4) Les « groupes Jeunesse de l’Eglise »

A côté du groupe dirigeant se mettent en place, dès 1946-1947, des équipes locales. Leur création relève plus du hasard des rencontres et des disponibilités que d’un plan concerté de développement. Parfois, elles naissent du regroupement de quelques militants de Jeunesse de l’Eglise. Le plus souvent, elles émanent de l’action d’une personnalité locale qui connaît J.E. et souhaite fonder un groupe. Il arrive aussi qu’une tournée du père Montuclard suscite une création .

L’exemple du groupe de Guingamp illustre bien ce cas. Dans cette ville, l’abbé Jean Cottin, professeur de mathématiques à l’institution Notre-Dame et aumônier des « Equipes enseignantes » vient à Clairbois après avoir lu un texte de Jeunesse de l’Eglise. Le contact est noué. Peu après, le père Montuclard se rend à Guingamp et à Saint-Brieuc pour y faire une conférence : ‘« Je suis très content d’apprendre que j’ai pu réussir à exprimer ce que tous cherchaient confusément et à leur faire entrevoir le rôle d’un chrétien vivant dans une Eglise vivante.’ »380 A cette occasion, Jean Cottin et Maurice Montuclard sondent les possibilités de constituer des équipes dynamiques, selon les personnes qui ont manifesté leur intérêt. Autour de quelques ménages, les groupes sont créés.

Il est assez difficile de connaître précisément ces équipes locales, leur composition, leur fonctionnement. Les archives sont rares et disséminées. On peut toutefois dégager quelques traits d’ensemble. Il n’existe pas de groupe spécifiquement « J.E. », car les membres ont toujours d’autres engagements. Cécile Jullien-Grabner, militante bretonne, avait par exemple des engagements à l’U.C.P., au Mouvement de la paix et exerçait un mandat syndical dans le collège où elle enseignait. Mieux, c’est souvent par ces engagements que les militants découvrent à la fois l’existence de J.E. et le besoin qu’ils ont d’elle : ‘« Mon engagement à J.E. signifiait un besoin de nourriture spirituelle, d’approfondissement des vérités spirituelles que je ne trouvais nulle part ailleurs. Et qui m’était d’autant plus nécessaire que j’étais immergée dans un océan de tâches liées à des engagements temporels : Mouvement de la paix, comité de paix contre la guerre d’Indochine, syndicalisme...’ »381

On peut aussi expliquer cette multiplicité d’engagements par l’étroitesse du vivier progressiste dans les villes de province : les mêmes militants se retrouvent dans les différentes organisations de même mouvance. Cette donnée modifie aussi les comportements : trop heureux de trouver d’autres personnes qui partagent globalement ses orientations, le militant ne cherche pas à cultiver sa différence. Ainsi, les divergences partielles qui pouvaient apparaître au sommet (avec l’U.C.P., La Quinzaine,...) n’avaient pas cours au plan local.

Sociologiquement, pour ce qu’on peut déduire des noms des militants rencontrés, la composition des groupes ne diffère pas beaucoup de celle de l’ensemble des abonnés et des sympathisants de J.E.. La Bretagne fait cependant figure d’exception, avec une moyenne de 80% de militants d’origine ouvrière sur l’ensemble des trois groupes (Brest, Guingamp, Saint-Brieuc). Cécile Jullien se souvient que, pour cette raison et parce que la vie matérielle des ouvriers était très dure à Brest dans les années 48-49, « ‘la deuxième partie des réunions (« lecture de l’événement ») ressemblait beaucoup à celle de tel ou tel comité de défense de grévistes ou d’exclus.’ »382

Quant au groupe de Guingamp, il provoque la perplexité du père Montuclard lors de sa création : « ‘Sur la figure qu’aura ce groupe, je ne vois pas encore clair : c’est le premier groupe J.E. composé exclusivement d’ouvriers.’ »383 Il comprenait notamment un ménage de permanents de la J.O.C., engagés à la C.G.T. et au Mouvement de la Paix, le secrétaire départemental de la C.G.T. du Bâtiment, plusieurs militants du M.P.F., quelques membres de la C.F.T.C.

L’implantation géographique des groupes est inégale. Elle ne se concentre pas toujours dans les régions de forte présence des adhérents. En revanche, elle est importante là où quelques personnalités dynamiques ont mené une action suivie sur le terrain. Ainsi, le Sud-Est , terre d’origine du mouvement et la Bretagne apparaissent, avec Paris, comme les régions les plus favorables.

Saint-Etienne compte un groupe dynamique, où l’on retrouve quelques compagnons de la première heure (Maurice Combe, Louis Alvergnat, les Héritier, André Piégay) ; Lyon a une équipe moins structurée. En revanche, Grenoble et Annecy sont plus organisées : leurs membres répondent régulièrement aux enquêtes, participent activement à la vie du mouvement, se placent même en pointe de la réflexion de J.E. : le père Montuclard leur dédie sa Lettre aux impatients.

Dans le Nord, on trouve deux groupes, l’un à Lille, l’autre à Bruay-en-Artois. A Bordeaux, une équipe se met en place vers 1950, autour de Philippe Guttierez : elle sera très active dans les dernières années du mouvement. Quant à la Bretagne, elle a pu compter jusqu’à cinq groupes grâce au zèle de militants comme Albert Loizil : outre ceux déjà cités à Brest, Guingamp et Saint-Brieuc, on trouve des équipes plus ou moins nombreuses à Quimper, Rennes et Nantes.

En région parisienne, certains membres se réunissent pour former des groupes. On trouve ça et là les traces de l’existence d’une équipe dénommée « Paris-Sud » ; un noyau de militants est organisé à Boulogne-Billancourt. Quand le centre du mouvement s’installe rue de l’Odéon, certains adhérents du Quartier latin prennent l’habitude de s’y retrouver : Georgette et Louis Althusser, Maryse de Gaudemar et Jean-Jacques Kirkyacharian... De son côté, le groupe « Babylone » regroupe les résidents de la rue du même nom et des environs.

Chaque équipe compte entre cinq et dix membres. Les réunions, en général hebdomadaires, suivent l’organisation mise au point du temps de la Communauté lyonnaise et perpétuée à Clairbois : première partie consacrée à l’écoute de la parole de Dieu ; deuxième partie centrée sur une réflexion chrétienne autour d’un événement marquant de la vie de l’Eglise ou de la société. Plus encore qu’à Clairbois, le père Montuclard s’y méfie des dérives possibles : le moralisme, « ‘cette habitude venue de l’Action catholique de tirer de l’Ecriture Sainte des directives de conduite ou d’engagement’ »384; une approche plus psychologique ou sociologique que religieuse des événements.

Les contacts avec l’équipe dirigeante n’en sont que plus importants. Ils sont surtout destinés à soutenir et à stimuler l’action des groupes. De temps en temps, les membres du centre parisien font le déplacement en province : Marie Aubertin, Jacques Roze, Jacques Dousset et le père Montuclard se répartissent ainsi les territoires à couvrir... Mais les liens sont surtout assurés par les publications internes (Lettre, Bulletin de liaison), une abondante correspondance et la participation aux grandes assemblées de Pentecôte. Celles-ci ont lieu chaque année, soit à Petit-Clamart, soit à Neuilly-Plaisance, chez l’abbé Pierre, qui dispose de locaux assez vastes pour accueillir tous les participants. Le choix de fixer ces assemblées à Pentecôte, même s’il relève de considérations pratiques – un long week-end de printemps, qui permet aux provinciaux de faire le déplacement -, revêt avant tout un caractère éminemment symbolique, qui renvoie à la dimension missionnaire du mouvement. Chaque groupe est tenu de déléguer un ou plusieurs représentants et d’alimenter les débats par une réflexion préalable. C’est ainsi que ces assemblées générales annuelles, qui constituent un moment important dans la vie du mouvement, regroupent cinquante à quatre-vingts participants.

Sur le plan local, les groupes entretiennent des relations souvent difficiles avec le clergé, surtout à partir de 1949, après la condamnation de la collaboration avec les communistes par le décret du Saint-Office. Le cas du diocèse de Quimper où Mgr Fauvel s’efforce de maintenir un dialogue confiant et paternel avec Cécile Jullien, est exceptionnel385, ce qui n’empêche pas celle-ci d’être privée de sacrements, après la condamnation de Ouest-Matin en novembre 1949, par un curé un peu trop zélé.

La réaction de l’évêque de Saint-Brieuc, après la conférence du père Montuclard dans cette ville le 7 mars 1949, est sur ce point éloquente386. Après avoir déploré de ne pas en avoir été averti,387 le prélat dénonce avec force l’attitude du dominicain, « ‘cette désinvolture, cette gouaille avec lesquelles le père évoque les écoles libres, les processions et le reste’ »388.Puis, il s’en prend à l’action de Jean Cottin : « ‘A chaque fois qu’il y a quelque chose qui nous inquiète, on vous trouve derrière. A chaque fois que des chrétiens s’engagent dans la C.G.T. ou dans d’autres organisations sous la coupe du P.C., c’est sous votre influence (...) Tous ces gens qui croient qu’à la C.G.T., aux Combattants de la Paix et ailleurs, ils changeront quelque chose, ce sont des gens qui vous connaissent.’ » Mais ce qui gêne le plus l’évêque – qui, par ailleurs, est fort bien renseigné sur l’identité des participants et leurs lieux de rencontre –, c’est que les réunions de J.E. se font sans le moindre encadrement : « ‘Je sais que vous faites des réunions à Saint-Brieuc. Vous avez entrepris tout ça sans consulter personne, c’est d’après vos idées à vous que tout cela marche et ces idées ne sont pas en conformité avec les directives du Souverain Pontife’ ». Cette inquiétude de la hiérarchie face à une mouvance qu’elle ne contrôle pas se retrouve bien exprimée dans les souvenirs de Cécile Grabner : « ‘Partout ailleurs, des aumôniers dirigeaient. A  J.E., il n’y avait pas d’aumôniers, d’où les critiques : protestantisme rebouilli, où le libre examen défie l’autorité, etc...’ »389

Evidemment, les positions de Jeunesse de l’Eglise ainsi que sa revendication d’une plus grande liberté et d’une plus grande responsabilité pour les chrétiens, suffisaient à créer un fossé entre le clergé et les militants. Et si ces derniers veillaient à ne pas se couper de leurs paroisses, les rapports étaient en réalité généralement mauvais et réduits au strict minimum. D’un côté, les membres de J.E. ne voulaient surtout pas quitter l’Eglise, mais souhaitaient la transformer par leur action : « ‘En étant plus conscients et plus vivants, plus (ou meilleurs) chrétiens, nous changerions tout : nos coreligionnaires aux certitudes jamais remises en cause et la hiérarchie catholique (...), trop longtemps compromise avec les pouvoirs temporels et toujours avec les pouvoirs réactionnaires’ ».390 En face, les prêtres soucieux de leur mission : « ‘Il espérait tant me « convertir », ce clergé ou, du moins, m’empêcher de poursuivre mon oeuvre « satanique », selon le mot d’un vicaire’ ».391

Avec les groupements d’Action catholique et leurs aumôniers, on se doute que les relations ne sont guère meilleures, d’autant qu’à tous ces mouvements qui se réfèrent, au mieux, aux encycliques sociales, les militants préfèrent l’option de la critique marxiste de la société capitaliste et de la collaboration avec les communistes. Une collaboration dans la lutte qui se veut sans inféodation et qui débouche ici ou là sur des échanges nourris. Ainsi, dans le Finistère, le secrétaire fédéral du P.C. se laisse facilement convaincre de l’intérêt d’un dialogue avec quelques chrétiens de Jeunesse de l’Eglise. Un court extrait du compte-rendu de ces réunions montre que si les trois représentants de J.E. ne cachent pas leurs inquiétudes sur la politique religieuse des régimes communistes, ils ne parviennent pas à entamer la langue de bois des responsables communistes à ce propos, responsables communistes qui, par ailleurs, exposent clairement leur stratégie :

Un chrétien : « ‘Il ne s’agit pas pour nous de faire d’un chrétien un révolutionnaire, en le faisant quitter l’Eglise. Le P .C. doit accepter l’idée que le christianisme n’est pas, en soi, réactionnaire. Matérialisme philosophique et matérialisme historique ne devraient pas être confondus ’».

Un communiste : « ‘Ils sont indissociables, mais le P.C. n’a pas pour objectif de convertir qui que ce soit à la philosophie. Son but est de changer la société en changeant le jeu des forces de production ; il ne combat pas la religion mais dénonce l’appareil de l’Eglise toujours lié à la réaction.’ »

Un chrétien : « ‘En fait, la question des institutions est importante pour un chrétien : n’importe quelles institutions ne favorisent pas le christianisme ! Comment se traduira la liberté de culte dans un pays dirigé par le P.C. ? Le P.C. entend-il diriger l’Etat tout seul ? Si oui, il instaurera une sorte de théocratie à rebours, comme en U.R.S.S. ...’ »

Un communiste : « ‘En U.R.S.S., l’Eglise était un instrument de domination féodale ; il faut que change le caractère temporel de l’Eglise ; pour cela, il n’est pas nécessaire de détruire la religion. En U.R.S.S., actuellement, l’Etat donne une église lorsque six fidèles le demandent. »’

Un chrétien : « ‘En France, l’Eglise est séparée de l’Etat...’ »

Un communiste : « ‘Bien sûr, mais ce qui est vraiment important, c’est qu’une masse de chrétiens nous aident à transformer la société ; c’est beaucoup plus important que de faire entrer une poignée de chrétiens au P.C. ou que de faire de l’anticléricalisme en s’alliant avec les ennemis de la classe ouvrière... Dans le département, par exemple, le mouvement laïc se confond avec le Parti ; c’est mauvais : l’école laïque est une école de classe ; il ne suffit pas de supprimer le mot ‘’Dieu’’ pour faire une école du peuple. Par contre, il y a des tas de choses que communistes et chrétiens peuvent faire ensemble : faire grève, comme à Scaër, en ce moment, où le Parti paye la cantine des enfants des écoles privées, pour que leurs parents puissent tenir plus longtemps. Et puis, il y a la guerre d’Indochine...’ »

Un chrétien : ‘« Oui, mais il y a aussi ce qui se passe, en ce moment, dans les démocraties populaires et que le P.C. approuve.’ 392«

Un communiste : « ‘La dictature du prolétariat suppose une certaine violence. Pourtant, je pense que des aveux spontanés sont tout à fait plausibles, si je me réfère à mon expérience de dirigeant local. En tout cas, l’essentiel est que nous ne cherchions pas à « utiliser » les chrétiens, à nous servir d’eux : ce serait faire preuve d’une grande naïveté et ce serait une erreur politique irréparable. Il ne sert jamais à rien de tricher’.393 »

L’activité des groupes ne va pas sans difficulté. Au moment de la fondation, l’enthousiasme est souvent de rigueur. Le 26 janvier 1950, Jean Dézéquel, un militant rennais très actif, annonce que le groupe de Rennes, qui comptait onze membres, vient de lancer deux autres équipes de six membres chacune, sur la ville. Du coup, la recette des cotisations augmente d’autant et la trésorière locale peut expédier à Paris une somme intéressante394. Mais souvent, après un départ prometteur, l’activité s’étiole. Le groupe de Grenoble lui-même, qui semble très actif, porte le flanc aux critiques : « ‘Ne vous faites pas d’illusion sur le groupe de Grenoble, bien faiblard et si peu au centre des préoccupations de chacun de ses membres qu’il ne se passe pas de séance sans qu’il n’en manque la moitié... au moins « se plaint un de ses membres au centre parisien 395. Le point le plus délicat réside dans les relations entre les groupes locaux et le secrétariat central. Les permanents du Petit-Clamart sont très attachés à la fréquence de ces relations. Eux-mêmes sillonnent la France, chacun prenant en charge une partie du territoire pour porter la bonne parole, raviver les énergies, répondre aux interrogations. Ils enjoignent inlassablement les adhérents de déléguer des représentants de chaque groupe aux assemblées annuelles de Pentecôte et se plaignent souvent qu’aucun membre de telle ou telle équipe n’ait fait le déplacement.396 Parfois, ce sont les groupes locaux qui reprochent aux Parisiens de les délaisser : « Mais que devenez-vous ? On ne voit pas souvent l’un d’entre vous en Savoie. Le groupe d’Annecy est mort, celui d’Ugine n’est jamais complètement né. Vous avez quelque chose à nous apporter’ ».397

Mais ces déceptions ne doivent pas cacher les réussites, comme le montre ce rapport d’activité du groupe de Rennes : « ‘Nous avons toujours notre réunion mensuelle. Une bonne soirée. Sujets d’études (à part notre étude de la Bible : nous en sommes toujours aux prophètes) : la paroisse (...), la question de l’athéisme marxiste... Cela commence très doucement. Cela finit par des joutes assez serrées (...) La Bible fait maintenant partie habituelle de notre dimanche, chez l’un ou l’autre, parfois le samedi soir (...) Le Président ACJF s’intègre lentement, mais sûrement. De même pour un des militants MPF (le secrétaire fédéral). Il est absolument visible que le groupe se porte de mieux en mieux et qu’il constitue de plus en plus l’affaire numéro 1 de chacun. Quant à la compréhension de la Bible, c’est quatre fois mieux qu’au début, ce qui est heureux. » (...)  Le groupe est là et j’espère qu’on ne flanchera pas’ ».398

Notes
380.

Lettre de Maurice Montuclard à Jean Cottin, 22 mars 1949. Papiers Cécile Grabner.

381.

Témoignage de Cécile Grabner, 22 septembre 1993.

382.

Témoignage de Cécile Grabner, 4 août 1993.

383.

Lettre de Maurice Montuclard à Jean Cottin, 22 mars 1949. Papiers Cécile Grabner.

384.

Ibid.

385.

« Que vous sachiez (...) remplir votre mission difficile et providentielle, écartelée entre l’Eglise et ceux qui l’ignorent, entre le Seigneur et tous ces hommes qui ne pourront le connaître qu’à travers vous » lui écrit-il le 2 janvier 1952. Papiers personnels de Mme Grabner.

386.

Compte-rendu fait par l’abbé Jean Cottin de son entrevue avec l’évêque. Il semble qu’il s’agisse plutôt de Mgr Coupel, coadjuteur de Mgr Serrand depuis 1945.

387.

L’évêque a bien été informé. Lettre de Mgr Coupel faisant part de l’autorisation de Mgr Serrand pour la conférence du 7 mars, 4 février 1949, Archives Jean Cottin.

388.

Le père Montuclard reconnaît « y être allé un peu fort, peut-être trop »...Lettre du 22 mars 1949.

389.

Témoignage de Mme Cécile Grabner, 22 septembre 1993.

390.

Ibid.

391.

Ibid.

392.

Le procès Rajk a débuté en Hongrie, en septembre.

393.

Papiers Cécile Grabner.

394.

F.M., 2, 2, 112.

395.

F.M., 2, 2, 54.

396.

F.M., carton 2, liasse 2.

397.

F.M.,, 2, 2, 181.

398.

Albert Loizil, lettre au père Montuclard, 10 mai 1949, F.M., 3, 1, 40.