II-011Une étude statistique effectuée par le SMPR de GRENOBLE-VARCES 261

Les données recueillies d’un questionnaire rempli par les entrants ont permis l’élaboration d’une recherche spécifique sur les personnes incarcérées pour infractions sexuelles. L’étude porte sur 452 personnes incarcérées pour un crime ou un délit à caractère sexuel :

  • L’âge moyen des détenus concernés (tous délits et crimes confondus), se situe autour de 32 ans, 24 % environ ont des antécédants psychiatriques, 44 % vivaient en couple (32,9 mariés et 11,1 % vivant maritalement), 6,3 % étaient divorcés, 1,4 % étaient divorcés, 1,4 % étaient veuf.

  • Les victimes sont de sexe féminin (86,3%) contre 13,7 % de sexe masculin.

  • L’âge moyen des auteurs d’incestes est le plus élevé.

  • L’âge des détenus incarcérés pour viol collectif est inférieur à celui des détenus incarcérés pour viol individuel.

Quant à notre recherche, elle porte sur 62.7% des personnes incarcérés à titre sexuel :

  • L’âge moyen des détenus est plus élevé que l’étude précédente, il se situe autour de 45 ans, 44,4 % sont célibataires dont 33,3 % des pédophiles (33.3 % vivaient maritalement) et 66,6 % des incarcérés pour de viol (25 % vivaient maritalement), 11,11 % sont divorcés, 40.74 % sont mariés, 3.70 % sont fiancés.

  • Comme les deux études précédentes les victimes sont de sexe féminin (81.4 %) contre 18.5 % de sexe masculin.

  • Le niveau d’instruction est de même faible comme dans les deux études.

  • Contrairement à la première étude, la majorité des incarcérés ne reconnaissent pas les faits reprochés : parmi les 27 cas étudiés, 92.5 % n’avouent pas leurs crimes.

  • L’âge moyen des auteurs d’incestes est de même, le plus élevé que les autres auteurs d’agressions.

Notes
261.

- Effectuée de 1978 à 1992, publiée par le Ministère de la justice, rapport 1995.