Fusion

Evoquer le sujet de l’unité fils-mère nous laisse face à certaines réflexions. Parmi les sujets étudiés, quelques agresseurs prenaient des risques mettant leur propre vie en jeu, ils affrontaient la mort sans avoir la moindre peur, soit par la participation directe ou indirecte aux combats (durant la guerre civile libanaise), soit par la négligence des moindres conditions de précaution ; B.D. (cas n° 1) quittait les abris pour aller voler les friandises des vitrines cassée, B.A. (cas n° 2) affrontait les lignes de combats sans y participer réellement où il a reçu plusieurs balles, A.H. (cas n° 18) menait les batailles les plus dangereuses, S.A. (cas n° 27) et F.I. (cas n° 14) étaient des cadres dans des milices (préparaient militairement les autres membres), A.A. (cas n° 12) et M.H. (cas n° 22) en étaient membres et affrontaient le danger continuellement. (Ajouter les bagarres).

« Rien me faisait peur », « j’avais peur de rien », des témoignages souvent entendus chez ces hommes, qui se croyaient immortels : Cette immortalité représente à notre avis l’enfant imaginaire fusionné avec sa mère, ce qui évoque la formulation de la construction qu’a faite C. Le Guen à partir du rêve de son patient : La « mère-de-jour » et de la « mère-de-nuit ».