LA DELINQUANCE

Depuis des dizaines d’années, la criminologie s’est beaucoup penchée sur l’étude des causes du crime, et cela suivant des travaux à orientations très différentes (psychologique, sociologique, légale, biologique...). On a examiné les conditions et les facteurs liés à l’apparition et au développement de la délinquance.

Quels sont les facteurs à la base de la délinquance ? Sont-ils des facteurs socioculturels ? Est-ce la structure familiale ? Est-ce l’école et l’inadaptation scolaire, ou la fréquentation des écoliers marginaux ? Est-ce le milieu subi ? Quel rôle joue la famille criminogène ? ...etc.

Dans les paragraphes qui viennent, nous allons essayer d’expliquer comment la délinquance se développe à l’adolescence.

Il est certain que la délinquance juvénile représente à l’heure actuelle un des problèmes les plus angoissants qui se pose aux sociétés, surtout à la nôtre après la guerre civile libanaise.

La criminalité des mineurs est le problème qui, depuis de nombreuses années, suscite les recherches les plus nombreuses et les plus novatrices, tout autant en ce qui concerne les causes que les moyens d’intervention. Tous ces travaux ont donné lieu à l’élaboration de nombreuses théories sur la délinquance. Cependant, rares sont ceux qui ont bénéficié de «‘vérifications fouillées telles que la réplication systématique ou les comparaisons transculturelles et temporelles’ »11.

Deux courants principaux se détachent entre la psychologie et la sociologie. Les sociologues discutent de la distinction entre délinquance et déviance, les psychologues mettent l’accent sur la personne plutôt que sur le comportement et étudient la condition de délinquance

Notes
11.

-Marcel FRECHETTE et Marc LEBLANC, Délinquances et délinquants, Gaëtan Morin éditeur.