Du côté sexuel

La plupart des hommes qui violent sont en pleine maturité sexuelle (Mackellar), ils ont pour la plupart une vie sexuelle bien remplie et fréquente, même chez les jeunes hommes de 17-18 ans, rares sont ceux pour qui cela représente une première expérience sexuelle.

S’il était possible de mesurer la sexualité ou l’excitation sexuelle dans ce cas, quel serait le score des délinquants sexuels ?

Amir note avec ironie que « certains sont des athlètes » en indiquant qu’il existe un nombre d’agresseur pratiquant 3 ou 4 fois l’acte sexuel pour peu qu’ils restent pendant une heure ou deux avec leur victime dans un lieu sûr.

De l’autre côté, certains agresseurs sont impuissants, ils ont recours à la masturbation, ce qui dénote un certain déséquilibre sexuel. Parmi ceux-ci, il y en a qui supplient qu’on les aide ; ou bien, furieux et frustrés, battent leur victime. En dépit de leur agressivité, beaucoup de délinquants en matière de viol sont des impuissants.

Les hommes qui violent ont souvent eu une première expérience sexuelle perverse. Ils ne parviennent alors au plaisir sexuel que lorsqu’il fait suite à un acte de déviance ou de violence. Le stimulant sexuel important peut venir du fait de lutter avec la victime, cela expliquerait en partie pour quelles raisons les agresseurs préfèrent choisir une victime plutôt qu’aller voir une prostituée.