HYPOTHESES

Nous avons construit nos hypothèses de départ, en partant de la problématique sur le rôle et la place des imagos parentales et plus précisément l’imago du père :

  1. Un enfant qui vit entre une famille où règne une domination et une autorité féminines représentées le plus souvent par sa mère ou n’importe quelle autre personne qui la remplace, passe plus tard à l’acte. Ainsi, l’acte de viol n’est que le besoin intense d’éprouver sa masculinité, et le besoin de toute puissance.

  2. L’enfant, témoin de la destructivité d’un être cher qui n’est autre que sa mère et par l’identification secondaire à son père, cherchera en violant ou agressant une femme à être semblable à son père ou à être tout puissant ; en craignant de ne montrer que ses propres faiblesses devant un père tout puissant, il cherchera à imiter son père.

  3. Le Surmoi d’un individu est, selon Freud, transmis par les parents surtout le père. Un père carent, qui n’assume pas son rôle principal tel que la transmission des valeurs, des limites et des règles sociales qui fondent les institutions, telle que la famille par exemple, ont été mal transmises chez les agresseurs sexuels par un Surmoi défaillant de leurs pères.