Le meurtre

Quand le meurtre succède au viol, il s’agit la plupart du temps d’un accident, que l’homme soit saisi d’un accès de colère brutale et excessive ou qu’il cède à un mouvement de panique après le coït. Quand le meurtre est prémédité, c’est le plus souvent quand l’agresseur et la victime se connaissent et que l’agresseur est pris par un sentiment dont la mort paraît la seule issue à cet homme désespéré. Un de nos cas force sa petite amie à avoir des relations sexuelles avec lui, puis la tue en la brûlant vive.

Concevoir le viol suivi du meurtre d’une inconnue, préméditer l’agression, la satisfaction sexuelle, puis le meurtre, tout cela indique chez un homme une tournure d’esprit psychopathologique. Mackellar cite le cas de William Heirens, le célèbre violeur qui savait qu’il allait tuer, et écrivait son supplice au rouge à lèvres sur le cadavre d’une de ses victimes : « Arrêtez-moi avant que je ne tue encore »