Le viol est-il une maladie ou une perversion ?
Les auteurs d’infractions sexuelles sont-ils des malades ?

Oui, répondent les uns et, en ce cas, comment peut-on les considérer comme responsables de leurs actes ?

Certains auteurs vont même plus loin, ils les considèrent en premier rang comme des criminels et avancent que l’acte de viol est avant tout un acte de violence pour réaliser le pouvoir des ses auteurs98.

Non, répondent les autres : ce sont des pervers qui font sciemment du mal, à la poursuite de leur unique plaisir.

Si cela est vrai, d’où tiennent-ils donc ce plaisir en dehors des normes ? Il faut bien qu’il y ait un trouble quelque part.

Notes
98.

- C. LACERTE-LAMONTAGNE, Y. LAMONTAGNE, Le viol, acte de pouvoir et colère, Paris, Maloine, 1980.