C.1.1.2.1 La «mésinscription»

Les institutions qui travaillent auprès de ces «ratages» de la socialisation sont dès lors définissables comme les lieux de la «mésinscription». Alain Noël Henri à qui nous empruntons ce terme, le définit ainsi :

‘«Il s’agit de tout état de fait incarné par des acteurs sociaux réels, et qui, menaçant la structure syntaxique caractéristique d’une culture, enclenche par là même un ensemble de processus de restauration de l’ordre symbolique ainsi troublé. Définition très large puisqu’elle inclut des processus non imputables aux sujets qui en sont porteurs : ainsi s’y englobent par exemple la trisomie ou toute autre atteinte génétique, ou l’état d’étranger, ou encore l’appartenance à une culture ou une sous-culture déstabilisée par des mutations historiques trop rapides. (A.N. Henri 2002338).’

Notes
338.

Alain-Noël Henri (2002 b à paraître), Le secretnotion secret notion secret notion secret notion secret notion secret notion secret notion secret notion secret de famille et l’enfant improbable - in Mercader P. et Henri. A.N. (sous la direction de), La psychologie : filiationnotion filiation notion filiation notion filiation notion filiation notion filiation notion filiation notion filiation notion filiation bâtarde, transmissionnotion transmission notion transmission notion transmission notion transmission notion transmission notion transmission notion transmission notion transmission incertaine», p.157. Cet auteur poursuit ainsi sa définition :

«Qu’il n’y ait pas de mot usuel pour nommer cela, et que toutes les approximations qui apparaissent soient soumises à une obsolescence accélérée, ne doit rien au hasard. Car il s’agit par définition même de l’Innommable, - innommable parce qu’impensable -, qui n’apparaîtra du coup dans la langue que sous forme de ce que je nomme des «signifiants-balises» : signifiants qui au lieu de représenter un signifié en marquent la place en creux, et qui ainsi balisent dans le champ de la représentation les «trous» laissés par l’irreprésentable