2) Avec les autres courants de la gauche chrétienne

a) Avec Esprit, un dialogue exigeant

L’installation de Jeunesse de l’Eglise à Petit-Clamart en 1946 marque le renouveau des relations avec Mounier et son équipe. Le voisinage – les Murs Blancs ne sont distants que de quelques kilomètres -, les fréquentes rencontres, notamment aux « troisièmes dimanches », favorisent les liens entre les deux groupes. Ainsi, le 10 août 1946, Emmanuel Mounier souscrit une part à la coopérative ouvrière de production Jeunesse de l’Eglise, créée deux mois plus tôt. Mais surtout, la proximité est d’ordre intellectuel. Plus encore qu’avant-guerre, les deux mouvements se retrouvent sur les mêmes terrains de réflexion.

Ainsi, le parallèle est saisissant entre le Cahier 5, La crise de la civilisation chrétienne et le numéro spécial, Monde chrétien, monde moderne, qu’Esprit consacre, un an plus tard aux mêmes questions542. Dans l’introduction du dossier, le travail de l’équipe de Clairbois est mentionné : « ‘Le problème que posent ces pages acides et ferventes écrites par un chrétien543, il est, comme le problème communiste, fiché au coeur du monde contemporain. Ce problème que Mounier’ ‘ soulevait naguère dans ’ ‘L’affrontement chrétien,’ ‘ que Jeunesse de l’Eglise reprend dans sa série de ’ ‘Cahiers’ ‘, c’est celui que nous avons mis en vedette dès notre départ en 1933, le problème de la solidarité des chrétiens avec le désordre qui agonise et celui, concret, de la fissure profonde qui sépare le monde chrétien, sociologiquement pris, d’avec le monde moderne dans sa masse’. »544

Bien sûr, le père Montuclard « ‘qui dirige les ’ ‘Cahiers Jeunesse de l’Eglise’ ‘ et y examine en permanence des problèmes de l’ordre de celui que nous soulevons ici ’»545, participe à l’enquête. Sa contribution n’est intégrée ni au chapitre 3 (« Monde, chrétienté, christianisme »), aux côtés de Mgr de Solages, du pasteur de Pury ou de Georges Mounin, ni au chapitre 4 (« Face aux valeurs modernes ») où l’on retrouve les signatures du père Teilhard de Chardin, de l’abbé Pierre ou encore de Jean Verlhac et Maurice Caveing, de l’U.C.P. : elle ouvre, avec celle du père de Lubac, la dernière partie, le « chapitre des remèdes ». Montuclard y signe une apologie de l’engagement.

Inutile de revenir sur la coupure entre monde chrétien et monde moderne : « ‘C’est un fait, un fait sociologique’ ».546 Inutile aussi de gémir, de juger, de condamner, voire de chercher à rénover et réformer selon son petit point de vue personnel. Faut-il alors rester passif ? Certes non ! La réponse est dans l’engagement : « ‘Celui qui s’engage n’est point fermé aux valeurs de son temps ; (...) il mesure la distance qui tient le monde chrétien éloigné de l’Esprit (...) ; mais cette distance, il la mesure du dedans.’ »547 L’engagement vu comme une catharsis face à l’impatience, à la partialité, au désir stérile, à l’amertume de l’impuissance. L’engagement comme brevet d’expertise et comme caution : « ‘Jamais ne seront déplacés, ni choquants, les avertissement, mêmes sévères des chrétiens qui, vitalement en contact avec le monde, la foi et l’Eglise, se seront mis à même d’aborder, au nom de l’esprit, ces incompréhensions que des siècles ont accumulées entre le monde chrétien et le monde moderne.’ »548

Peu auparavant, dans le numéro de février 1946, c’est un ancien de la Communauté lyonnaise, Charles Maignial, qui avait signé un article dans la revue, à l’occasion de la virulente polémique qui opposa le père Daniélou et François Mauriac à Pierre Hervé et à la suite des attaques de celui-ci parues dans les colonnes d’Action et de l’Humanité. L’affaire donne à l’auteur l’occasion de préciser quelques idées sur la place de l’Eglise dans le contexte du temps.549 Pour lui, le père Daniélou s’est bien mal défendu en répondant à son contradicteur sur le terrain politique et social : le christianisme, même pleinement et dignement vécu par les chrétiens ne peut pas et ne doit pas résoudre les problèmes du monde. « ‘Assumer l’histoire (...) consiste pour l’Eglise, non pas à assumer la responsabilité du déroulement de l’histoire, qui lui échappe, mais la responsabilité de l’espérance du salut de chacun des hommes engagés dans l’histoire qu’il contribue à faire (...). L’Eglise prête le flanc à la critique dans la mesure où, perdant de vue sa référence à son objet propre qui est le royaume de Dieu, et la réponse que doit lui donner l’homme dans la liberté, elle présente certaines structures semi-sociologiques comme un absolu, alors qu’elles ne sont que relatives, dès lors qu’elles cessent d’intéresser exclusivement les fins spirituelles de l’Eglise qui conditionnent la vie de foi des personnes (...). Quand l’Eglise est simplement elle-même, elle n’a jamais à se défendre.’ » Même si, à l’époque, Charles Maignial, qui rejette les tendances « compagnons de route » de J.E. n’en est plus, à proprement parler, membre, il résume parfaitement la réflexion conduite par le mouvement depuis ses débuts.

Lors de la préparation du Cahier 7, c’est au tour de J.E. de demander un papier à Mounier. Celui-ci, débordé, renonce à envoyer quelque chose : « ‘Jeunesse de l’Eglise, au surplus, n’est pas une revue, c’est un acte spirituel. Je ne puis y écrire que si je trouve à puiser dans quelque source vive ’».550 Un acte spirituel : sous la plume du philosophe, l’appellation vaut plus qu’un satisfecit.

En revanche, Mounier honore sa promesse de collaboration au dixième Cahier, L’Evangile captif. Son article, daté du 20 novembre 1948, est accompagné d’un bref message : « ‘En hâte, je tiens ma promesse, au fond du train qui m’emmène. De tout coeur, E.M.’ »551. Suivent dix pages serrées qui présentent le point de vue du philosophe chrétien sur la question : « La Bonne Nouvelle est-elle annoncée aux hommes de notre temps ? »552

On le voit, la fréquence des échanges intellectuels entre Mounier et J.E. ne s’est pas affaiblie au fil des années et ce jusqu’à la mort du philosophe. Cette collaboration s’est doublée d’une proximité affective qui ne s’est pas davantage démentie. En décembre 1949, lorsque le père Montuclard, épuisé par les épreuves traversées durant cette première « année terrible », sombre dans la dépression et que leur médecin commun lui prescrit un mois de repos et d’isolement complets à la campagne, c’est Mounier qui règle les frais de sa pension dans un petit hôtel de Seine-et-Marne. Le 27, il écrit au religieux : ‘« Je veux vous dire mon affection fidèle (...) Quelque chose en moi est tenté de vous dire : « Heureux homme qui brisez en vous la ligne tracée », si je ne pensais pas que cela est aussi brisant et que vous avez besoin de plus de fraternelle affection que de quoi que ce soit en un moment où vous vous lancez les yeux fermés, la main offerte, dans une dure nuit. Je vous serre la main en bon camarade. ’»553.

Voilà qui dément avec éclat l’idée parfois entendue selon laquelle Mounier n’aimait pas Montuclard. Cette affirmation se base en fait sur le rapprochement opéré par Mounier dans les tous derniers mois de sa vie avec la communauté des chrétiens de Montreuil et l’équipe de l’abbé Depierre. Ce choix d’une immersion dans la vie concrète d’un quartier ouvrier et du partage de ses réalités quotidiennes signifierait le rejet des spéculations intellectuelles et des élucubrations ouvriéristes qu’illustrerait le travail du centre de Clairbois. En d’autres termes, Mounier aurait choisi le terrain contre la réflexion, le camp des militants de base et des prêtres-ouvriers contre celui des théoriciens.

Le point de vue vaut d’être entendu, tant il est vrai que ce débat n’a cessé de traverser le courant missionnaire des années d’après-guerre. Peu de temps auparavant, Paul-Henri Chombart de Lauwe avait tranché dans ce sens en quittant Jeunesse de l’Eglise pour se rapprocher de l’équipe missionnaire d’Ivry. Est-il pour autant raisonnable d’opposer ainsi le religieux de Petit-Clamart et le philosophe de Châtenay-Malabry, alors que les deux hommes partageaient tant de points communs, jusqu’à la volonté contemporaine de vivre une expérience d’établissement ? En effet, lorsque Mounier envisagea son départ des Murs Blancs – projet ruiné par son décès brutal - le père Montuclard avait déjà quitté Clairbois pour le XIVe arrondissement de Paris, quartier alors populaire proche du chantier de l’hôpital Beaujon, sur lequel il travaillait comme électricien. L’expérience, interrompue en raison de son état de santé, n’en témoignait pas moins d’une volonté d’enfouissement en milieu ouvrier qui aboutit en décembre 1951 à l’installation du Centre Jeunesse de l’Eglise au 14 de la rue Bessières, dans le XVIIe arrondissement.

En fait, les deux hommes, au-delà de leur proximité générationnelle (1904 pour Montuclard, 1905 pour Mounier) et de leurs itinéraires respectifs si souvent croisés, partageaient un même souci de présence des chrétiens au monde et un même refus du repli catholique. Certes, des différences, mêmes fondamentales, ont pu exister : d’un côté, l’homme d’Eglise qui souhaitait d’abord oeuvrer, au coeur de l’institution ecclésiale, à un approfondissement de la foi et refusait tout compromis, tout arrangement temporel, toute laïcisation de la transcendance ; de l’autre, le défenseur d’une révolution spirituelle ouverte à tous les courants et affranchie de tout cléricalisme. Mounier se retrouvait-il dans la recherche essentiellement religieuse de J.E. ? Montuclard pouvait-il adhérer aux tentatives de conciliation entre religion et politique, au pluralisme revendiqué par Esprit ? « ‘A la limite, écrit Wenceslas Baudrillart’ ‘, l’idée même de philosophie chrétienne semble insoutenable, dans le monde actuel, au père Montuclard’ ‘, ce qui est le projet de Mounier’ ‘. ’»554 Pourtant, in fine, leur hantise de la coupure avec le peuple les réunit. Au nom de préoccupations différentes, plus apostoliques pour l’un, plus empreintes de justice sociale pour l’autre, du moins à l’origine, les deux hommes ont fini par placer la question ouvrière au coeur de leur démarche intellectuelle. C’est d’ailleurs cette fidélité qui conduisit les deux hommes à une compréhension très large vis-à-vis des communistes, même si le directeur d’Esprit regimbait au moment où le père Montuclard s’avançait toujours plus loin dans cette voie. Une chronologie fine des prises de position s’impose ici555, mais, avec des temps et des modalités qui diffèrent, c’est le même raisonnement qui prévaut : céder à l’anti-communisme condamne irrémédiablement à se couper de la classe ouvrière alors que le devoir du chrétien est d’être à ses côtés, en son sein.

Reste une question plus délicate : au-delà des affinités personnelles entre Mounier et Montuclard, qu’en est-il des relations entre les deux mouvements ? Malgré la place prégnante des deux directeurs dans chacune des revues, Mounier n’est pas tout Esprit, Montuclard n’est pas tout J.E. La concomitance entre la disparition de Mounier et le desserrement des liens entre les équipes renforce la thèse d’une relation essentiellement fondée sur l’amitié entre les deux animateurs, sans oublier toutefois le rôle important de Paul Fraisse. Pourtant, les choses sont plus complexes : le 12 décembre 1948, Georgette Althusser, depuis peu secrétaire de J .E., en remplacement d’Isabelle Richardier, écrit à ses parents au Maroc pour leur dire tout le bien qu’elle pense de l’équipe de Clairbois et pour leur signaler la contribution de son frère Louis au dixième Cahier alors en préparation. Elle ajoute en biais, en tête de la lettre : « ‘Ne vous réabonnez pas à Esprit, n’est-ce pas ? ’» et la mention est suivie d’une série de points d’exclamation.556 Pour la jeune femme - et pour son frère, si tant est que, comme le dit son biographe, l’une vaut pour l’autre - , la revue de Mounier est alors tombée en disgrâce. Les révisions déchirantes à l’occasion de la crise yougoslave ont laissé des traces et les prises de distance désormais fréquentes vis-à-vis de la politique menée dans les démocraties populaires du bloc de l’Est au sein de la revue, ne peuvent satisfaire qui adhère alors à la vulgate du parti communiste. Il faut dire aussi que ce n’est pas à Esprit que la jeune femme risque de trouver ce qu’elle recherche – et ce qu’elle a trouvé, apparemment, à Jeunesse de l’Eglise : « ‘Je suis sûre, Micou [c’est le surnom qu’elle donne à sa mère ], que Jeunesse de l’Eglise t’aiderait de façon extraordinaire et te libérerait en t’épanouissant magnifiquement. Elle te montrerait, en effet, comme je le comprends moi aussi, que l’impression de malaise, de déséquilibre, de non-épanouissement, vient non pas de toi en tant que personnalité humaine, mais de l’Eglise elle-même (...) en tant qu’elle t’oblige (comme elle nous oblige tous) à te plier à des disciplines qui ne répondent plus à la vie, mais au contraire la repoussent et nous séparent de la vie et essaient de la faire non existante (ce qui est impossible – d’où le déséquilibre...)’ »557.

Variations sur un thème fondamental dans la démarche de J.E., celui de l’aliénation qui induit de la part de ses membres à la fois une critique du moralisme chrétien et l’approfondissement de la réflexion marxiste, incontournable sur la question. Thème dont la faible part dans les publications pourrait conduire à minorer l’importance (en partie accidentellement, le Cahier 11 sur La liberté du chrétien n’ayant pu paraître), mais dont la place dans le programme des « troisièmes dimanches » dit assez le caractère essentiel.558 Cela dit, faut-il considérer le point de vue de Georgette Althusser comme le signe d’une rupture entre J.E. et l’équipe d’Esprit ? Certainement pas, au vu de la poursuite des collaborations. On a déjà évoqué celles de Mounier et de Paul Fraisse, mais les archives gardent aussi mémoire de liens plus inattendus avec Paul Ricoeur, alors jeune enseignant à l’université de Strasbourg, peu familier du Petit-Clarmart et très absorbé par ses propres thèmes de recherche. En réalité, cette proximité ne doit pas surprendre le lecteur attentif des Cahiers de Jeunesse de l’Eglise, tant les quelques pages que signa le philosophe dans le numéro 10 – L’Evangile captif – résonnent d’un accord profond avec les positions de la revue. Qu’on en juge : « ‘La condition de l’évangélisation est une impitoyable purification du message de son revêtement historique périmé : pensée hellénique, rites féodaux, cadres bourgeois. En retour, la volonté même de maintenir le dialogue avec le non-croyant est la condition de ce travail sur soi-même. Bien plus, c’est en faisant, devant l’incroyant et avec son aide, ce travail d’auto-critique que nous nous évangéliserons nous-mêmes (...). Ce travail est sans doute inséparable du travail de purification sociale : non seulement les chrétiens ont été terriblement absents aux justes revendications des prolétaires exploités du XIXe siècle, mais ils n’ont pu donner sa dimension absolue à leur revendication. Le travail critique sur soi-même, la désolidarisation effective du monde de l’argent, de l’armée, du colonialisme, etc... est la condition première d’une évangélisation du peuple déchristianisé ; bien plus, il en est l’exacte contrepartie. Car, en sens inverse, c’est en prêchant l’Evangile au peuple que l’Eglise a chance de changer sa mentalité politico-sociale dominante. ’»559

Paul Ricoeur est à nouveau sollicité, dans la perspective du onzième Cahier, sur  La véritable liberté des chrétiens , qui ne paraîtra pas, pour écrire quelque chose sur « Les aliénations propres au christianisme, dans l’amour et le mariage », mais, se sentant peu apte à cet exercice, il se récuse.560 C’est en tout cas pour lui l’occasion d’une vibrante profession d’affinité intellectuelle avec J.E. : « ‘Combien je me réjouis chaque jour de savoir que vous êtes là, que vous existez, pour m’aider dans ma recherche et dans mon serment de ne rien penser qui ne puisse être assumé par un ami catholique’. »561 En avril 1950, c’est très chaleureusement qu’il invite Marie Aubertin au congrès de la Fédération des étudiants chrétiens – la « Fédé » - de Lyon562. Les relations restent très cordiales.

Au bout du compte, il apparaît bien qu’imputer à la disparition de Mounier le relâchement des liens entre les deux revues relève d’une vision trop simplificatrice. Les divergences doctrinales se dessinent avant sa mort, tandis que le souvenir des combats communs lui survivra encore longtemps. La réaction très ambivalente de la revue de la rue Jacob en 1952, lors de la crise des Evénements et la foi, témoigne de cette dualité. En vérité, c’est l’évolution de J.E. – sa radicalisation doctrinale et son isolement progressif – qui va creuser le fossé entre les deux équipes. L’attitude à l’égard du P.C.F. – le « grand discriminant », selon le mot très juste d’Emile Poulat – va une fois de plus jouer son rôle de séparateur.

Notes
542.

Numéro 125, août-septembre, 1946.

543.

Il s’agit de l’article retentissant de Michel Dupouey : « L’Eglise va-t-elle émigrer ? », Esprit, mai 1946, pages 703 à 715.

544.

Esprit, mai 1946, pages 715-716.

545.

Texte du chapeau de présentation de sa contribution, pages 288 à 289.

546.

« Un fait » : un mot que Montuclard affectionne particulièrement. « Une question de faits », c’est le titre du très dogmatique article de Louis Althusser qui ouvre le Cahier 10, L’Evangile captif.

547.

Esprit, n° 125, août-septembre 1946, page 291.

548.

Ibid, page 292.

549.

Cet article présente les positions de J.E. à l’époque d’une manière claire et synthétique. Il nous a paru intéressant de le reproduire in extenso en annexe VIII.

550.

Lettre d’Emmanuel Mounier au père Montuclard, F.M., 4, 3, 70.

551.

Idem, F.M. 19,4 3.

552.

L’Evangile captif, pages 129 à 134.

553.

Lettre d’Emmanuel Mounier au père Montuclard, F.M., 4, 2.

554.

Wenceslas Baudrillart, op. cit, page 105.

555.

Thierry Keck, « Sur le philocommunisme d’Esprit. Mounier et Jeunesse de l’Eglise », article à paraître dans Chrétiens et sociétés, bulletin du Centre André Latreille (Université Lumière - Lyon II) et de l’Institut d’Histoire du Christianisme (Université Jean-Moulin – Lyon III)

556.

Yann Moulier-Boutang, op.cit., page 296.

557.

Ibid

558.

Mars 1948 : la notion chrétienne de renoncement à la lumière de la critique marxiste et freudienne ; janvier 1949 : l’idéalisme, source de l’aliénation religieuse ; février 1949 : la loi morale, source privilégiée de faux idéalisme et d’aliénation.

559.

Cahier 10, page 71.

560.

Lettre de Paul Ricoeur à Maurice Montuclard, F.M.,1,2,140. Le projet de Cahier, lancé au printemps 1949, fut remis en chantier après la première crise du mouvement ( deuxième semestre 1949). Confié alors à Louis Althusser, l’article, intitulé « Sur l’obscénité conjugale », ne parut jamais. Le manuscrit en est conservé aux Archives de l’IMEC.

561.

Ibid.

562.

Lettre de Paul Ricoeur à Marie Aubertin, F.M., 1,1, 200.