Dessins :

Les sujets qui ont refusé l’activité de dessin sont ceux qui ont accompli leurs actes d’agression avec plus de violence.

Rares sont qui ont utilisé tout l’espace de la feuille ; de même, les dessins n’étaient pas centrés au milieu de la feuille, le plus souvent, les sujets dessinaient sur un bout de la feuille en laissant vide tout le reste.

Le thème de pigeon (sans oublier son double sens dans la langue maternelle non littéraire) et celui de fleurs sont représentés à plusieurs reprises pour évoquer la scène primitive et le complexe d’oedipe ou bien le phallus fantasmé.

Le complexe d’oedipe et la scène primitive sont représentés, le plus souvent, avec des fleurs ou un contact direct entre deux objets.

Quand il s’agissait de maison : c’étaient toujours des maisons fermées, non peuplées, inhabitables, qui peuvent contenir l’angoisse et la peur des individus. Aucun moyen de communication n’existait entre l’extérieur et l’intérieur évoquant par suite la difficulté de s’exprimer.

Les personnes représentées sont souvent sans bras ni jambes et mal identifiées. Le désir de toute puissance est, de même, toujours évoqué ainsi que le besoin d’identification.

En résumé : les dessins montrent des affects, la souffrance et le sentiment d’angoisse et de séparation et la peur de castration.