halons dos sistemas de extinção de fogos, menos nocivos para o ambiente.
(...) A primeira Convenção Internacional para a Prevenção da Poluição das Águas do Mar por Hidrocarbonetos realizada em Londres, em 1954, que ficou conhecida por OILPOL 1954. Esta Convenção tinha como finalidade básica limitar as descargas de hidrocarbonetos no mar, provenientes em especial dos navios tanques.
(...) A maioria das condições técnicas regulamentadas na MARPOL 1973 estão incluídas em cinco Anexos à Convenção, os quais acordam os seguintes aspectos relacionados com o transporte marítimo, respectivamente :
Anexo I : Hidrocarbonetos
Anexo II : Substâncias Líquidas Nocivas Transportadas a Granel (químicos)
Anexo III : Substâncias Nocivas Transportadas em Embalagens (tambores e contentores)
Anexo IV : Prevenção da poluição proveniente ods esgotos sanitários dos navios
Anexo V : Lixo
Texte XXVII 391
DESPACHO CONJUNTO/MINISTÉRIO DA DEFESA NACIONAL, MINISTÉRIO DO AMBIENTE E RECURSOS NATURAIS, MINISTÉRIO DO MAR
Determina a criação e constituição de um grupo de trabalho com o objectivo de identificar os rebocadores que reúnam condições que lhes permitam ser adaptados para missões de busca e salvamento, de luta contra incêndios e de combate à poluição do mar
Diário da República : II Série ; n° 078/95, 01 de Abril de 1995, p.3584
Acidentes/ Poluição marinha/ Medidas de emergência / Protecção civil
Dans les textes de type brochure ou dépliant :
Texte XXVIII
La pollution azotée des eaux : une réalité
Les eaux superficielles et souterraines atteignent localement des teneurs en nitrates incompatibles avec leur consommation ou nocives pour les équilibres biologiques et biochimiques.
(...) Les végétaux puisent l’azote contenu dans le sol sous la forme minérale, aors que les animaux couvrent leurs besoins azotés en se nourrissant de plantes ou d’autres animaux : on parle alors de cycle de l’azote, azote qui va rejoindre par divers processus, l’eau et les êtres vivants.
Le lessivage des nitrates est une perte d’engrais pour la plante et l’agriculteur ; une menace pour les eaux souterraines et superficielles. Tout doit être mis en oeuvre pour le minimiser.
Le sol, véritable “garde-manger” pour les plantes, contient toutes les formes d’azote nécessaires à leur développement :
-l’azote organique (2000 à 12000 kg/ha contenus à 90% dans l’humus du sol) qui se transforme en azote minéral (minéralisation) et vice versa (réorganisation) selon les saisons ; -l’azote minéral : 0,7 à 2% de l’azote organique minéralise chaque année. L’azote minéral ainsi produit est directement assimilable par les plantes, principalement sous forme nitrique (NO¯3) mais ausi ammoniacale (NH+ 4);-l’azote atmosphérique qui participe à la formation du stock d’azote minéral du sol (20 à 30 kg N/ha/an sans compter la fixation par les légumineuses).
Le stock d’azote minéral subit des pertes par :
-dénitrification : transformation biochimique des nitrates en azote gazeux ( 20 kg N/ha/an) ; - volatilisation de l’ammoniac (NH3) : 15% de l’azote des engrais ammoniacaux épandus et 10 à 90% de l’azote des amendements organiques épandus (pertes réduites grâce à leur enfouissement rapide) ; - lessivage : n’étant pas fixés par le complexe argilo-humique, les ions nitrates peuvent être entraînés en profondeur, hors de l’horizon prospecté par les racines, pour rejoindre les nappes souterraines qu’ils polluent.
L’agriculture contribue à augmenter le lessivage lorsque les doses d’azote apportées sont supérieures au pouvoir d’absorption des plantes et au pouvoir de rétention du sol.
Texte XXIX 392
Regroupements de repérage : déchets liquides huileux
C 141 . Fluides d’usinage aqueux : émulsions huileuses
A 241 Usinage
(...)
Texte XXX 393
Resíduos são todas as substâncias, materiais ou objectos dos quais o seu detentor se pretenda desfazer ou tenha a obrigação legal de se desfazer, de acordo com a tabela I
TABELA I - IDENTIFICAÇÃO DE GRUPOS DE RESÍDUOS
Código
Q1 Resíduos de produção ou consumo não especificados a seguir.(...)
Q2 Produtos que não obedeçam a normas exigidas.(...)
Texte XXXI 394
A radioactividade natural, a que o Homem desde sempre esteve exposto, consiste nas radiações ionizantes emitidas por fontes naturais, tais como raios cósmicos ou substâncias radioactivas presentes na crosta terrestre (como o potássio 40, o tório, o urânio e seus descendentes) ou na atmosfera (o radão).
A exposição a estas radiações naturais varia muito de local para local, dependendo principalmente da natureza do solo, da altitude e da latitude. Também para um mesmo local se verificam variações ao longo do tempo, em geral com um carácter sazonal, ligado ao clima e devido, por exemplo, à interferência de fenómenos meteorológicos e hidrológicos na remoção, transporte e deposição de poeiras.
Texte XXXII 395
Radioactividade do ar ambiente - Rede de monitorização em Contínuo.
O acidente de Chernobyl veio criar grandes preocupações com a poluição radioactiva transfronteiriça. Para que, em caso de futuras emergências, seja possível tomar medidas atempadamente há recomendações internacionais de que cada país se dote de um sistema de alerta.
O Gabinete de Protecção e Segurança Nuclear está a instalar uma rede de monitorização em contínuo da radioactividade do ar ambiente, constituída por várias estações remotas, distribuídas por todo o território nacional, (figura 1), e com uma unidade central no próprio Gabinete. Nesta são recebidos e analisados todos os dados provenientes das estações remotas.
Texte XXXIII 396
Les déchets, objets mobiliers volontairement abandonnés par leur propriétaire, sont juridiquement rattachés à la catégorie des res derelictae. Les res derelictae n’on tplus de propriétaire. Elle sont devenues des biens sans maître. Celui-ci a manifesté son désir e renoncer à son droit de propriété en les abandonnant.
La qualification de res derelictae s’applique aux objets qui, déposés sur le bas-côté de la voie publique en vue de leur ramassage par les services de la voirie, sont récupérés par les chifonniers. Ceux-ci s’en rendent légitimement propriétaires, les biens abandonnés appartenant au premier occupant. Lorsque la prise de possession se produit, elle ne rencontre aucune propriété existante. L’acquisition de la propriété se fait par occupation et est immédiate.
Dans un texte de vulgarisation la plus large (banalisation par les médias) :
Texte XXXIV
O laboratório da Universidade de Coimbra entra de novo em acção e faz, ele próprio, as análises aos tais efluentes, que, mesmo “depois de tratados”, indicam altos níveis de poluição. A água de escoamento dita “decantada” acusa, afinal, presença excessiva de chumbo, sulfuretos e hidrocarbonetos.
Ces exemples soulignent l’importance du paradigme écologique dans l’essor des secteurs de l’Environnement et de la Pollution (ainsi que leurs interfaces avec d’autres disciplines et secteurs d’expérience émergents).
Quelques points importants sont à noter. Dans l’axe horizontal de la communication spécialisée, par exemple, on voit bien qu’une conception uniformisante des domaines spécialisés n’est pas possible à cause, notamment, de la nature ouverte du circuit de la connaissance.
Une thématique peut être considérée sous des angles divers et/ou complémentaires 397 , en fonction des types de discours et des divers styles discursifs (ou niveaux de spécialisation). En fin de compte, on est en présence de variables déterminées par l’adéquation de la thématique à la fois aux finalités et aux différents utilisateurs 398 . La qualité du corpus nous semble donc acquise. Ces textes décrivent, argumentent, évaluent et classent les connaissances d’un domaine en fonctionnement.
De surcroît, le récepteur est placé au même plan, et dans certains cas même au-dessus, de l’émetteur. Pourquoi ? Parce que ces textes représentent en vérité des fonctions et des compétences spécifiques 399 .
Comme en témoignent les exemples (français et portugais), les formules textuelles utilisées dans le domaine écologie-environnement-pollution ne s’écartent pas de la règle de construction des textes spécialisés. Il s’agit là de descriptions, d’énumérations, de calculs, de classifications, d’argumentations, de prescriptions, de citations, de références.
Ce sont en fait les diverses “traductions” reformulatoires, ou d’une manière générale, la multitude de relations d’équivalence à divers degrés discursifs qui sous-tendent une variabilité de degrés de spécialisation. Nous avons différents contextes énonciatifs.
C’est la terminologie de la Pollution qui est au centre de notre recherche. Si la recherche des termes utilisés nous a conduits aux textes, c’est là aussi que nous sommes allés chercher les connaissances spécialisées véhiculées par les unités porteuses de “significations spécialisées” (cf. CABRÉ, 1999). Si le repérage, la sélection et la détermination des éléments thématiques semblent se faire en dehors de l’analyse linguistique, l’étude de chaque type discursif peut se faire au niveau de l’analyse linguistique.
Les termes ne peuvent pas, à eux seuls, caractériser un type de discours spécialisé car ils vivent dans un environnement linguistique. C’est l’analyse linguistique qui aidera à la construction des définitions et autres aspects essentiels à l’analyse terminologique : types de structures discursives, éléments objectifs/subjectifs, fréquence de vocabulaire, etc.
C’est par l’analyse linguistique qu’on pourra trouver les concordances, ou les discordances, d’approches rhétoriques diverses au sein du même sujet 400 . C’est effectivement par là qu’on trouve les unités de connaissances à plusieurs niveaux (lexicologique, morphologique, phraséologique et morpho-syntaxique). Une telle analyse permet, entre autres, de dégager les unités de compréhension (concepts, catégories), les différentes catégorisations et variables du champ conceptuel, les modèles de lexicalisations, les relations sémantiques, ainsi que les rapports entre unités linguistiques et unités non linguistiques.
On peut caractériser le type de discours étudié en allant de la délimitation des marqueurs métalinguistiques, à la délimitation de marqueurs de termes 401 ; et dans la perspective de la délimitation du niveau de registre utilisé on sera amené à détecter les différentes références, de type “dépersonnalisation discursive” 402 (dans le jeu objectivité/subjectivité), etc.
Les cinq catégories définitionnelles dénombrées par Loffler-Laurian y sont présentes avec, certes, des degrés divers d’intensité.
Commençons par les dénominations. La Pollution est un terrain permanent de recherches et d’applications nouvelles (visée technologique et sociale très fortes). Les dénominations sont présentes dans tous les modèles de discours analysés : spécialisé, pédagogique, vulgarisateur et même dans ceux où des zones d’interface se sont installées. On pense, par exemple, aux combinatoires discours constituant/discours économique, discours technologique/discours juridico-normalisateur.
On “désigne” beaucoup, en associant parfois le terme trivial et la dénomination fonctionnelle, ou la dénomination systématique expliquée par son équivalent, ou alors les appellations commerciales et les référents juridiques. Est-ce qu’on peut déduire que c’est l’abondance de terminologie qui détermine le degré de spécialisation de ces textes ? Les exemples cités, montrent à l’évidence qu’en pratique c’est loin d’être systématique puisqu’on trouve les termes et leurs variantes même dans les textes vulgarisateurs, et souvent en plus grand nombre. À lui seul, le critère de l’abondance terminologique ne peut correspondre entièrement à une haute spécialisation du texte. Ce critère n’est donc pas déterminant. On constate, plutôt d’ailleurs, que c’est la délimitation des caractéristiques syntaxico-sémantiques qui démontre le mieux le degré de spécificité du texte.
Si la dénomination ou la fonction, sont des catégories qui appartiennent en grande partie à la science de base (Écologie) ou à la pollution, les catégories définitionnelles catégorisation ou analyse reflètent beaucoup le caractère interdisciplinaire du sujet : contributions scientifiques de la chimie, de la climatologie, de la géologie, de la thermodynamique ; ou bien des contributions du type juridico-législatif, commercial et industriel (applications pratiques pour le fonctionnement de la société).
Quelques exemples de dénominations :
Dans un registre plus systématique ou fonctionnel on trouve :
Les autres catégories définitoires (équivalences, caractérisations, analyses et finalités) sont aussi bien représentées.
Les équivalences, par exemple, sont présentes grâce à l’utilisation du verbe être et ses dérivés, ou à la présence de signes typographiques tels les guillemets, les virgules 403 , les parenthèses, les traits d’union (est, signifie, etc. ; é, fica, estão, etc. ; le sol “garde-manger”).
Les catégories caractérisation et analyse y sont aussi marquées à profusion. Quelques exemples de traits linguistiques caractéristiques de la catégorisation :
La caractérisation est moins fréquente dans les textes de type vulgarisation où, en revanche, la fonction est très représentative (à partir du texte XII 404 ).
Quelques exemples de traits caractéristiques de la catégorie fonction :
Et finalement voici quelques exemples de traits linguistiques caractéristiques de la catégorie analyse :
Si la prise en compte des caractéristiques linguistiques des textes spécialisés est pertinent pour l’analyse terminologique pourra-t-elle atteindre d’autres buts ?
Bien évidemment, face à l’essor des pratiques terminologiques, traductologiques et des politiques d’aménagement linguistique, cette prise en compte constitue une approche nécessaire à l’enseignement des langues de spécialité, aux études de traductologie et aux systèmes de communication-information, tout en augmentant les apports à l’élaboration d’outils terminotiques.
On peut conclure donc qu’il y a bien des liens qui unissent ces textes.
Par ailleurs, on a constaté qu’il s’agit, d’abord, de textes structurés à partir de la langue générale et non d’une langue artificielle. Les exemples sont parlants : une riche dynamique lexicale (toujours ancrée à une conceptualisation de départ), un usage de la synonymie (ou plutôt variables de registres) et des structures morphosyntaxiques caractéristiques de la langue générale. C’est un langage qui s’actualise, de surcroît, au sommet et à la base de la pyramide de la spécialisation. Ses finalités d’instruire, d’(in)former, sans oublier les intentions de perfectionner, les connaissances sont évidentes.
Un autre point par rapport à l’échantillon de textes transcrits, est à noter. Il s’agit d’un corpus homogène au niveau thématique car les diverses composantes langagières, dans l’axe vertical, montrent un traitement cohérent du sujet. De même, dans l’axe horizontal, le langage s’adapte aux besoins pragmatiques (utilisateurs et situations de communication). Ainsi, l’ensemble textuel étudié se présente comme un modèle pourvu de caractéristiques de type linguistique et composantes textuelles propres.
Le langage de la pollution en portugais ne s’écarte pas de manière significative, aussi bien au niveau terminologique que rhétorique, du langage de la pollution en français. Les similitudes linguistiques qui proviennent d’un système commun sont explicites. Le langage spécialisé de la pollution en portugais est un exemple d’adaptation du discours de la pollution tiré du français et/ou de l’anglais.
S’il y a certes quelques variations, ou adaptations, au niveau phraséologique, syntaxique, rhétorique, voire textuel, dans les deux langues, on observe que le consensus terminologique est respecté. Ne peut-on considérer que cet aspect contribue à la fonction culturelle de la science ?
Ainsi, nous pouvons désormais considérer que d’un point de vue linguistique, pragmatique et fonctionnelle les deux ensembles de textes représentent deux circuits en syntonie.
La fresque linguistique caractéristique du langage spécialisé est ainsi construite et mise en évidence par la présence d’un même système graphique, phonologique et morphosyntaxique. Les lexies sont composées d’unités de vocabulaire commun, de vocabulaire spécialisé et de variables de vocabulaires spécifiques aux différents textes spécialisés. En Pollution/Poluição, les termes sont souvent des phraséologismes, des nominalisations, des emprunts spécialisés (la chimie, par exemple), des symboles (des formules et des constructions alphanumériques, notamment). On y retrouve également l’impersonnalisation ou les formules passives. La fonction référentielle de ces textes ne laisse aucun doute. On constate un souci constant d’(in)former par le biais de moyens de dépersonnalisation et d’objectivation de type définition, description, explication, classification, raisonnement, citation, etc., en conformité avec le degré de spécialisation du destinataire.
La méthodologie descriptive qui a permis l’analyse de ces textes a également permis d’articuler les informations et les connaissances propres au domaine étudié.
Ces quelques propos, montrent explicitement l’importance de l‘analyse et de la sélection de la documentation nécessaires pour entreprendre un travail terminologique de qualité. Cabré souligne que
‘La importància, doncs, de la documentació en el treball terminològic és capital per a la qualitat de la terminologia, però trobar una documentació de qualitat no és de vegades una tasca fàcil. I això per moltes raons. Primerament perquè no sempre s’han podruït en une llengua textos sobre una determinada matèria especialitzada (sobretot si es tracta de dominis molt innovadors) que permetin detectar - hi les formes terminològiques. No podem oblidar que els professionals de primera línia treballen amb documentació original, sovint redactada en un altra llengua, i que ells mateixos, seguin tendències lingüístiques que donen garanties a una major difusió del coneixement, produeixen els seus textos d’especialitat en la llengua majoritàriament emprada avui dia en la ciència i la tècnica (CABRÉ, 1999 : 280)’La sélection adéquate de la documentation permettant la constitution d’un bon corpus de référence et de base 405 constitue l’étape préalable indispensable du travail terminologique. En effet, elle permet l’appropriation des connaissances du domaine et l’extraction rigoureuse des termes constitutifs des différents champs terminologiques.
Il s’agit ici d’un exemple de fiche toxicologique (fiche n° 8) établie par l’INRS, inclue dans les Cahiers de Notes Documentaires.
Il s’agit de Notes techniques (de genre descriptif et explicatif).
concernant ici la contamination.
Ici sont développés les liens entre l’écologie humaine et les sciences médicales.
Dont les grands objectifs sont l’enseignement, la formation de spécialistes, le monde professionelle.
Le domaine traité par des spécialistes enseignants jouant ici le rôle de vulgarisateurs (Claude Faurie et Jean Devaux, par exemple).
Il s’agit d’un discours souvent reconnu comme de semi-vulgarisation. Il s’agit d’un texte d’un des plus grands spécialistes de l’´Écologie et des Sciences de l’Environnement en France, F. Ramade
Il s’agit d’un Manuel sur l’environnement à l’usage des industriels. Il a comme objectif premier d’être un outil de travail et d’aide à la décision ainsi qu’un outil de formation. Les destinataires font partie de différentes souches : entreprises, administrations, formateurs spécialisés, enseignants, étudiants. Souvent, ce type d’ouvrage lie un discours sur la Pollution avec le discours sur la Protection de l’Environnement. Il s’agit d’un texte spécialisé à l’usage professionnel, donc très axé sur l’action.
C’est un texte de semi-vulgarisation. Il s’agit du livre de Odum.
Il s’agit d’un manuel à l’usage des étudiants qui font leur initiation sur le sujet.
Il s’agit d’un Rpport d’Agence. On est en présence d’un rapport d’activités de l’ADEME Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie).
Il s’agit d’un texte de Rapport ministériel. Texte du Ministério do Ambiente e de Recursos Naturais (MARN) du Portugal
Il s’agit du Rapport ministériel français sur l’État de l’Environnement.
Il s’agit du Rapport ministériel portugais sur l’État de l’Environnement.
Il s’agit d’un exemple pris dans le Dictionnaire de Néologismes officiels n° 1468, (arrêtés relatifs au vocabulaire des sciences et techniques de l’agriculture).
Un exemple de Science et Vie.
Il s’agit d’une Revue très spécialisée : Revista Cetesb de tecnologia ambiente du Secrétarit d’Etat à l’Environnement du Brésil (Secretaria do Estado do Meio Ambiente).
Il s’agit d’une revue alliant Économie et Environnement.
Il s’agit d’une revue sur l’environnement. Dans le cas présenté il s’agit de la revue d’information de l’Association Quercus.
Document réalisé sous la direction des Agences de l’Eau et du Ministère de l’Environnement
Il s’agit d’une composition mi-étude/mi-rapport qui résulte d’un concours lancé par des organismes officiels et scientifique brésiliens : la Mairie de São Paulo, le consortium intermunicipal des Bassins du Alto Tamanduatel et Billings avec la SBPC (Société Brésilienne pour le Progrès de la Science).
Programme de l’une des Agences de l’Eau françaises.
Un guide français adressé aux entreprises (du ressort de l’AFNOR)
Un guide informatif de l’environnement édité par le Ministère de l’Environnement Portugais
Bulletin d’ une institution environnementale : Instituto de Promoção Ambiental
Modèle de bulletin concernant le “discours législatif” du Ministère de l’Environnement Portugais, Bulletin InfoAmb
Pour des besoins de classification, comme la brochure du Ministère de l’Environnement et de la Prévention des Risques Technologiques et Naturels Majeurs ; sur la Nomenclature des déchets (liste sur le déchet qui est caractérisé par une double classification : A-origine, C-catégorie)
La brochure O que são resíduos ?(les déchets) de la DGQA (Direcção-Geral da Qualidade do Ambiente) adressé au consommateur .
Un autre exemple de brochure en portugais sur la Protection Contre les Radiations et la Sécurité Nucléaire.
Le dépliant du Gabinete de Protecção e Segurança Nuclear
Il s’agit d’un langage juridique dont l’émetteur est l’AFNOR, l’ organisme français de normalisation Il est intéressant de remarquer que ce discours résulte ici de plusieurs approches complémentaires : de travaux terminologiques en cours, d’actions politiques communautaires, d’un registre juridique sur le déchet.
Il est désormais acquis qu’un concept/terme peut appartenir à différentes disciplines.
Dans un cadre strictement scientifique le discours fait la description de l’objet (c’est le fondement de la recherche et le travail du spécialiste). Dans un cadre plus technologique, il s’agit d’actions où c’est la rentabilité qui compte. Cela revient à dire qu’une grande importance est accordée au type de discours axé sur la sémantique du “faire” (faire-savoir, savoir-faire et faire-faire).
N’oublions pas que ce discours est devenu un véritable produit de consommation. Les formes qui prennent les messages dépendent en grande partie de la nature du destinataire.
Détermination des variables de la communication spécialisée en général et des sous variables de chaque situation communicative déterminant les différents degrés de spécialisation.
Des parties du discours comme les noms ou les adjectifs sont des marqueurs métalinguistiques. Les marqueurs de termes sont les éléments linguistiques qui accompagnent le terme. Ils peuvent être explicites (définir, etc) ou implicites (est, ou résulter de, produit par, etc). Ils se distinguent des définisseurs qui sont les termes principaux des définitions.
Par exemple, l’utilisation du pronom neutre on et des constructions passives.
La ponctuation peut s’avérer très importante pour la caractérisation des textes spécialisés.
Néanmoins, on peut signaler le marqueur “utiliser pour” dans le premier texte. Comme quoi, il est bien difficile de délimiter des frontières dans un circuit de communication ouvert.
On peut considérer qu’il s’agit d’une base de données générale concernant le domaine dont on extrait le socle du travail de recherche.