Qu’est-ce que s’adapter pour un enfant ?

C’est en premier plan, parvenir à un certain mode de relations interpersonnelles et réaliser une certaine insertion sociale, une simple socialisation.

On a souvent défini l’intelligence comme le pouvoir d’inventer « des conduites adaptées » face à des situations nouvelles, pour lesquelles aucune réponse automatique n’est disponible (les réponses automatiques pouvant être soit innées, soit montées par des apprentissages antérieurs). Les insuffisances de cette capacité de création ou d’innovation constituent donc une dimension importante des inadaptations.

Pour subsister et se développer, l’homme doit parvenir à maîtriser son environnement. L’effort vers cette maîtrise est, pour une large part, ce qui impulse la construction de cette intelligence.

Dans l’inadaptation, il peut s’agir d’enfants dits « caractériels », développant des conduites destructrices, agressives, inquiétantes pour leur entourage. Conduites qui peuvent ou non conduire à la délinquance : celle-ci, peut être alors soit témoigner d’une crise transitoire beaucoup moins inquiétante ou caractérisée par des états psycho-pathologiques dont les symptômes tels que tics, énurésie (incontinence d’urine) ; cauchemars, peurs nocturnes, troubles alimentaires (par excès ou refus de nourriture) etc.... sont également à considérer dans le champ des inadaptations infantiles².