A. SOURCES PREMIERES

Un premier groupe de sources est constitué des œuvres de Jourdain de Saxe lui-même, plus particulièrement du Libellus de principiis ordinis prædicatorum et de ses lettres. Le Libellus a été édité par Heribert Christian Scheeben dans les Monumenta Ordinis Prædicatorum Historica 16. Il contient des indications sur deux périodes de la vie de Jourdain de Saxe, son entrée dans l’Ordre sous l’influence de Réginald d’Orléans et le provincialat de Lombardie. L’essentiel en fut compilé en 1218/1219-1221, et légèrement révisé en 123317. La section sur Henri de Cologne fut rédigée après sa mort, à laquelle Jourdain de Saxe lui-même assista en 1229. Le P. Vicaire a publié une traduction française du Libellus 18.

Les lettres de Jourdain de Saxe, adressées dans leur majorité aux moniales dominicaines de Bologne, sont précieuses à de multiples titres. Elles donnent tout d’abord certaines indications sur les déplacements de Jourdain, qui demeurent difficiles à interpréter. Mais ces lettres contiennent de nombreuses autres richesses : Jourdain de Saxe y décrit les joies et les vicissitudes de son apostolat, elles témoignent également des liens spirituels qui unirent Jourdain de Saxe et les moniales de Sainte-Agnès de Bologne, liens que décrivent par ailleurs la chronique du monastère de Sainte-Agnès19, qui fut achevée en 1254. Les lettres de Jourdain ont été éditées par Angelin Walz dans les MOPH20.

Les autres œuvres de Jourdain de Saxe, moins essentielles pour l’étude de sa prédication, sont répertoriées par le P. Kaeppeli dans les Scriptores Ordinis Prædicatorum Medii Ævii 21.

Le second groupe des sources dominicaines, constitué des différentes compilations qui retracent la vie du fondateur et des premiers frères de l’Ordre, est illustré par les œuvres de Gérald de Frachet et Thierry d’Apolda.

Les Vitæ Fratrum, de Gérald de Frachet22 consacrent leur troisième partie à Jourdain de Saxe, De sancte memorie fratre Iordane, dont il est fait aussi mention dans les autres parties de l’ouvrage. Gérald commença la compilation de son ouvrage avant 1250. En 1255, le chapitre général décida d’un recueil d’histoires dominicaines. Gérald de Frachet fut chargé par le maître de l’Ordre, Humbert de Romans, de la rédaction de ce recueil en 1256. Il remit son texte complet à Humbert de Romans au chapitre général de 1259, après en avoir présenté une première version en 1258, mais à l’occasion du chapitre, plusieurs récits supplémentaires, dont la rédaction fut confiée à Gérald, furent insérés. Entretemps, Humbert de Romans commença sa propre révision de l’ouvrage entier, et jusqu’au chapitre général de 1260, d’autres récits furent rajoutés. Le P. Tugwell, qui a cherché à débrouiller les problèmes de rédaction des Vitæ Fratrum, conclut ainsi son enquête : "Par conséquence, il n’a jamais existé aucun texte définitif des Vitæ Fratrum. Ce que l’on trouve dans les manuscrits de la tradition "vulgate", à part la contribution, consciente ou non, des copistes, est un mélange de plusieurs tentatives de rédaction et des suggestions, des corrections et des commentaires proposés par les lecteurs auxquels Humbert avait confié le texte23."

Il existe une édition des Vitæ Fratrum, faite par Benedict Maria Reichert dans les MOPH24. Le P. Reichert n’avait pas saisi la structure de la tradition manuscrite des Vitæ Fratrum. Il s’agit ainsi d’une édition peu critique. Le P. Lecocq en a tiré une traduction française des au début du XXe siècle25.

L’édition du P. Reichert des Vitæ Fratrum est accompagnée de celle de deux chroniques de l’Ordre. La Cronica prior, fut certainement rédigée par Gérald : d’abord rattachée à sa chronique universelle, elle fut transférée aux Vitæ fratrum en 1258. Cette chronique transcrit une lettre circonstanciée de la mort de Jourdain et de ses compagnons, lettre que Humbert de Romans transféra dans la troisième partie des Vitæ Fratrum, et dont l’un des auteurs est un certain Godefroid, pénitentier pontifical. La chronique de Matthieu Paris transcrit une lettre de ce même Godefroid, qui contient une lettre de Philippe, prieur des dominicains de Terre Sainte, qui rapporte la mort de Jourdain26. Cette mort, et les miracles qui suivirent, durent frapper les esprits : elle sera largement mentionnée, par exemple dans la dernière rédaction du Speculum Historiale deVincent de Beauvais, qui, vers 1254, insère dans son texte ces deux éléments27.

La Cronica posterior est généralement attribuée à Humbert de Romans. Ce n’est qu’au XXe siècle qu’on a voulu l’attribuer à Pierre Ferrand, en suivant H.C. Scheeben, qui s’appuie sur le témoignage très faible d’Ambrogio Tæggio. Cette chronique n’existe que dans le cadre des Vitæ fratrum, dont elle a toujours fait partie intégrante, et elle ne paraît que dans le contexte de la deuxième révision des Vitæ fratrum entreprise par Humbert en 1260 et abandonnée avant qu’elle ne soit achevée avant le chapitre de 1261 : Pierre Ferrand était déjà mort en 1258 (le récit de sa mort se trouve dans le texte que Gérald acheva après le chapitre de 1258). L’attribution traditionnelle à Humbert est certainement correcte. L’auteur donne des renseignements très exacts sur les origines des deux maîtres allemands, et il se proposait de fournir des renseignements semblables sur Raymond de Penafort, qu’il espérait trouver à l’occasion du chapitre de 1261 à Barcelone. C’est ainsi que dans le texte de sa Cronica, il avait laissé des blancs pour ces renseignements.

Quant au Liber de vita et obitu et miraculis sancti Dominici et de ordine quem instituit, de Thierry d’Apolda, il en existe au moins deux traditions, une tradition italienne et une tradition allemande. Au sein de cette seconde tradition, il existe plusieurs rédactions de Thierry, en particulier une rédaction longue et une rédaction courte28. Une seule édition est à disposition, faite par le P. Cuypers dans les Acta Sanctorum, à partir d’un seul manuscrit de la tradition allemande 29. Une traduction française en a été tirée30.

Thierry d’Apolda pourrait être l’auteur d’une Vita Iordani, dont il existe une édition faite à partir d’un manuscrit de la Bibliothèque royale de Bruxelles, et complétée par Heribert Christian Scheeben à partir d’un autre manuscrit31. Cette Vita Iordani, outre une Vita Henrici, se trouve dans quatre manuscrits à la fin de Libellus de Thierry, ce qui permet de supposer que Thierry en est le compilateur.

Le troisième groupe des sources est constitué des instruments de travail à l’usage des prédicateurs, en particulier des recueils exemplaires et des sermons.

Le premier de ces recueils exemplaires est le Tractatus de diversis materiis predicabilibus d’Etienne de Bourbon, écrit aux environs de 1250-1261, recueil d’exempla à l’usage des prédicateurs, qui contient plusieurs mentions de Jourdain de Saxe. En attendant l’édition critique que prépare Jacques Berlioz32, l’édition partielle faite au XIXe siècle par Albert Lecoy de la Marche demeure la référence33.

Le second de ces recueils est le Bonum universale de apibus, traité de religion et de morale pratique dans le cadre d’un développement allégorique sur les abeilles, composé par Thomas de Cantimpré entre 1256 et 1263. Il a été édité jusqu'au jusqu’au XVIIe siècle. Il en existe une traduction française partielle de Henri Platelle34.

De nombreux autres recueils d’exempla et des sermons du XIIIe et du XIVe siècle rapportent des épisodes de la vie de Jourdain de Saxe ou des histoires racontées par Jourdain lui-même. Les indications que ces recueils donnent sont précieuses à plusieurs titres : elles rapportent des paroles de Jourdain de Saxe qu’aucune autre source ne possède et sont le témoignage de la diffusion de sa prédication.

Parmi les recueils d’exempla, il faut citer : l’Abbreviatio in gestis et miraculis sanctorum 35 de Jean de Mailly, connu par deux recensions, la première de 1225-1230, la seconde de 124336 ; le Liber miraculorum Beate Virginis Marie 37 de Barthélemy de Trente, composé entre 1244 et 1251; l’Expositio regulæ beati Augustini 38 de Humbert de Romans, composée entre 1248 et 1254 ; le Liber de Dono Timoris, appelé aussi Tractatus de habundantia exemplorum, du même Humbert de Romans, rédigé entre 1263 et 126739 ; la Compilatio singularis exemplorum, compilée par un frère prêcheur d’Angers peu avant 1285. Quelques exempla dans les manuscrits de Tours et de Uppsala, mentionnent Jourdain. Le manuscrit de Berne conserve un remaniement incomplet. Il cite textuellement les Vitæ Fratrum 40 ; un recueil dominicain d’exempla de Cambridge, composé avant 129241 ; le Speculum Laicorum, recueil d’exempla composé en Angleterre à la fin du XIII siècle, qui dépend de la collection précédente42 ; un autre recueil anglais composé par un frère mineur anglais de la fin du XIIIe siècle et conservé à Durham43 ; un recueil d’exempla d’Oxford, de la fin du XIIIe siècle44 ; la Scala Celi de Jean Gobi, composée entre 1323 et 133045.

Les sermons eux-même, largement diffusés, étaient de véritables instruments à l’usage des prédicateurs. Jourdain de Saxe est cité par : Jean de Montlhery, sous-prieur de Saint-Jacques de Paris, actif dans le dernier quart du XIIIe siècle46 ; G. de Mailly, prédicateur parisien de la fin du XIIIe siècle47 ; Jean Quidort, le prædicator monoculus, autre prédicateur parisien de la fin du XIIIe siècle48 ; Berthold de Regensburg, mineur actif dans le troisième quart du XIIIe siècle49 (ce même exemplum se retrouve dans un manuscrit munichois50).

Au-delà de ces trois principaux groupes, demeurent toute une série de textes du XIIIe siècle, dominicains ou non, dans lesquels Jourdain de Saxe se trouve cité.

  • La translation des reliques de saint Dominique, faite à Bologne le 24 mai 1233, a été l’un des moments importants des premières années de l’Ordre. A ce propos, le procès de canonisation de saint Dominique mentionne Jourdain51.
  • Un autre texte original de la translation de 1233 est la Legenda S. Dominici de Pierre Ferrand52, dont la source est à chercher dans le petit récit ajouté au Libellus dans un manuscrit d’Osma53.
  • Des éléments du XIIIe siècle, donc certains concernent Jourdain, dérivés de Bernard Gui, ou peut-être même de lui, ont été incorporés dans les Memorialia pro conventu Lemovicensi, édités par Célestin Douais54. Il est possible que des textes de Gérald de Frachet s’y trouvent également.
  • Le Liber de adventu minorum du franciscain Thomas de Eccleston55 rapporte quelques traits du séjour de Jourdain en Angleterre.
  • Enfin, quelques indications peuvent être glanées dans différents recueils diplomatiques comme dans les actes des chapitres généraux de l’Ordre des prêcheurs56.

Notes
16.

JOURDAIN DE SAXE, Libellus de principiis ordinis Prædicatorum, éd. H. C. Scheeben, MOPH XVI, Rome, 1935, pp1-88.

17.

Sur la rédaction du Libellus, voir Simon TUGWELL. "Notes on the life of St Dominic", AFP 68 (1998), pp5-33 : "The dating of Jordan’s Libellus."

18.

Marie-Humbert VICAIRE, Saint Dominique de Caleruega d’après les documents du XIII e siècle, Paris, 1955, pp25-110.

19.

Chronica monasterii S. Agnetis, éd. M.G. Cambria, Il monastero domenicano di S. Agnese in Bologna, Storia e documenti, Bologna, 1973, pp226-234. Cette édition est faite à partir d’un seul manuscrit. Le texte donné dans ASOP I (1893), pp181-187 est tiré de celui de Hyacinthe-Marie CORMIER, La bienheureuse Diane d’Andalo, Rome, 1892, pp149-157, essentiellement repris de Giovambattista MELLONI, Atti o memorie degli uomini illlustri in santità nati o morti in Bologna, Classe seconda vol. I, Bologne, 1773, pp363-367. Sur la tradition manuscrite de la chronique de Sainte-Agnès, voir Simon TUGWELL, "Notes on the life of St Dominic", AFP 66 (1996), pp137-138

20.

Beati Iordani de Saxonia Epistulæ, ed Angelus Walz, MOPH XXIII, Rome, 1951.

21.

SOPMÆ, III, pp53-55. Aux éditions indiquées par le PKaeppeli, il faut ajouter : Notulæ super Priscianum minorem magistri Jordani, Partial edition and introduction by Mary Sirridge, Université de Copenhague, Cahiers de l’institut du Moyen Age grec et latin 36, Copenhague, 1980 ; Oratio ad beatum Dominicum, Introduzione, testo critico e commento a cura di Elio Montanari, Florence, 1991 ; Litteræ encyclicæ annis 1233 et 1234 datæ, a cura di Elio Montanari, Spoleto, 1993.

22.

Sur la genèse et l’évolution du texte des Vitæ Fratrum et de deux chroniques de l’Ordre, voir Simon TUGWELL, "L’évolution des vitæ fratrum. Résumé des conclusions provisoires", Cahiers de Fanjeaux 36 (2001), pp. 415-418.

23.

TUGWELL, L'évolution, 417.

24.

GERALD DE FRACHET, Vitæ Fratrum ordinis Prædicatorum, Benedictus Maria Reichert edidit, MOPH I, Louvain, 1896.

25.

Vie des Frères de l’Ordre des Frères-Prêcheurs, trad. Hugues Lecoq, Paris, 1912.

26.

MATTHIEU PARIS, Matthei Parisiensis monachi Sancti Albani Chronica majora, edited by Henry Richards Luard, vol. 3, A.D. 1216 to A.D. 1239, London, 1876, pp396-399.

27.

VINCENT DE BEAUVAIS, Speculum Historiale, XXX, 137, Douai, 1624, p. 1280.

28.

Sur la rédaction du Libellus de Thierry d’Apolda, voir la partie de l’introduction aux "Neuf manières de prier de saint Dominique" qui y est consacrée, Simon TUGWELL, « The Nine Ways of Prayer of St Dominic : A Textual Study and Critical Edition », Mediæval Studies 47 (1985), pp. 6-22.

29.

THIERRY D’APOLDA, Liber de vita et obitu et miraculis sancti Dominici et de ordine quem instituit, Acta Sanctorum Augusti, ex latinis et Græcis, aliarumque gentium Monumentis, servata primigenia veterum Scriptorum phrasi, collecta, digesta, Commentariisque et onservationibus illustrata, a Ioanne Bapt. Sollerio, Ioanne Pinio, Guilielmo Cupero, Petro Boschio e Societate Iesu Presbyteris Theologis, tomus I, Quo dies orimus, secundus, tertius et quartus continentur, Antuerpiæ, 1733, pp. 562-632.

30.

THIERRY D’APOLDA, Livre sur la vie et la mort de saint Dominique, trad. A. Curé, Paris, 1887.

31.

Vita Iordani, dans Catalogus codicum hagiographicorum bibl. regiæ Bruxellensis. Pars I. Codices latini membranei, Bruxelles, 1889, tome II, p. 135-150 (n° 1-26), H. C. SCHEEBEN, "Notæ et additiones ad legendas S. Dominici aliorumque virorum clarissimorum Ord. Præd. Sæc. XIII", ASOP XVII (1925-1926), pp. 684-688 (n° 27-32).

32.

Deux parties du Tractatus ont été éditées comme thèses de l’Ecole des Chartes, cf. BERLIOZ Jacques, "Le Tractatus de diversis materiis predicabilibus d’Etienne de Bourbon. Troisième partie : De dono scientie", Etudes et éditions, Ecole Nationale des Chartes, Position des thèses soutenues par les élèves de la promotion 1977, Paris, 1977, pp. 25-33 ; OGILVIE-DAVID Denise, "Le Tractatus de diversis materiis predicabilibus d’Etienne de Bourbon. Deuxième partie ; De dono pietatis", Ecole Nationale des Chartes, Position des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1978, Paris, 1978, pp. 133-136.

33.

Anecdotes historiques, légendes et apologues tirés du recueil inédit d’Etienne de Bourbon, publiés par Albert Lecoy de la Marche, Paris, 1877.

34.

THOMAS DE CANTIMPRE, Les exemples du livre des abeilles, présentation, traduction et commentaire par Henri Platelle, Turnhout, 1997.

Cette traduction est malheureusement incomplète. A ce sujet, voir Jacques BERLIOZ, Pascal COLLOMB, Marie-Anne POLO DE BEAULIEU, " La face cachée de Thomas de Cantimpré. Complément à une traduction française récente du Bonum universale de apibus", Archives d'Histoire doctrinale et littéraire du Moyen-Age, 68 (2001), pp. 73-94.

35.

JEAN DE MAILLY, Abbreviatio in gestis et miraculis sanctorum, Berne, Burgerbibliothek, codex 377, f. 35r. A propos de ce manuscrit, voir Guy PHILIPPART, "Le manuscrit 377 de Berne et le supplément au légendier de Jean de Mailly", Analecta Bollandiana 92 (1974), pp. 63-78.

36.

Antoine DONDAINE, "Jean de Mailly et la légende dorée", Archives d’Histoire Dominicaine, Paris, 1946, pp. 83-84.

37.

BARTHELEMY DE TRENTE, Liber miraculorum beate Virginis Marie, Bologne, Biblioteca Universitaria, Ms. 1794, f. 86ra-86va. Ce manuscrit est décrit par Ivo PALTRINIERI et Giovanni SANGALLI, "Un’opera finora sconosciuta : "Il liber miraculorum B.M.V." di fra B. Tridentino", Salesianum 12 (1950), pp. 372-397.

38.

HUMBERT DE ROMANS, Expositio regulæ beati Augustini, dans Opera de vita regulari. éd. J. J. Berthier, vol. I, Rome, 1956, pp. 165, pp. 478-479.

39.

Sur le De dono Timoris, voir Christine CHEVALIER, "Le De dono timoris du dominicain Humbert de Romans († 1277), édition et commentaire", Ecole Nationale des Chartes, Position des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1999, Paris, 1999, pp.133-140.

40.

Compilatio singularis exemplorum, Uppsala, Bibliothèque universitaire, C. 523, f. 13v, 41v, 69, 95 ; Berne, Burgerbibliothek, cod. 679, f. 11rb (même exemplum que Uppsala, f. 95), 71va-77rb (citation littérale de Vitæ Fratrum, III, 42). Sur la Compilatio, voir J.-Th. WELTER, L’exemplum dans la littérature religieuse et didactique du moyen-âge, Paris-Toulouse, 1927, p. 236-244 ; Marc VAISBROT, "Edition critique de la "Complilacio singularis exemplorum" (Seconde partie) d’après les manuscrits d’Upsal, de Tours et de Berne", Ecole Nationale des Chartes, Position des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1968, Paris, 1968, pp. 183-184.

41.

Les exempla concernant Jourdain sont tous édités dans l’édition partielle qu’en a faite Stephen L. FORTE, "A Cambridge Dominican collector of Exempla", AFP 28 (1958) : il s’agit des n° 4, p. 118 ; 100, p. 129 ; 132, p. 131 ; 133, p. 132 ; 211, p. 142. Ce manuscrit est décrit par J. A. HERBERT, Catalogue of Romances in the Department of manuscripts in the British Museum, volume III, London, 1910, pp. 477-503.

42.

Jean-Thiébaut WELTER, Le Speculum Laicorum, édition d’une collection d’exempla, composée en Angleterre à la fin du XIII e siècle, Paris, 1914. p. 20.

43.

Liber exemplorum ad usum prædicantium sæculo XIII compositus a quodam fratre minore anglico de Provincia Hiberniæ, secundum codicem Dunelmensem editum per A.G. Little, Aberdoniæ, 1908, pp. 91 et 121.

44.

Siegfried WENZEL, "A Dominican preacher’s book from Oxford", APP 68 (1998), p. 189.

45.

JEAN GOBI, La Scala Cœli de Jean Gobi, éd. Marie-Anne Polo de Beaulieu, Paris, 1991, n° 333, p. 307 ; 334. p. 307 ; 348, p. 315 : 349, p. 315 ; 356, p. 318 ; 401, p. 334 ; 406, p. 336.

46.

Paris, BnF, lat. 14955, f. 140rb-141ra.

47.

Louis-Jacques BATAILLON, Nicole BERIOU, "G. de Mailly de l’Ordre des frères prêcheurs", AFP 61 (1991), p. 87.

48.

Thomas KAEPPELI, "Prædicator monoculus. Sermons parisiens de la fin de XIIIe s.", AFP 27 (1957), p. 157.

49.

Anton E. SCHONBACH, "Studien zur Geschichte der altdeutschen Predigt. Siebentes Stück : Über Leben, Bildung und Persönlichkeit Bertholds von Regensburg. I.", Sitzungberichte der Philosophisch-Historischen Klasse der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften, 154 Band, Wien, 1907, pp. 32-33.

50.

Bayerische Staatsbibliothek, Clm 5613, f. 213va-vb : cet exemplum est suivi de deux autres, qui pourraient être de Jourdain.

51.

Acta canonizationis S. Dominici, éd. A. Walz, MOPH 16, Rome, 1935, pp. 131-132, 148-149.

52.

PIERRE FERRAND, Legenda S. Dominici, éd. M.-H. Laurent, MOPH 16, Rome, 1935, pp. 197-260.

53.

Sur la Legenda S. Dominici, voir Simon TUGWELL, The so-called ‘encyclical’ on the translation of St Dominic ascribed to Jordan of Saxony. A study in early Dominican hagiography, Oxford, 1987, pp. 37-70.

54.

DOUAIS Célestin, Les frères prêcheurs de Limoges, textes latins publiés pour la première fois, Toulouse, 1892.

55.

THOMAS DE ECCLESTON, Liber de adventu minorum in Angliam, éd. Andrew G. Little, Paris, 1909 (autre édition : Analecta Franciscana I (1895), pp. 215-275).

56.

Acta capitulorum generalium, éd. Benedictus M. Reichert, MOPH III-IV, VIII-XIV, Rome 1898-1899, 1900-1901.