Immigration

Plusieurs vagues d’immigration sont venues s’agréger au vieux substrat citadin des communautés sunnite et grecque, catholique ou orthodoxe. Les Arméniens fuyant les persécutions turques se sont établis dès 1920. Un flux kurde (environ 60 000 personnes) s’est installé de façon lente mais continue.

A Compter de 1949, une importante immigration arabe, palestinienne et syrienne contribue à l’essor urbain. Au cours des années 70, la capitale est devenue une agglomération refuge où 45% des citadins ne sont pas d’origine libanaise. Il faut en outre compter avec un impressionnant mouvement d’exode rural (les communautés maronite et chiite n’ont cessé de se renforcer).

Les émigrés, deux fois plus nombreux que les Libanais vivant au pays, constituent une véritable diaspora, qui conserve des liens avec le pays d’origine.