Etat durant l’entretien :

Il réclamait justice et clamait son innocence, dès son apparition dans la salle, en plus il signale qu’il ignore la durée de sa peine, ce qui n’était pas vrai car plus tard, il se lamentait d’avoir quinze ans de prison.

Interprétation

Avant d’aborder l’interprétation, il est nécessaire de mentionner que j’ai eu deux rencontres avec cet interviewé, dont le deuxième pour l’application du questionnaire de Balier et coll.

La deuxième a ajouté trois récits de rêves nocturnes pouvant contribuer à une meilleure interprétation.

J’avais bien lu son dossier juridique avant l’entretien, les détails horribles de son crime sont bouleversants. Il commettait ses abus sexuels dès que ses filles atteignaient l’âge de neuf ans, tout étant permis pour lui!

Pour exciter leurs pulsions sexuelles, il leur passait des revues pornographiques et faisait tourner des films de la même catégorie. Ce qui nous laisse s’interroger sur le degré de complicité consciente ou inconsciente de la mère!

Son emprise sur ses enfants arrivait à un stade absolu ; en couchant avec l’une, il obligeait l’autre à surveiller l’entrée de l’appartement et ainsi de suite. Elles exécutaient ce qu’il voulait comme des automates en silence, il semble qu’elles aient dépassé la haine surtout que l’exploitation sexuelle datait de bien longtemps. A la puberté, il les obligeait à prendre la pilule contraceptive. Normalement, quand le père incestueux commence à abuser de la fille la plus jeune, la première abusée se révolte et dévoile l’abus, ce qui fait défaut dans ce cas, et c’est la tante (maternelle) qui prend la place de la mère protectrice et porte plainte.

Etre au courant de ces détails infernaux n’a pas empêché, au début de l’entretien, de me faire tomber sous l’effet de « l’hypnose » que presque tous les incestueux font subir à leurs entourages, leurs familles et même leurs interlocuteurs dans le but de nous faire douter de la réalité des faits.

Un tatou d’un coeur rouge illustre ses deux bras où est écrit : « Je suis enfant, mère tendre » sur l’une et « père tendre » sur l’autre, ceci révélerait-il son besoin d’être aimé lui-même par ses propres parents ? Serait-ce le signe d’un étayage affectif dont il a été privé dans son enfance ? D’autres éléments de ses propos cités au cours de l’entretien, que nous allons voir plus tard, pourraient révéler le sentiment d’abandon et de rejet de sa famille d’origine.

A la première question, il répond « La relation entre mes parents était parfaite, pas de problème avec les autres, on avait peur de soulever les yeux sur les autres, même sur mon grand frère : l’aîné, même jusqu’au nos jours ». Il semble que par clivage, il idéalise les relations intrafamiliales ainsi que celles extrafamiliales : « avec les voisins, nous étions comme des frères, très intimes l’un des autres », à part l’idéalisation, il semble que dès le départ, il fonctionne sur un mode incestueux, la non limite de même peut être évoquée, «frère » et « très intime », comme si la limite entre les membres d’une seule famille dès le départ n’existaient pas chez lui, d’ailleurs c’est une différence qu’on trouve souvent entre autres chez une famille à transaction incestueuse.

Il ajoute : « Ma mère est morte depuis neuf ans, après deux ans, mon père a ordonné de s’enterrer avec elle, à force qu’ils s’aimaient, ils sont partis ensemble», «j’ai 15 ans de prison, pourquoi ? Allah234 est, personne n’est avec moi, même pas un avocat! Pourquoi, parce que je suis étranger, ils font ça avec moi, personne n’est avec moi ! » Ces témoignages peuvent révéler le sentiment de rejet, d’abandon et d’une combinaison parentale conjugale : « ils sont partis ensemble », sans oublier le sentiment d’exclusion de cet amour conjugal, conjurerait-il cette exclusion par son passage à l’acte incestueux ?

Les images parentales paraissent confondues, à une question sur la relation avec sa propre mère, il répond toujours par «ils» dans le sens de ses deux parents, « Ils avaient beaucoup peur sur moi, ils exécutaient ce que je voulais, j’étais le plus petit. » De même, il semble que T.A a des positions infantiles, de toute puissance infantile, ces abus incestueux répéteraient-ils cette toute puissance ?

Il semble que, d’après l’image des parents combinés, T.A soit dans le préoedipe et qu’il y reste.

«Je suis venu au Liban pour voir, j’ai logé dans un hôtel à X235, j’ai fait la connaissance avec Y, le frère de ma femme, j’ai vécu avec lui, il a grandi sous mes mains (signale qu’il s’occupait de lui comme son propre fils), après, j’ai épousé sa soeur». Il semble qu’il fonctionne, dès le départ, sur un mode incestuel, il va épouser la soeur de «son fils ».

A l’âge de l’adolescence, il quitte son pays natal pour tenter sa chance sur une autre terre, il s’installe dans une région très populaire qui représentait, à cette époque, beaucoup de risques pour un jeune garçon seul, un an après, il perd sa mère. Nous ignorons exactement les circonstances accompagnant sa rencontre avec le petit Y.

D’autre part, il semble que durant les premières années de son enfance, T.A ait connu une certaine instabilité, s’en sont suivis par conséquent un sentiment d’abandon et de rejets, pour lui, les deux mots « mère » et « père » lui disent « tendre », leur reprocherait-il la faillite de leurs rôles ?

Il semble que l’imago maternelle ainsi que l’imago paternelle aient connu des perturbations, la différence des rôles familiaux paraît mal établie, à une question sur la fatigue il répond : « avant (l’incarcération) oui, à force de penser, ma mère est décédée, mon père aussi, j’avais personne avec moi que ma famille (actuelle) ici, je me sens épuisé, pas dehors », il semble que sa propre famille et sa famille actuelle soient mal différenciées. D’autre part, au début de cette réponse, on a l’impression que « avant » veut dire en dehors de l’incarcération, il se sentait nonchalant, épuisé, etc. puis il clôt sa réponse en se contredisant « pas dehors », il paraît que dedans et dehors se mélangent chez lui, la limite semble ne pas exister.

Plusieurs de ses propos ultérieurs pourraient révéler un vécu d’abandon, de rejet, de complot et de complicité : « Pourquoi ma famille a fait ça (clivage), je m’adresse à Dieu, je lui demande pardon, je m’assoie (est-ce qu’ils viennent vous visiter ?) Non, il y a des années, personne ne sait que je suis ici (sa famille d’origine), c’est eux (sa famille actuelle : mauvaise différenciation des deux familles) qu’ils m’ont mis en prison, Dieu existe et le sait! » « Toujours, je pleure dehors (de la prison) et ici, loin de mes parents et maintenant ils m’ont privé de tout », cela traduirait-il le sentiment d’abandon primaire ? « Du côté familial, je leur dis, n’allez pas chez votre tante, pourquoi ils m’ont pas écouté ? » « Allez, envoyez-le au diable ! Ils ont pris mes outils et la voiture pour que je reste sans rien, ils m’ont fait détester tout, ici, pas d’injustice (il veut dire par ici, au Liban) ».

Il paraît qu’il est lui-même convaincu, et cela à travers un clivage psychique de l’authenticité de ce qu’il nie! Les traumatismes précoces qu’a subis l’enfant, le futur père incestueux, semblent profondément refoulés et verrouillés par un clivage d’identité.

Pour calmer l’angoisse, il répond : « Je m’assoie, je demande pardon à Dieu, je me calme seul, je fais sortir ma famille, je me calme, je compte sur Dieu ».

Il semble qu’il se mente à lui-même, il essaie de semer le doute dans l’esprit des autres en apparaissant comme un père dont la priorité est réservée à sa famille.

A plusieurs questions il essayait de répondre en donnant l’image du bon père, en introduisant l’intérêt et le bien de sa propre famille.

Il essaie d’apparaître comme le père idéal : « Je mange bien, je suis père de famille (il veut dire qu’il doit surveiller sa santé pour bien aider sa famille), « l’avenir de ma famille, j’ai dans la tête des ennuis, à la fin de ma vie, comment trouver un boulot, pas de boulot ». Serait-ce pour dire que j’ai dans la tête des ennuis, à la fin de ma vie, c’est d’être loin, séparé de ma famille propre ? « je pleure toujours, dehors et dedans, en m’a enlevé de ma famille (sentiment d’abandon) et maintenant on m’a éloigné définitivement de tout!, « je m’intéresse aux avis des autres, je ne suis pas obligé de les suivre, je m’intéresse même aux avis de mes enfants ». Cependant un autre propos révèle sa soumission à sa nouvelle situation de séparation : « pas de projets ! Que reste-t-il de la vie ? »

La dernière fois qu’il a éprouvé un plaisir, il dit : « Quand je vois mes enfants en bon état, quand j’ai pris une maison plus vaste, je l’ai restaurée, quand je vois mes enfants heureux je le deviens moi aussi », « je sentais que je voudrais faire le meilleur à ma famille, ici, j’ai tout perdu ». Il semble qu’il fonctionne sur un sorte de clivage et de dénégation.

Il supporte mal la diminution de son emprise envers ses filles par le fait de l’incarcération.

Il semble qu’il tentait de former une famille « hyperhoméostatique », une famille symbiotique qui ne connaisse pas l’abandon, ce qui fait freiner dans la famille, l’évolution naturelle de ses enfants.

Sur l’opinion qu’il a de lui-même, il dit : « tout est pêle-mêle, parfois je me trouve d’un côté puis, je m’en vais vers d’autre, ici au prison, mais dans la vie non », « la mort est préférable sur l’injustice, avant la prison, c’était mieux ». De quel « mieux » parle-t-il ? De quelle injustice s’agirait-il, de sa séparation de sa famille et de leur indépendance loin de son emprise ?

« Les pensées se mélangent dans ma tête, parfois j’éprouve le sentiment de me venger, d’autres fois je pardonne, j’aime faire du mal à personne. Je suis de nature calme...»

Le sentiment de toute puissance et de liberté d’exécuter ce qu’il veut pourrait être plus clair dans un autre propos : « moi ma tête, tout est dans ma tête, personne ne pense à ma place ! ».

D’autres témoignages vont dans le même sens, cette fois-ci, il essaie de paraître comme une personne presque idéale, loin de tout soupçon ; il ne consomme pas d’alcool ni de drogue : « je bois pas, j’aime pas les drogues, malgré que je suis Egyptien, nous sommes connus par les drogues, mais je les aime pas ! » De même, selon ses dires, il est calme,

timide « je m’angoisse jamais », « j’aime pas moi-même. J’aime ma famille plus que moi», « je suis triste, c’est naturel, je suis bon avec les gens, on m’aime ici, dans la cellule. Tous, lorsqu’ils me voient, disent est-ce possible que j’entre moi au prison ? ! » « Les décisions, je les prends naturellement, je vais au travail, je ne fais fâcher personne, même parfois je paye de ma poche », « au temps de rage, je me fâche de la personne impliquée, tout le monde font ça, je ne suis pas seul à le faire », « je remercie Dieu, j’ai jamais mal fait mes devoirs, par nature je suis timide, je suis timide de mon ombre. Je ne prends aucune cigarette de quelqu’un, je ne mange avec quelqu’un que s’il m’invite236”, « J’aime vivre tranquillement, ils sont pas de mon genre (dans la cellule), ils insultent, j’aime être tranquille et seul ».

A un autre niveau, il dit : « j’ai jamais commis des choses illégales, ça ne m’est jamais arrivé, quand je sais où se trouve le faux je ne le fais pas, c’est naturel, j’aime pas marcher dans le faux, même mes papiers de voiture, j’aime pas avoir mal à la tête, je n’arrête pas dans un stationnement interdit. », « La peur est ici, j’ai pas peur autant que je ne fais rien de mal, surtout quelque chose qui irrite Dieu », « je n’aime pas les choses illégales je suis timide et je me blesse, j’aime pas qu’on me blesse ». Sa conception de la loi paraît selon un mode opératoire factice et non symbolique. Cela nous fait douter de l’imago paternelle qui pourrait perturber la formation de son Surmoi.

Son objet de haine peut nous mener vers la « bonne » et la « mauvaise » mère : « j’ai peur de sa soeur (de sa femme), elle n’est pas bonne, ma femme a un bon coeur, c’est sa soeur qui lui a dite de faire ça, de me mettre au prison, elle est restée loin d’elle plusieurs années, je lui ai dit de rester à part, qu’elle parle pas avec elle, j’étais reposé, je faisais des relations avec les autres ». L’idée de la mère « putain » peut être ici évoquée, pour protéger sa femme qui prend la place de sa mère supposée être protectrice, il transfert sa haine vers la soeur de sa femme.

Des circonstances qui l’ont amené en prison, il dit : « je ne sais pas, pourquoi je suis là ! C’est injuste, pas de justice ici au Liban. Il faut faire des enquêtes, pour savoir la vérité, demander aux maisons dans lesquelles je suis entré (il veut dire où il a travaillé), il y avait des jeunes filles, il faut pas juger n’importe comment, ici, il y a beaucoup d’injustice, je dirai ça toujours » puis il ajoute « avant le mariage, elle (sa femme) travaillait dans la prostitution pour 50 livres (cela lui donnerait-il le droit de la trahir ?), on s’est mis d’accord de garder ce secret entre Dieu et nous, à condition, sa soeur est arrêtée plusieurs fois pour la même raison, qu’elle s’éloigne de sa soeur. Après, nous sommes retournés à Beyrouth, c’est là qu’elle a commencé à influencer ma femme et mes filles. Elle travaillait dans les maisons, elle faisait le ménage, je ne voulais pas ça, je lui ai dit ne fais pas le ménage des maisons moi, je m’occupe de la maison, une fois, elle est retournée, je sentais l’alcool, même, je ne sais pas si je l’ai frappée! Elle m’en veut, c’est un complot, elles m’ont mis l’arme et le haschich et m’ont accusé d’agresser mes filles, je suis opprimé, ils m’ont beaucoup frappé (durant l’enquête) ».

Il nie les faits, essaie de détourner ses interlocuteurs et son entourage de la réalité des faits. Il essaie de transmettre sa culpabilité sur les autres et de transférer la responsabilité de ses actes sur les autres, de même l’absence de ce sentiment de culpabilité, semble lié au désaveu des conséquences du traumatisme subi par ses filles.

Une vieille scène d’enfance est toujours présente traduisant un état d’angoisse, surgirait-elle toujours avant le passage à l’acte ? « Autrefois, quand j’étais enfant, j’avais neuf ou dix ans, je regardais un match de foot dans notre quartier, je mangeais une graine, son goût était désagréable, cela me revient souvent dans la bouche (Tu étais avec qui, ce temps là ?) Non, j’étais avec des enfants du quartier en Caire ».

De ses rêves nocturnes, il nous raconte le plus récent : « j‘étais avec mes frères, il y avait un trou, on a troué pour faire passer des tuyaux, il y avait un serpent, mon frère voulait les rassembler, j‘ai demandé mon frère sur le serpent, il m’a dit on l’a jeté, le trou est devenu un lac, j’y suis descendu, j’ai mis la fermeture du tuyau. »

Un autre rêve répétitif depuis son incarcération : « nous étions à la maison, mes enfants et ma femme debout en me regardant, il y avait dans la chambre un tuyau, celui des toilettes, il était bouché, je suis venu pour le déboucher toute la saleté est tombée sur moi, puis j’ai trouvé des chats, j’ai vu que leurs têtes se retirent, puis j’ai trouvé un serpent j’ai attrapé son cou jusqu’à le faire mourir ».

Toujours des tuyaux et la présence d’un serpent, sont-ils signes du phallus ?

Il y a un trou, devenu plus tard un lac rempli d’eau (serait-il le signe de l’intérieur de l’utérus de sa mère, une fois débarrassé du serpent, il ose y descendre. Le serpent symbolise-t-il la peur de castration, qui une fois vaincu revient à l’état de fusion avec la mère ?

Le serpent dans le second rêve devient des chats sans tête, un autre symbole de la peur de castration, cette fois-ci les spectateurs deviennent à la place de sa fratrie sa propre famille qui regardent en silence, sans faire de bruit. Il débouche le tuyau, reçoit toute la saleté (symbole d’une pénétration anale, peut-être ?) Et vainc le serpent. Le passage à l’acte incestueux lui procure-t-il une victoire sur la peur de castration ?

Après deux ou trois jours de son incarcération, il fait les rêves suivants : « je voyais la mer (serait-ce le symbole de la mère ?), que mes enfants vont se noyer (ses enfants ne sont-ils pas plutôt lui qui va fusionner avec la mère ?) Et moi, je veux les sauver tous les trois. Une autre fois, j’ai vu ma femme et mes deux filles (seront-elles toutes symboles de sa mère ?) Je les demande où est votre mère, elles disent là-bas, je l’ai vue toute nue, je lui ai dit t’as pas honte de rester ainsi, j’ai voulu lui donner mes vêtements, elle est entrée dans une chambre où il y a des garçons et des filles qui font l’amour (peut-être symbole de la scène primitive ?) Je lui dit t’as pas honte d’y rentrer ici ! » (Révélerait-il sa peur d’enfant devant un commerce sexuel des adultes incompréhensible pour l’enfant ? Cela peut être une possibilité.

A une question sur les hallucinations, il dit : « J’ai pas de sommeil profond, je me réveille facilement, parfois j’imagine des choses dans ma tête que Dieu, Jésus et Mohamed font sauver le monde237. » La citation des deux prophètes pourrait être faite dans le but de m’impressionner en essayant de m’attirer de son côté.

De la satisfaction de sa vie affective et sexuelle, il dit : « Après tout ce qui s’est passé avec moi, je déteste ma vie (cela pour dire que sa vie sexuelle auprès de sa femme ne lui donne pas satisfaction ?) Franchement je mens pas, elle m’a fait haïr ma vie après, on sait pas ce que nous cache l’avenir », à cet instant, nous ignorions de quelle « elle » s’agit-il de sa femme ou de sa soeur ? Je lui demande : comment était ta relation avec ta femme ? Il répond : « c’est la faute de sa soeur, elle est plus âgée de cinq ans d’elle ». C’est maintenant que nous savons qu’il s’agit toujours de la belle soeur et sa femme, comme image de la mère, est toujours protégée.

En parlant de son métier, il mentionne avoir fait plusieurs métiers : « Plombier, puis électricien, mon métier c’est l’intérieur, même la peinture tout est dans le même domaine. Je voudrai vivre pour mes enfants », s’agirait-il de « l’intérieur » de sa propre famille ? Ou là, on peut oser aussi : l’intérieur du corps de la mère.

Face au mot « maison », il fait un geste de main montrant un cercle puis ajoute «famille ». Le cercle serait-il le signe de l’intérieur de sa famille, l’intérieur de ses propres filles, voire sa propriété ou bien encore le vagin ?

Au mot « Fenêtre », il dit « elle voile la maison », voilerait-elle ses abus dissimulés et toujours niés ?

Devant le mot « fille », c’est toujours le même adjectif pour « mère » et « père » ; « tendre »! Serait-il toujours à la recherche du maternel ?

Il refuse de dessiner.

Notes
234.

- Dieu en arabe.

235.

- Lieu très populaire en pleine ville.

236.

- La nourriture est mauvaise en prison, pas de cantine. La plupart des parents des prisonniers leur apportent à manger.

237.

- Comme il ne savait pas ma propre religion, il cite tous les prophètes. Le fait de savoir la religion d’autrui aide certaines personnes à savoir comment manipuler la conversation.